Interventions sur "brexit"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

... à cette heure, le seul moyen dont nous disposions pour maintenir l'expression de notre opposition aux principes qui fondent les traités européens. Quoi qu'il en soit, madame la ministre, soyez assurée que nous avons apprécié la qualité du point d'étape que vous venez de présenter. Il nous permet de comprendre ce qu'il en est, et de savoir à quoi nous pouvons éventuellement nous attendre après le Brexit. Nous avions de nombreuses raisons de ne pas aimer l'accord de sortie, mais nous avions avant tout une interrogation essentielle : pourquoi diable les Anglais veulent-ils sortir de l'Union européenne ? Cette question est aujourd'hui occultée. J'ai entendu l'un de nos collègues expliquer que les Britanniques s'étaient prononcés sur la base d'un flot de mensonges et d'ignorances. Supposer que les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd, rapporteur de la commission mixte paritaire :

...e. Or des responsables politiques se sont également rendus dans tout le pays en expliquant que la totalité de la contribution européenne du Royaume-Uni serait affectée au NHS. Les hôpitaux britanniques attendent toujours cet argent ! Une série d'inexactitudes a donc joué un rôle dans la décision du peuple britannique. Néanmoins, on aurait tort de penser qu'aucun enseignement ne peut être tiré du Brexit. Sur ce point, je partage votre point de vue, et c'est même l'une des raisons qui m'ont amené à m'engager en politique derrière un candidat à la Présidence de la République qui proposait une nouvelle vision pour l'Europe et faisait des propositions concrètes pour aider nos concitoyens. Je pense par exemple au rapport que j'ai écrit récemment proposant que l'assurance chômage universelle puisse ê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

La dernière fois que nous examiné ce texte, la Première ministre britannique décidait de repousser le vote de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne à la Chambre des communes. Quelques semaines plus tard, le vote a eu lieu et, comme mes collègues l'ont rappelé, le résultat est implacable. Comme les Britanniques, leurs élus semblent plus que jamais divisés sur la question du Brexit. Leur vote manifeste d'ailleurs cette division, certains ayant voté contre parce qu'ils sont pour le maintien des Britanniques dans l'Union européenne – je pense aux Écossais et à certains députés travaillistes ou conservateurs – tandis que d'autres ont voté contre, car ils souhaitent un Brexit encore plus dur. Le vote de confiance, qui doit intervenir aujourd'hui, fait peser une incertitude supp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

