Interventions sur "volume"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

.... Nous souhaitons supprimer cet article, cher collègue Terlier, car il va clairement dans le mauvais sens. Je n'ai pas besoin d'être rassuré, je ne suis pas un enfant, je n'ai besoin ni de pédagogie ni de tout le verbiage que vous utilisez sur les plateaux de télévision et qui révulse les Françaises et les Français. Vous dites qu'il n'y aura une spécialisation que pour les contentieux de faible volume, mais c'est bien là toute la différence entre nous : il faut partir du plus petit dénominateur commun, de celui qui sera potentiellement le plus éloigné de la justice. Et c'est à partir de là qu'il faut construire notre maillage, et le service public que l'on rend. Vous, vous prenez les choses à l'envers et vous vous dites que, pour tel problème, nos concitoyens pourront prendre leur voiture et f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...alinéa 26 de l'article 53 vous contredit : lorsqu'il existe plusieurs tribunaux judiciaires dans un même département – en Seine-Maritime, Le Havre, Dieppe et Rouen par exemple – , l'un d'entre eux peut être spécialement désigné par décret pour connaître seul, dans l'ensemble de ce département, d'un certain nombre de contentieux dont vous dressez une liste. Vous oubliez au passage, pour évoquer le volume des affaires concernées et la technicité de ces matières, les amendements que nous avons proposés concernant la faible volumétrie et la haute technicité, deux adjectifs qui ne sont pas neutres pour garantir nos tribunaux. J'ai une proposition honnête à vous soumettre. D'ici à la seconde lecture, que l'ensemble des conseils de juridictions qui regroupent les membres de la communauté judiciaire et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...ez faire. Qui plus est, la spécialisation dont vous parlez aura lieu, car elle sera dans l'intérêt des présidents de cour d'appel ou de tribunal, qui sont aussi des gestionnaires : ils procéderont à cette spécialisation pour des raisons de coût. Et ne me dites pas que lorsque les tribunaux seront spécialisés, le justiciable n'aura pas à traverser le territoire ! Certes, cela concernera un faible volume d'affaires. Mais comme d'habitude, on se fiche des 3 ou 4 % qui restent sur le côté. Circulez, il n'y a rien à voir ! Ou plutôt, dans le cas présent : circulez, cela va vous coûter plus cher ! Oui, il y aura des spécialisations. Oui, les tribunaux seront plus éloignés. Telle est la vérité, au minimum. Car on peut craindre tout le reste, notamment des fermetures supplémentaires de tribunaux, mais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Je reviens sur les propos tenus par Mme la rapporteure et Mme la ministre. Contrairement à l'intervenant précédent, je pense que Mme la ministre décrit les choses telles qu'elles vont se passer. Vous avez précisé très clairement, madame la ministre, qu'une forme de spécialisation pourrait se faire, en tenant compte non seulement du volume des affaires – contrairement à ce qu'a indiqué Mme la rapporteure – , mais aussi de la technicité des matières. Je peux d'ailleurs le comprendre s'agissant de certains domaines. Par exemple, j'avais été interpellé par des chefs d'entreprise, notamment par des couteliers thiernois, à propos du code de la propriété intellectuelle, dont le maniement exige une très forte maîtrise technique. Toutefoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...e l'importance de tel ou tel tribunal et, à terme, de provoquer leur disparition. En outre, cette spécialisation à l'échelle départementale obéit à une procédure particulièrement complexe. Comme l'a indiqué tout à l'heure Mme la rapporteure, vous prévoyez de regrouper au sein de ces juridictions des contentieux de niche, madame la ministre. Or, par définition, ceux-ci portent sur de très faibles volumes et des matières restreintes. Une telle spécialisation ne présente donc aucun intérêt en matière d'amélioration de l'efficacité de notre justice. Bien au contraire, elle sera source de complexité pour le justiciable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Savignat :

Cet amendement tend à modifier l'alinéa 27 en précisant que les critères pour une spécialisation sont le « très faible » volume des affaires concernées et la « haute » technicité juridique. Nous ne faisons là que reprendre les propos que vous avez tenus tout à l'heure, madame la garde des sceaux, puisque vous nous avez assurés que les spécialisations ne concerneraient que des matières d'une haute technicité, nécessitant une parfaite connaissance du sujet par les magistrats, et pour lesquelles le volume de contentieux ser...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...au sein d'une même juridiction. Dans les départements dans lesquels plusieurs TGI sont implantés, la désignation de l'un d'eux par décret pour traiter de contentieux déterminés, qu'ils soient civils ou pénaux, sera faite à partir d'une liste de contentieux limitativement fixée par décret en Conseil d'État et respectant, s'agissant des délits, des critères législatifs liés à la collégialité et au volume d'affaires. Cet amendement tend à préciser ces critères : des contentieux à haute spécificité juridique et à très faible volumétrie. Mme la ministre nous a dit tout à l'heure que tel serait le cas : nous la prenons donc au mot.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Vatin :

De la même façon, je souhaite inscrire dans le texte que les critères sont le très faible volume des affaires concernées et la haute technicité juridique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Savignat :

Je n'ai pas compris, madame la ministre. Pourquoi technicité impliquerait-elle faible volume ? Le contentieux du crédit à la consommation est d'une grande technicité – il nécessite une parfaite connaissance du code de la consommation, du code de procédure civile et du code civil – , mais aussi d'un très grand volume dans les tribunaux d'instance. Voilà pourquoi nous sommes inquiets ! En apportant la précision que nous vous demandons, nous aurons la garantie que ce texte ne sera pas déto...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...rd exprimer ma déception : lors des discussions en commission, j'avais eu le sentiment qu'un tel amendement – qui serait de nature à nous rassurer – pourrait prospérer. La communauté judiciaire avait eu la même impression. Je ne comprends pas pourquoi ce n'est plus d'actualité. Tel qu'il est rédigé, le texte dispose que la liste des matières civiles concernée est déterminée « en tenant compte du volume des affaires concernées et de la technicité de ces matières ». Nul ne sait si le volume est faible ou important, si la technicité est haute ou basse. Voilà pourquoi nous vous proposons cette précision. Le droit de l'urbanisme est très technique, mais les volumes, dans certains territoires, peuvent être très importants. Encore une fois, pourquoi ne pas accepter ces amendements ? Ce refus, c'est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

Nous nous doutons bien que nous ne vous convaincrons pas, mais tout de même ! Le volume et la technicité ne sont pas qualifiés dans le texte. La conjonction de coordination laisse entendre que vous apprécierez les deux critères ensemble. Mais il faut qualifier le volume ! Sinon, vous pourrez, ou un autre garde des sceaux pourra, instaurer une spécialisation en matière de crédit à la consommation.