Interventions sur "classe"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

... crise profonde que traverse l'école et à laquelle votre texte entend remédier. Pour arriver à l'école de la confiance que nous appelons tous de nos voeux, il nous faut d'abord nous assurer qu'elle est présente partout et pour tous. Une école de la confiance, cela consiste à accroître le dialogue et à ne plus mettre les parents, les personnels et les élus devant le fait accompli des fermetures de classes d'une année sur l'autre. Une école de la confiance, c'est réinstaurer un peu d'autorité, de responsabilité, mais aussi de bon sens. Une école de la confiance, c'est respecter les élus de terrain qui oeuvrent pour attirer des familles afin de faire vivre leur commune et lui redonner un avenir. Une école de la confiance, c'est celle qui permet l'ascenseur social tout en suscitant l'adhésion des él...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Gérard :

...de loi, qui vise à retisser le lien de confiance qui s'est sévèrement dégradé, au cours des dernières années, entre l'ensemble des acteurs de la communauté éducative et l'institution scolaire. Comment définir l'école de la confiance ? C'est d'abord une école qui offre un cadre bienveillant, inclusif et serein à tous les enfants de la République, parce que le plaisir d'apprendre et le bien-être en classe sont deux piliers de la réussite de tous. L'école de la confiance est une école qui garantit l'égalité des chances, quel que soit son milieu d'origine, en transmettant un socle commun de valeurs et de connaissances. Néanmoins, cette quête fondatrice d'égalité ne doit pas conduire à l'uniformité. L'universalisme républicain a conduit trop longtemps à l'aveuglement ; on n'a pas pris suffisamment e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Vous nous demandez aujourd'hui de nous prononcer sur une loi pour une école de la confiance. Malheureusement, le compte n'y est pas. Votre mesure phare, l'instruction obligatoire dès l'âge de 3 ans, repose en partie sur un mensonge. En effet, comme mon collègue Hetzel l'a souligné avec raison tout à l'heure, dans des pays comme l'Estonie ou la Finlande, parmi les meilleurs du classement du programme international pour le suivi des acquis des élèves – PISA – , l'instruction n'est obligatoire qu'à partir de six ou sept ans. Or nous prenons une direction totalement inverse. Une école de la confiance ? Certainement pas envers les familles : celles qui choisiront de scolariser leurs enfants âgés de 3 à 6 ans à domicile devront être contrôlées, selon vous, au moins une fois par a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Monsieur le ministre, nous aurions pu aborder ce soir de nombreux sujets, comme vous l'avez suggéré à l'ouverture de la séance, et peut-être rétablir certaines vérités au sujet des fermetures de classes. À ce sujet, vous vous abritez derrière un taux d'encadrement mesuré au niveau départemental, prenant en compte le dédoublement des classes de REP – réseau d'éducation prioritaire. Cette approche « macro » ne reflète pas la réalité de l'école dans notre ruralité. Pour certains enfants de grande section de maternelle, le temps quotidien de transport en bus peut excéder deux heures. En outre, les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...rte rien de concret. Il alourdit inutilement et dangereusement la loi par des principes flous et poreux. Qui peut prétendre qu'un enseignant n'est pas engagé ou exemplaire ? Sur quels critères se fondra-t-on pour déterminer s'il l'est ? Il y a là un grand risque pour eux. Je comprends leur colère. Bref, peut mieux faire – doit mieux faire. Monsieur le ministre, vous voilà prévenu : le conseil de classe – ici réuni – sera très exigeant et très sévère.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Comme d'autres ici, je suis issu de l'école de la République. L'article 1er, qui évoque la confiance, m'a fait mal. Mes instituteurs étaient encore appelés les hussards de la République. Très engagés, ils ne comptaient pas leurs heures et organisaient des activités le jeudi – je suis d'un temps où il n'y avait pas classe le jeudi !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Le soir, après la classe, ils nous aidaient à faire nos devoirs et organisaient des activités. Souvent, ils militaient dans les amicales laïques des villes et des villages. Ils étaient des militants engagés. À l'heure actuelle, ces mêmes enseignants seraient engagés en faveur de la défense de l'environnement, considérant qu'il s'agit d'un enjeu essentiel et que l'éducation des enfants devrait les inviter à militer pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson :

J'ai toujours pu m'exprimer dans le cadre syndical, sans jamais mélanger les deux univers. Je suis donc fière de voter cet article de principe, fière d'avoir endossé un costume d'enseignant tout en respectant mon devoir de réserve. J'ai été enseignante dans ma classe, directrice dans mon bureau. Hors de l'école, je pouvais m'exprimer et assumer parallèlement des mandats politiques. Je n'ai jamais mélangé les genres. Je ne serai pas là aujourd'hui si je n'avais pas respecté mon devoir de réserve. Lorsque certains ne le respectent pas, les premiers à en souffrir sont ceux de leurs collègues qui voudraient travailler dans le calme.