Interventions sur "peuple"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

C'est un sujet épineux et, je l'admets, douloureux, que celui dont nous avons à traiter aujourd'hui. Quoi que je puisse dire ensuite, je tiens en préambule à affirmer que les Anglais restent les bienvenus parmi nous, et que la dette de reconnaissance que nous avons à l'égard du peuple anglais pour sa formidable résistance solitaire contre les nazis et pour l'accueil qu'il avait accordé à la France libre n'est pas épuisée. Néanmoins, ce n'est pas des sentiments qu'il faut partir mais des faits – je crois que je paraphrase un homme illustre en disant cela. Nous voici donc devant un Brexit – 650 pages dont nous avons obtenu la traduction en langue française il y a de cela vingt ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...e connais la fable : manipulés par une poignée d'extrémistes racistes, xénophobes et que sais-je encore, dans un moment d'égarement, ils auraient fini par voter contre le maintien dans l'Union… Cela fait fi de traditions qui sont au moins aussi profondes que les sentiments très nobles que vous avez exprimés, mon cher Jean-Louis Bourlanges. Je ne crois pas que ce soit cela. Je crois que le pauvre peuple anglais en a eu par-dessus la tête, comme les Français, d'une Union européenne qui ne lui apporte absolument rien, sinon des motifs supplémentaires de souffrance. Pour l'instant, nous voyons dans notre propre pays ce que cela donne ! Les gens qui n'ont pas compris pourquoi les taxes augmentent à une telle vitesse ne se sont pas rendu compte que, du fait de l'organisation de l'Union européenne, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...toire, les moeurs et les échanges. Voilà la raison pour laquelle je reviens sur l'idée d'une nécessaire conférence des frontières en Europe. Si je l'évoque aujourd'hui, c'est parce que cette question nous revient en pleine figure. Ce n'est pas un problème commercial, ce n'est pas un problème fiscal qui est posé entre l'Irlande du Nord et l'Irlande du Sud : c'est la question de savoir comment des peuples peuvent vivre ensemble, et comment des frontières peuvent les en empêcher ou pas. Cette question des frontières resurgira en bien des régions de l'Europe qui paraissent aujourd'hui, à l'observateur superficiel, extrêmement stables. J'achève. Le Brexit montre aux Français à quel point le Frexit serait une erreur. On ne peut avoir comme ligne politique l'entrée ou la sortie. Pour nous autres Fran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

C'est la raison pour laquelle il faut en changer, et le plus vite sera le mieux. Sinon, vous n'aurez plus d'Europe. Obliger tous les peuples d'Europe à capituler devant une politique qui est absolument contraire aux intérêts de notre pays – une nation jeune, qui a besoin d'investissements et de services public – c'est condamner l'idée européenne elle-même. Mais ce n'est pas le pire – car après tout, ce n'est qu'une idée, et l'on en a vu d'autres être condamnées par l'histoire. Ce qui sera condamné, c'est la paix. Et moi, de cela, je ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...r. Votre projet de loi présente plusieurs manques. Il ne permettra pas de renégocier le traité du Touquet, qui devient caduc, puisque hors cadre, depuis le moment où il a été signé. Il ne réglera pas la question des frontières avec l'Irlande. Il ne règle surtout pas les problèmes humains. Vous nous avez parlé de fiscalité, d'échanges commerciaux, mais vous n'avez en aucun cas parlé des gens, des peuples de Grande-Bretagne, de France et d'Europe. Vous ne nous avez pas parlé, par exemple, du travail détaché, qui pose problème en raison de la lex loci laboris – notion classique en droit international. Vous ne nous avez pas non plus parlé des conditions dans lesquelles les futurs accords seront négociés, qui risquent d'être défavorables aux intérêts français. Vous n'avez pas précisé comment les ar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...cienne majorité comme sous celle-ci. Mais vous avez préféré attendre le dernier moment, attendre d'être dos au mur, pour exiger le droit de légiférer par ordonnances afin de protéger les citoyens français au Royaume-Uni et les citoyens britanniques en France ! Or vous savez que nous ne supportons pas ne serait-ce que l'idée des ordonnances : nous voulons que le Parlement, que les représentants du peuple fassent la loi, eux seuls et personne d'autre. On sait très bien que ce projet de loi ne correspondra pas aux besoins immédiats de nos concitoyens si les événements devaient s'accélérer. Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine soutient cette motion de rejet préalable. Theresa May nous donne encore du temps. Cela ne nous empêche pas, vous le savez bien, madame la ministre, de travailler ...