Interventions sur "britannique"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...prendre ce qu'il en est, et de savoir à quoi nous pouvons éventuellement nous attendre après le Brexit. Nous avions de nombreuses raisons de ne pas aimer l'accord de sortie, mais nous avions avant tout une interrogation essentielle : pourquoi diable les Anglais veulent-ils sortir de l'Union européenne ? Cette question est aujourd'hui occultée. J'ai entendu l'un de nos collègues expliquer que les Britanniques s'étaient prononcés sur la base d'un flot de mensonges et d'ignorances. Supposer que les peuples ne sont pas assez intelligents pour comprendre ce qu'on leur demande reste une solution de facilité pour les gouvernants qui n'obtiennent pas la « bonne réponse ». La vérité, c'est que les Anglais, comme les Français et bien d'autres qui réagissent de manière très différente, ont parfaitement compris...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd, rapporteur de la commission mixte paritaire :

...la campagne qui s'est déroulée au Royaume-Uni. J'y habitais à l'époque, et j'ai entendu alors un responsable politique expliquer qu'il serait super-facile de sortir de l'Union européenne, que ce serait fait en deux coups de cuillers à pot. Il est très clair, aujourd'hui, que ce n'est pas le cas et que c'est au contraire compliqué. Le vote d'hier et la division fondamentale de la classe politique britannique, qui traverse d'ailleurs les appartenances politiques puisqu'elle concerne les travaillistes comme les conservateurs, symbolisent ce que cette question a de très difficile. J'ai également vu et entendu, à la radio et à la télévision, des responsables politiques qui expliquaient qu'en l'espace de quelques semaines, de quelques mois ou de quelques années, le Royaume-Uni signerait des accords de li...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd, rapporteur de la commission mixte paritaire :

C'est là une autre discussion. J'ai été surpris que, dans votre intervention, vous critiquiez le droit européen de la concurrence que propose l'accord. Le dumping, quelle que soit sa forme, est un fléau de la société moderne dont le droit européen de la concurrence nous protège. Si les aciéries françaises sont toujours ouvertes, c'est grâce à ce droit, alors que les aciéries britanniques ne sont pas en grande forme parce que la Grande-Bretagne n'a pas utilisé les outils à sa disposition. Dans cet accord, ce droit de la concurrence était donc essentiel, car il aurait permis de protéger les industries françaises et de parer le danger d'une concurrence entre des entreprises établies de chaque côté de la Manche. Mon objet n'est pas de défendre cet accord. Je dirai cependant qu'il p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru :

Hier soir, le Parlement Britannique a rejeté le projet d'accord de retrait de la Grande-Bretagne présenté par le Premier ministre britannique, Mme Theresa May. Ce vote ne fut qu'une demi-surprise, car tout le monde s'y attendait. Ce qui fut davantage une surprise, c'est la majorité très large qui a rejeté l'accord. Quoi qu'il en soit, ce rejet constitue un pas de plus appuyant l'hypothèse d'un retrait du Royaume-Uni de l'Union eur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

La dernière fois que nous examiné ce texte, la Première ministre britannique décidait de repousser le vote de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne à la Chambre des communes. Quelques semaines plus tard, le vote a eu lieu et, comme mes collègues l'ont rappelé, le résultat est implacable. Comme les Britanniques, leurs élus semblent plus que jamais divisés sur la question du Brexit. Leur vote manifeste d'ailleurs cette division, certains ayant voté contre parce qu'il...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

...i seront menées en vue de compenser les conséquences du Brexit. Mes chers collègues, que l'accord soit ratifié ou non, que la Première ministre reste en poste ou non, qu'un délai avant le retrait soit accordé ou non, notre pays doit pouvoir prendre rapidement des mesures afin d'assurer les contrôles nécessaires, la continuité des échanges et le futur des Français vivant en Grande-Bretagne et des Britanniques présents sur notre sol. Nous ne voterons donc pas la motion de rejet préalable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

.... Tel est le sens politique de cette motion, qui est à l'opposé d'une posture ou d'une quelconque forme d'éloquence tribunitienne superficielle. Les différents points développés par le président Mélenchon révèlent nos divergences d'analyse politique sur les causes, les conséquences et les perspectives pour notre pays et pour l'Union européenne du vote sur le Brexit et de la décision du Parlement britannique. On a évoqué les débats qui ont précédé le référendum. Si vous avez délégitimé l'usage du référendum, madame la ministre, sans doute en raison de motivations très franco-françaises, il nous semble que le fait de demander son avis au peuple est une condition fondamentale de la démocratie et que l'on doit respecter cette parole, pas seulement par des déclarations, mais par des actes. Il est vrai ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...tiendra néanmoins cette motion, car, en fait, ce que nous rejetons, c'est votre façon de faire. Nous la soutiendrons donc pour vous dire : il y en a marre. Alors que nous en avions discuté en commission spéciale – j'ai participé à ces débats, le rapporteur et nos collègues en sont témoins – , alors que vous aviez déclaré, à la tribune, que l'honneur de la France serait de respecter le statut des Britanniques en poste dans la fonction publique française, on nous dit, au détour d'une phrase, que cela ne se fera que s'il y a réciprocité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... eux justifie qu'on veille aussi tard, et nous ne serions pas capables de nous réunir dans l'urgence pour appréhender les questions relatives au Brexit ? S'il vous plaît, respectez-nous ! Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine soutient la motion de rejet préalable, parce que c'est vous qui avez créé la situation d'urgence en ne faisant rien, depuis un an et demi, à la suite du vote des Britanniques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Le Brexit pose, certes, un problème européen, mais il pose également un problème tout à fait britannique. Et il pose, plus généralement, le problème de ces États-nations qui se sont créés au XVIe siècle, qui ont dominé le monde au XIXe siècle, et qui, au XXe et au XXIe siècles, sont devenus des États comme les autres. Alors que, à un moment de son histoire, le peuple anglais a conquis – et un peu asservi – les Écossais ou les Irlandais, ceux-ci se demandent aujourd'hui s'ils doivent encore rester à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique David :

