Interventions sur "comore"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Les anticolonialistes de longue date sont parfois stupéfaits de ce qu'ils voient : comment est-ce possible ? Nous voici, nous autres anticolonialistes de toujours, en train de polémiquer avec de parfaits amis des Comores. Nous leur disons que nous ne sommes pas d'accord avec eux cette fois-ci.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Mayotte est française, et elle l'est d'une façon si touchante qu'on ne peut que s'en émouvoir. En 1974, la patrie n'avait pas une intention si forte que cela d'accueillir Mayotte – disons les choses comme elles sont, et mon collègue Mansour Kamardine le sait mieux que d'autres. Il a fallu une détermination sans faille de la population pour voter contre l'indépendance que les Comores ont choisie. Quel besoin avait-on, d'ailleurs, de faire revoter les habitants de Mayotte par la suite ? Pourtant, en 1976, on leur a demandé s'ils étaient vraiment bien sûrs de vouloir être français. À cela, ils ont répondu oui, à 99 %. Et je passe sur les autres votes, tantôt pour une raison, tantôt pour une autre. Je crois qu'on a tout demandé aux Mahorais, pour voir si, par hasard, ils n'ava...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...es armés pour leur voyage. C'est à la marine nationale et à elle seule d'exercer le contrôle de ces zones et à déployer la violence, quand hélas il faut le faire. Quant à l'émigration, nous savons tous ce qu'est la pure vérité : la situation n'est pas tenable. Cela fait mal de le dire. Nous préférerions qu'il en aille autrement, mais on ne peut s'en sortir qu'en permettant aux gens de rester aux Comores ou en Afrique et d'y vivre une vie digne. Seulement, lorsqu'ils ont fait le voyage… C'est une situation terrifiante qu'un voyage dans un endroit pareil. Il faut se rendre compte qu'il y a des hauts-fonds sur les deux bords. Et si, précisément, la France est là, c'est parce qu'on a pensé à un moment que ce serait l'avant-poste sur la voie que nous voulions ouvrir, dans les années 1840, vers Mada...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

... – et nous en prenons – est du malheur pour demain. J'espère avoir parlé plus largement que d'un seul point de vue partidaire. Sans doute me reprochera-t-on une fois de plus de m'être écarté du sujet. Peu me chaut. Réellement, je ne me voyais pas faire autrement, compte tenu de l'affection que j'ai pour Mayotte et alors que je connais les histoires tendres qui émaillent son histoire et celle des Comores. Tout le monde a oublié cette pauvre princesse de Mohéli…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

... remercié au préalable Mme la rapporteure, je souhaiterais ajouter quelques mots pour m'assurer qu'on m'a bien compris. Je crois avoir expliqué, pendant vingt-cinq minutes, que la clé du problème de l'immigration était de faire en sorte que les gens puissent rester chez eux. Et j'ai indiqué comment je comptais y parvenir. Je n'ai pas dit que l'île de Mayotte était en état d'accueillir toutes les Comores et l'ensemble des personnes qui ont l'intention d'y venir. Je pense le contraire, comme vous. Si on laissait faire, on aurait un chaos indescriptible. Nous discutons ici des moyens permettant que les choses se déroulent de façon maîtrisée et respectueuse des droits de la personne humaine. Le débat, pour nous, ne pouvait donc pas se limiter à la question de savoir s'il faut quarante-huit heures o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

J'ai écouté avec beaucoup d'attention Jean-Luc Mélenchon, qui a rappelé l'histoire de Mayotte. Néanmoins, l'histoire de ce territoire ne se résume pas à cela ; elle se lit aussi dans le fait que les quatre îles des Comores formaient, à une époque, une nation…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...e déplaçaient d'une île à une autre, se considéraient chez eux et formaient famille avec des Mahorais. Il n'y avait pas une île, d'un côté, et les autres îles, d'un autre côté : on se promenait entre les îles, comme vous le savez pertinemment. C'est d'ailleurs ce qui a posé problème lors de l'instauration du « visa Balladur », qui a été perçu comme un déplacement de population de Mayotte vers les Comores, afin de satisfaire les demandes de la France. C'est une autre facette de l'histoire de Mayotte. La France a considéré que les Mahorais étaient français. Je partage les propos de Jean-Luc Mélenchon : s'ils sont considérés comme tels, il faut qu'ils soient titulaires des mêmes droits et qu'ils disposent des mêmes moyens pour vivre dignement. Je sais que vous ne partagez pas cette analyse mais, p...