...du groupe Socialistes et apparentés se justifie donc, même si le recours aux ordonnances n'est pas, ainsi que je l'ai dit à plusieurs reprises, la méthode que nous préférons, et que nous avons émis des réserves sur le fond. Nous aurions pu aussi nous pencher sur ce texte plus tôt afin de prendre davantage de temps pour encadrer les actions qui seront menées en vue de compenser les conséquences du Brexit. Mes chers collègues, que l'accord soit ratifié ou non, que la Première ministre reste en poste ou non, qu'un délai avant le retrait soit accordé ou non, notre pays doit pouvoir prendre rapidement des mesures afin d'assurer les contrôles nécessaires, la continuité des échanges et le futur des Français vivant en Grande-Bretagne et des Britanniques présents sur notre sol. Nous ne voterons donc pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...'Union européenne comme sur notre pays. Tel est le sens politique de cette motion, qui est à l'opposé d'une posture ou d'une quelconque forme d'éloquence tribunitienne superficielle. Les différents points développés par le président Mélenchon révèlent nos divergences d'analyse politique sur les causes, les conséquences et les perspectives pour notre pays et pour l'Union européenne du vote sur le Brexit et de la décision du Parlement britannique. On a évoqué les débats qui ont précédé le référendum. Si vous avez délégitimé l'usage du référendum, madame la ministre, sans doute en raison de motivations très franco-françaises, il nous semble que le fait de demander son avis au peuple est une condition fondamentale de la démocratie et que l'on doit respecter cette parole, pas seulement par des décl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...avers les ordonnances, les pleins pouvoirs au Gouvernement. Nous ne l'acceptons pas : donnez donc plutôt les pouvoirs au Parlement ! Vous savez nous faire travailler la nuit, jusqu'à quatre heures du matin, sur des textes dont on se demande bien ce qui en eux justifie qu'on veille aussi tard, et nous ne serions pas capables de nous réunir dans l'urgence pour appréhender les questions relatives au Brexit ? S'il vous plaît, respectez-nous ! Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine soutient la motion de rejet préalable, parce que c'est vous qui avez créé la situation d'urgence en ne faisant rien, depuis un an et demi, à la suite du vote des Britanniques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Le Brexit pose, certes, un problème européen, mais il pose également un problème tout à fait britannique. Et il pose, plus généralement, le problème de ces États-nations qui se sont créés au XVIe siècle, qui ont dominé le monde au XIXe siècle, et qui, au XXe et au XXIe siècles, sont devenus des États comme les autres. Alors que, à un moment de son histoire, le peuple anglais a conquis – et un peu asservi ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...nt les bienvenus parmi nous, et que la dette de reconnaissance que nous avons à l'égard du peuple anglais pour sa formidable résistance solitaire contre les nazis et pour l'accueil qu'il avait accordé à la France libre n'est pas épuisée. Néanmoins, ce n'est pas des sentiments qu'il faut partir mais des faits – je crois que je paraphrase un homme illustre en disant cela. Nous voici donc devant un Brexit – 650 pages dont nous avons obtenu la traduction en langue française il y a de cela vingt jours et auxquelles nous avons réagi en proposant une série d'amendements au texte d'aujourd'hui qui, pour une bonne part, ont été retoqués. Ils ne seront donc pas examinés alors que nous pensons qu'ils devraient l'être, puisqu'ils traitent de sujets directement liés à cette affaire de Brexit tels que la dou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...re militaire, sur des missiles et sur combien d'autres sujets de cette importance, comme le porte-avions que nous aurions éventuellement construit avec eux. Mais de tout cela, nulle trace ! Je ne vous en fais pas le reproche, monsieur le rapporteur et monsieur le président de la commission spéciale, mais je le dis parce que cela participe de la nouvelle réalité dans laquelle nous entrons avec le Brexit. Après avoir dit cela, il faut prendre du recul sur deux points de l'histoire. D'abord, il faut se demander pourquoi les Anglais n'ont pas voulu rester dans l'Union européenne. Je connais la fable : manipulés par une poignée d'extrémistes racistes, xénophobes et que sais-je encore, dans un moment d'égarement, ils auraient fini par voter contre le maintien dans l'Union… Cela fait fi de tradition...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...me commercial, ce n'est pas un problème fiscal qui est posé entre l'Irlande du Nord et l'Irlande du Sud : c'est la question de savoir comment des peuples peuvent vivre ensemble, et comment des frontières peuvent les en empêcher ou pas. Cette question des frontières resurgira en bien des régions de l'Europe qui paraissent aujourd'hui, à l'observateur superficiel, extrêmement stables. J'achève. Le Brexit montre aux Français à quel point le Frexit serait une erreur. On ne peut avoir comme ligne politique l'entrée ou la sortie. Pour nous autres Français, sans lesquels il n'y a pas d'Europe, pour nous autres Français, qui sommes la deuxième puissance économique du continent, qui sommes des Latins, comme le sont les citoyens de la troisième puissance économique du continent, les Italiens, et ceux de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière :

M. Mélenchon nous a présenté, avec beaucoup d'emphase, sa conception de l'Europe. Il y aurait beaucoup à dire, mais il se trompe malheureusement de débat : là n'est pas, aujourd'hui, la question. La question dont nous sommes saisis, c'est de savoir si nous autorisons le Gouvernement à prendre par ordonnances des mesures urgentes et pratiques qui permettront de faire face à un Brexit sans accord. Certes, le projet de loi est imparfait, et dans un instant le groupe Les Républicains défendra une motion de renvoi en commission pour en combler les lacunes et pour l'approfondir. En revanche, nous ne remettons pas en cause l'utilité de ce projet de loi qui nous semble évidemment indispensable. Nous voterons donc contre cette motion de rejet préalable.