Interventions sur "geste"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Cubertafon :

...utes à se rendre sur les lieux d'un accident. C'est peu, mais, en cas d'arrêt cardiaque, les premières minutes sont cruciales : au-delà de trois minutes sans massage cardiaque, les lésions cérébrales sont généralement irréversibles ; au-delà de dix minutes, les chances de survie sont quasi nulles. Quel est donc le chaînon intermédiaire ? Il s'agit de nous tous, citoyens, qui devons prodiguer les gestes de premiers secours en attendant l'arrivée des professionnels. Or le constat est alarmant : d'après le rapport Pelloux-Faure, « le taux de formation de la population française est parmi les plus bas du monde ». D'après une étude de l'IFOP, 46 % des Français déclarent avoir suivi une formation ou une initiation aux premiers secours. Selon d'autres estimations, ce chiffre serait plutôt de 30 % env...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Cubertafon :

...et de sensibiliser le très jeune enfant à quelques risques : la route, les prises électriques, le four – ce qui brûle… » La réécriture de l'article L. 312-13-1 du code de l'éducation, prévue par cette proposition de loi, me paraît de nature à consolider les efforts entrepris en milieu scolaire. À ce titre, je tiens à rappeler que des circulaires précisent les apprentissages de la sécurité et des gestes qui sauvent en milieu scolaire, notamment à travers le dispositif APS – apprendre à porter secours – à l'école primaire et la sensibilisation GQS au collège et au lycée. Le service national universel, qui sera expérimenté par plusieurs centaines de jeunes dans treize départements à compter de juin prochain, a toute sa place dans ce continuum éducatif. Ce dispositif, essentiel dans la formation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Entre 40 000 et 50 000 personnes décèdent chaque année en France d'un arrêt cardiaque. Ce constat est absolument insupportable, d'autant plus qu'un grand nombre de ces décès – plusieurs milliers – pourraient, nous le savons, être évités. Une des causes est le manque patent de connaissance des gestes qui peuvent sauver la vie : le massage cardiaque, la position latérale de sécurité, la pause d'un garrot. La formation à ces gestes est donc essentielle. Souvent, l'appréhension du témoin est en cause : il n'ose pas agir de peur de mal faire. Selon une vieille croyance, il ne faudrait jamais toucher un blessé, mieux vaudrait attendre l'arrivée des secours. Or les professionnels du secours le sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

...ssion de formation demain, à l'hôtel de Lassay. J'en ai moi-même organisé une, le 9 février dernier, dans ma permanence, en circonscription. Toutes ces initiatives sont des pierres ajoutées à l'édifice pour parvenir à l'objectif ambitieux fixé par le Président de la République de sensibiliser 80 % de la population à la reconnaissance des signes d'alerte de la mort subite et à l'apprentissage des gestes qui sauvent. Cette proposition de loi permettra d'accélérer le rythme afin d'atteindre cet objectif plus rapidement. Elle permettra de rattraper le retard pris en matière de formation de la population, le faible taux de personnes formées ayant un lien direct avec le faible taux de personnes réanimées. Le premier taux s'établit actuellement à environ 5 % en France, alors qu'il atteint 25 %, voire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

La solidarité entre les hommes fait la cohésion de notre société. À l'heure où se diffuse un peu partout le besoin de recréer du lien social, cette proposition de loi, qui compte parmi ses objectifs celui de sensibiliser aux gestes qui sauvent en présence d'un arrêt cardiaque, peut être accueillie positivement. La problématique de l'arrêt cardiaque est en effet un véritable sujet de santé publique. À l'origine de près de 50 000 décès par an, l'arrêt cardiaque, qu'il résulte d'une pathologie préexistante comme un cancer ou une maladie cardio-vasculaire, ou qu'il soit inopiné, doit faire l'objet de toute l'attention des pol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...route. Cela a été dit, les chances de survie d'une personne victime d'un arrêt cardiaque inopiné en France sont seulement de 5 à 7 %, alors que ce taux peut monter, dans un pays anglo-saxon ou scandinave, à 20 %, voire 40 %. Une très grande part de ces décès pourrait pourtant être évitée. Le rapport Faure-Pelloux, du 20 avril 2017, sur « la généralisation au plus grand nombre de la formation aux gestes qui sauvent » soulignait, à cet égard, que « le taux de formation de la population française est parmi les plus bas du monde ». Il préconisait quatre grandes actions afin d'atteindre l'objectif de 80 % de la population française formés. L'Académie nationale de médecine s'est prononcée dans le même sens, dans un rapport du 2 octobre 2018 intitulé « Arrêt cardiaque subit : pour une meilleure éduc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

...emment tout nos suffrages. Il faut savoir que le taux de survie des victimes est de 3 % seulement dans notre pays, alors que de nombreux arrêts cardiaques surviennent devant témoins. Ce sont ces témoins qui doivent devenir des citoyens sauveteurs. Ce constat implacable doit nous amener à nous interroger sur l'incapacité de la France à égaler les autres États membres de l'Union européenne. Si les gestes de premiers secours ne sont pas réalisés rapidement, les chances de survie sont quasi nulles puisque les secours mettent en moyenne treize minutes pour arriver sur les lieux de l'accident – et même souvent davantage dans nos campagnes. D'ailleurs, comme j'ai eu l'occasion de le dire en commission des lois, dans mon département de Saône-et-Loire, nous sommes actuellement mobilisés pour défendre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

