Interventions sur "médicale"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

En effet, cher Mansour Kamardine ! Vous évoquez tout ce que vous avez fait pour la santé des Français, mais on se rend bien compte que ça ne suffit pas. Le problème aujourd'hui, pour beaucoup, est l'accès aux soins et la désertification médicale. Avec 53 millions d'euros, on pourrait faire énormément de choses pour nos concitoyens, notamment pour les plus âgés d'entre eux. Je voudrais vous poser deux questions très concrètes, madame la ministre. Premièrement, vous dites que l'AME prend en charge des dépenses d'urgence. Si, comme c'était le cas à l'origine, elle ne permettait que de faire face à ce type de dépenses, par exemple dans le c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...ire. Ce qui nous séparera, c'est que nous ne mènerons pas de batailles opposant les pauvres entre eux. Nous aidons les pauvres et voulons qu'ils s'élèvent, qu'ils sachent d'où vient la merde qui leur tombe dessus. En l'occurrence, dans le domaine de la santé, on peut évoquer les dividendes versés par Sanofi : 6 milliards d'euros sur une seule année, ce qui équivaut à dix fois le budget de l'aide médicale d'État ! Voilà ce qu'on pourrait gratter, redonner aux Français pour qu'ils vivent mieux et bénéficient d'une meilleure prise en charge de leurs dépenses de santé, sans qu'ils aient à chercher plus misérables qu'eux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...otamment pour lever leurs patients. Certains d'entre eux sont aussi cassés par ces troubles du muscle et du squelette, qui concernent aujourd'hui près de 80 % de l'ensemble des maladies professionnelles. Bien qu'ils soient en augmentation, on ne parle pas des TMS. Je souhaite donc que l'on isole 15 millions d'euros pour ces pathologies. Il ne paraît pas illégitime d'extraire ces sommes de l'aide médicale d'État, qui représente 1 milliard, et de les allouer à celles et ceux qui travaillent dur et connaissent des difficultés liées aux troubles du muscle et du squelette. Sans intenter de procès aux entreprises, dont les investissements permettent des avancées, investissons à notre tour. Le sujet des TMS reste considérable pour nombre de nos concitoyens, et il paraît nécessaire d'allouer 15 millions...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

La commission n'ayant pas examiné cet amendement, je ne pourrai que donner un avis à titre personnel. La mission « Santé » comporte deux programmes – « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » et « Protection maladie », qui traite de l'aide médicale de l'État, un crédit non pilotable et déjà sous-budgétisé, comme j'ai eu l'occasion de le faire remarquer. Je regrette en effet que les crédits du programme « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins », qui ont connu une baisse de près de 40 % entre 2013 et 2017, continuent de diminuer. Nous devons combattre la baisse des crédits alloués à la prévention. Tout le monde, en effet, convient...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Tout en regrettant que la levée de gage ne soit pas possible, je donne un avis défavorable à l'amendement de M. Le Fur, car je ne veux pas accroître la sous-budgétisation du programme 183, qui traite notamment de l'aide médicale de l'État.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Les visites médicales constituent un dysfonctionnement majeur de notre système de santé. Actuellement, les professionnels du médicament reçoivent des visiteurs médicaux, sortes de commerciaux chargés officiellement d'informer les professionnels de santé pour leur vendre des médicaments et autres produits. Le problème, vous le devinez, chers collègues, est que ces visiteurs médicaux sont d'autant plus partiaux qu'ils...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Cet amendement, que la commission n'a pas pu examiner, vise à créer un programme « Information médicale » doté de 10 millions d'euros. Il s'agit de supprimer les visiteurs médicaux et de créer un organisme d'information sur le médicament, qui bénéficierait de 10 millions d'euros, c'est-à-dire de transformer le métier actuel des visiteurs médicaux, qui s'apparente à celui d'un commercial, en un métier d'informateur, destiné à répondre aux questions qui pourraient être posées. La publicité médicale ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Face à la désertification médicale, aux délais de rendez-vous scandaleusement longs, aux pénuries de spécialistes et plus généralement à toutes les inégalités d'accès à la santé, les mesures incitatives de ces dernières années ont toutes échoué. Les communes rurales sont les plus touchées, mais les périphéries des grandes villes ne sont pas épargnées : c'est ce qu'ont montré nos collègues Alexandre Freschi et Philippe Vigier dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...examen de cette même mission « Santé », consacré une partie de mon rapport à cette question, sous l'angle de la prévention de l'obésité. Nous devons nous montrer très vigilants. Si l'idée de renforcer la prévention ne peut donc que recueillir l'assentiment général, je suis un petit peu gênée. Monsieur Isaac-Sibille, vous proposez de puiser ces 10 millions d'euros dans le budget consacré à l'aide médicale de l'État, déjà sous-budgétisée. Monsieur Aviragnet, vous les prenez dans le budget déjà alloué à la prévention ; là encore, soyons vigilants : ces crédits ont déjà beaucoup diminué. En effet, les opérateurs consomment une partie importante des crédits de ce programme. Les agences ont pris leur part dans la politique de maîtrise des dépenses publiques, ce qui est une excellente chose ; mais quan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Vainqueur-Christophe, rapporteure pour avis de la commission des affaires sociales :

..., les populations des Antilles, de la Guyane et de la Martinique sont encore sous le choc du chlordécone. Lorsque nous avons entendu parler du chlordécone pour la première fois, nous étions loin d'imaginer ses conséquences sanitaires désastreuses pour nos territoires. Même si j'ai entendu qu'un plan de 10 millions d'euros avait été élaboré, il est important que vous nous assuriez que cette étude médicale sur les conséquences de l'émanation de ces gaz toxiques soit véritablement menée. Ces gaz empoisonnent le littoral, comme vous avez pu le constater sur place, madame la ministre. Nous sommes parfois obligés de déplacer les habitants des côtes pour les soustraire à ces émanations. Cette étude doit très vite commencer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Cet amendement propose de créer un nouveau programme, intitulé « Souveraineté pharmaceutique », auquel est attribué 1 euro. Il s'agit purement et simplement de socialiser l'industrie pharmaceutique, la recherche biomédicale et la production de médicaments. Si je comprends et partage votre inquiétude face à la multiplication des scandales sanitaires et aux pénuries de médicaments, de plus en plus répandues, je pense que le rôle de la puissance publique est de contribuer à la pérennité d'un environnement économique stable pour les personnes expertes dans la création des médicaments, notamment en réglementant les labo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Je reviens à l'amendement précédent, dans lequel, madame la rapporteure, il est question de réduire non pas le budget de l'aide médicale de l'État, mais celui de la prévention. Il me semblait important de rappeler qu'une telle mesure n'a jamais été dans les projets du groupe Socialistes.