...icycle : par un concours de circonstances dont elle a le secret, l'actualité nous permet de réagir dans un « en même temps » fort à propos. Si, comme le Président de la République l'a souligné, des possibilités demeurent pour éviter ce scénario catastrophe, il serait irresponsable de notre part de jouer, pour des raisons d'affichage politique, avec le quotidien de nos concitoyens et des citoyens britanniques qui vivent en France, de mettre en péril nos entreprises, qui sont souvent des PME, et nos territoires, d'autant que nous avons répondu aux questions majeures qu'ils se posaient par un travail collectif qui a débouché sur une commission mixte paritaire conclusive. S'agissant des agents britanniques titulaires et stagiaires de la fonction publique française, ils seront maintenus dans les conditi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...tre heures le premier vote à la Chambre des communes, et au moment même où nous avions commencé nos discussions dans cet hémicycle, nous apprenions que Mme May reportait ce vote à Westminster. Aujourd'hui, nous sommes réunis pour procéder à la lecture du texte élaboré par la commission mixte paritaire – et donc à la dernière lecture du projet de loi – , quelques heures après le vote du Parlement britannique qui a rejeté l'accord. Autant dire que nous sommes chaque fois rappelés à nos responsabilités comme au caractère parfaitement exceptionnel et unique de notre débat et de la situation politique dans laquelle nous nous trouvons placés les uns comme les autres. Nous avons écouté avec attention les propos du président Mélenchon auxquels le groupe Les Républicains ne peut souscrire – à bien des égar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd, rapporteur de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi habilitant le Gouvernement à prendre par ordonnances les mesures de préparation au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne :

Quelle riche intervention, monsieur le président Mélenchon ! Je vais malheureusement devoir répondre de manière succincte. Je remarque simplement que vous avez oublié, dans votre lecture de l'histoire politique britannique, la lutte contre l'absolutisme de Locke ; que vous avez oublié que le Royaume-Uni a accueilli Marx, et aussi Hugo. En faire un pays contre-révolutionnaire résulte d'une lecture peu précise, ou en tout cas partisane, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru :

… de la part du président Mélenchon, mais la question ne doit peut-être pas être conçue à une si grande hauteur de pensée. Nous devons aujourd'hui tirer les conséquences du retrait de nos amis britanniques de l'Union européenne. Nous ne savons toujours pas, à l'heure où nous discutons, s'il y aura ou non un accord : le vote qui devait avoir lieu demain au Parlement britannique a en effet été reporté. Il serait donc absolument impensable que le Gouvernement ne fixe pas, avec l'accord du Parlement, un certain nombre de règles afin de répondre aux craintes légitimes des particuliers ou des entreprise...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...e européen. Ce contexte est très fluctuant : comme vient de le dire Agnès Firmin Le Bodo, Theresa May a annoncé tout à l'heure qu'elle souhaitait renégocier l'accord avec l'Union européenne. Cela veut dire que les choses sont encore en train de bouger. Nous vous le répéterons tout au long de cette journée : nous pensons qu'il n'était pas nécessaire d'attendre jusqu'à maintenant. Dès le vote des Britanniques, nous savions que nous serions confrontés à une situation particulière : il était possible de prendre des dispositions plus tôt, sous l'ancienne majorité comme sous celle-ci. Mais vous avez préféré attendre le dernier moment, attendre d'être dos au mur, pour exiger le droit de légiférer par ordonnances afin de protéger les citoyens français au Royaume-Uni et les citoyens britanniques en France !...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Lebec :

...ombre d'entreprises : toutes m'ont fait part de leur inquiétude quant à l'avenir des relations entre l'Union européenne et le Royaume-Uni. Des mesures ont déjà été prises : je pense notamment au recrutement de 700 douaniers supplémentaires. Avec ce texte, nous pourrons aller plus loin en nous attaquant à un certain nombre de sujets sensibles, notamment la situation des ressortissants français et britanniques résidant sur le territoire de l'autre pays, l'ouverture des droits, la circulation des marchandises, la gestion des ports ou des tunnels. Compte tenu du report du vote annoncé par Theresa May, une nouvelle partie va s'engager dans les prochains jours entre les parlementaires du Royaume-Uni. Nous refusons d'être inactifs face à l'incertitude britannique : aussi voterons-nous contre cette motion ...