...l'effet inverse en accroissant les contentieux et les procédures en réparation inutiles. Si le citoyen n'intervient pas, ce n'est pas, je pense, par crainte de poursuites judiciaires, mais tout simplement par peur de mal faire, parce qu'il n'est pas suffisamment formé. Permettre au citoyen de mieux faire, c'est le second axe de votre proposition. En matière de sensibilisation et de formation aux gestes qui sauvent, la France est loin de répondre aux standards de base et accuse un retard certain sur ses voisins européens, avec seulement 30 % de la population formée. Notre groupe partage donc largement votre constat : il est nécessaire d'améliorer l'éveil aux gestes qui sauvent et ce, dès le plus jeune âge. À titre d'exemple, en Norvège, les élèves de 7 à 16 ans sont formés aux techniques de bas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

... vaut mal faire que ne rien faire. La proposition de loi que vous soumettez à notre examen vise justement à faciliter les premiers secours. Toutefois, si l'intention de cette proposition de loi fait consensus, certains articles manquent de substance. Les trois premiers articles visent à protéger de toute poursuite les personnes qui portent secours à une victime d'arrêt cardiaque et à éduquer aux gestes qui sauvent dans les écoles et lors du passage du permis de conduire, mais ces mesures existent déjà et ces articles ne font que préciser le droit actuel. Les articles 4 et 5 visent à faire bénéficier les arbitres sportifs et les salariés partant à la retraite d'une sensibilisation aux gestes qui sauvent. C'est une bonne idée, que nous soutiendrons. Mais sensibilisation ne vaut pas formation ; ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHugues Renson :

..., et de soumettre à votre examen n'entend pas faire oeuvre de prophylaxie. Plus que de prévenir, il est ici question d'agir. Lorsqu'un inconnu s'effondre, certains détournent le regard, d'autres appellent les secours mais, trop souvent, personne n'ose intervenir, pour une raison simple et si compréhensible : la peur de mal faire. Ce texte a pour objectif d'inciter chacun à prodiguer ces premiers gestes essentiels, des gestes qui pourront sauver une vie. Chaque année, comme cela a été dit, 40 000 à 50 000 de nos compatriotes décèdent d'un arrêt cardiaque inopiné. C'est une cause de mortalité dix fois supérieure aux accidents de la route. Face à cet enjeu majeur de santé publique, chaque minute compte. Dans ces premières minutes, le rôle du témoin, du citoyen, est déterminant. En effet, lors d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

... est soumise ce soir ne peut que recevoir l'assentiment des membres du groupe Libertés et territoires. La mort subite, cela a été dit, représente de 40 000 à 50 000 décès par an, à la suite d'un arrêt cardiaque inopiné : autant dire que l'enjeu de santé publique est clairement identifié. Il est vrai qu'au sein de notre population, rares sont les personnes préparées et sensibilisées aux premiers gestes qui sauvent. Nous sommes ainsi très en retard par rapport à d'autres pays européens, scandinaves notamment. Le rapport Pelloux-Faure, remis le 20 avril 2017 à la secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'aide aux victimes, a ainsi souligné que « Le taux de formation de la population française est parmi les plus bas du monde ». Comme vous l'énonciez, monsieur le rapporteur, les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

...mis au courant, son époux a pratiqué un massage cardiaque, ce qu'il avait appris à faire lors d'une formation. Comme cela a été dit précédement, ans 70 % des cas, des témoins sont présents lors de l'arrêt cardiaque. Leur rôle est crucial, car chaque minute qui s'écoule sans prise en charge diminue de 10 % les chances de survie de la victime. Au-delà de trois minutes sans que soient pratiqués des gestes de premier secours, les séquelles sur la victime sont irréversibles. Inutile de préciser que Monique ne serait plus en vie aujourd'hui si son mari n'avait pas été sensibilisé aux gestes qui sauvent, comme 30 % seulement de la population. Ce pourcentage est évidemment bien trop faible, surtout lorsqu'on le compare à celui qu'on observe dans les autres pays européens. Le Président de la Républiqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...aque externe, si bien que l'adolescent est pris en charge par le service de soins intensifs, puis transféré au centre hospitalier universitaire, où l'on découvre une pathologie rythmique congénitale. Ce jeune homme se porte bien aujourd'hui. Nous ne pouvons donc que nous réjouir de la discussion de cette proposition de loi visant à lutter contre la mort subite et à sensibiliser la population aux gestes qui sauvent. Cette proposition du groupe La République en marche a été adoptée le 6 février en commission des lois. Rappelons que, sous la législature précédente, notre collègue Bernard Gérard avait déposé, le 23 août 2012, une proposition de loi visant à ce que soit dispensée, lors de la préparation des permis de conduire, une formation aux cinq gestes qui sauvent face à un accident de la route...