Interventions sur "taxe"

22 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Pichereau :

...ent des mêmes avantages que les véhicules utilitaires classiques. Ils sont très utiles à nombreux cadres, de nombreux commerciaux, qui font énormément de kilomètres et ont besoin de transporter de la marchandise ou certains produits. Néanmoins, il existe un biais en ce qui concerne des véhicules de luxe transformés en dérivés VP, lesquels ne sont assujettis ni à la TVA, ni au malus, ni à la TVS – taxe sur les véhicules de société. Il convient de lutter contre cette fraude difficilement détectable. C'est pourquoi je propose que l'on exclue de l'assiette de l'exonération de la TVS les véhicules dérivés VP de plus de neuf chevaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Monsieur le ministre, nous voudrions appeler votre attention sur le problème de la taxe sur les véhicules de société, dont les recettes – un peu plus de 600 millions d'euros – abondent, conformément à l'annexe 4 du PLFSS, la branche famille. Cette taxe, qui constitue une forme de malus, varie en fonction des émissions de CO2. Or le barème n'ayant pas évolué depuis de nombreuses années, son montant augmente mécaniquement du fait de l'application d'un nouveau protocole de test qui con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam :

...de 4 % existant entre les résultats obtenus avec l'ancienne et la nouvelle norme. Si cette disposition s'applique à l'acquisition d'un véhicule par les particuliers, la situation n'a pas été modifiée pour les flottes de véhicules achetés par les entreprises. Or les flottes d'entreprise représentent 50 % des immatriculations de voitures en France. L'amendement vise donc à modifier le calcul de la taxe sur les véhicules de société pour prendre en compte le passage de l'ancienne à la nouvelle norme, comme cela a été fait pour les véhicules particuliers ; il tient compte de l'écart de 6 % entre les résultats obtenus avec les deux normes. Je rappelle que, dans le cadre du contrat stratégique de la filière automobile, signé le 21 mai 2018, l'État a pris l'engagement d'assurer la neutralité fiscale ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

... propose donc de le retirer. Monsieur Da Silva, vous soulevez avec ténacité une vraie question : si l'on fait le choix d'un véhicule électrique et non d'un véhicule polluant, le prix du premier étant plus élevé que celui du second, on supportera une TVS plus élevée. Il est vrai que, dans le cadre de la transition écologique, il est illogique de demander aux gens de se sacrifier en payant plus de taxes pour l'achat d'un véhicule propre. Il me semble nécessaire de continuer travailler sur ce sujet. Comme nous nous y étions engagés en commission, nous avons eu plusieurs échanges avec le Gouvernement. J'ai perçu une réelle volonté de réviser le barème de la taxe – sujet qui ne relève probablement pas, d'ailleurs, de ce texte de loi. Si, toutefois, nous décidions du contraire, et si nos travaux a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAudrey Dufeu :

L'amendement que je souhaite vous présenter vise à instaurer une taxe sur les produits dérivés faisant référence à un produit alcoolique. Pourquoi une telle taxe ? Parce que dès le plus jeune âge, les enfants sont imprégnés par des univers qui font référence quotidiennement et insidieusement à l'alcool. Il s'agit de shampooings, de savons, de bougies ou encore de bonbons – je pense aux gels douche ou aux bonbons « Mojito ». Un enfant qui se sera douché toute sa je...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Madame Dufeu Schubert, je vous remercie d'avoir mis la lumière sur ce problème. Il est vrai que des produits utilisent l'image de l'alcool pour se vendre auprès des plus jeunes, ce qui peut influencer leur consommation plus tard. Vous avez cité les bonbons au goût de mojito, j'avais moi-même brandi en commission, lors de la discussion sur la taxe soda, une boisson « Mojito light », qui contenait douze ou treize grammes de sucre pour 100 millilitres et qui cumulait donc tous les inconvénients, un nom d'alcool et plein de sucres. C'est donc un vrai sujet. Le concept de taxe n'est pas cher à cette majorité, et son élaboration dans ce domaine soulèverait la question de la référence alcoolique retenue pour dresser la liste des produits taxés....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

J'avais présenté cet amendement en commission des affaires sociales, où il avait reçu un avis défavorable. Je souhaitais vraiment le présenter à nouveau en séance, parce que, sur ces bancs, nous connaissons tous des exemples de jeunes adolescents qui s'alcoolisent avec des boissons peu chères et de mauvaise qualité. Leur prix est faible, car elles échappent à la fameuse taxe sur les prémix, qui s'élève à 11 euros par décilitre d'alcool pur et qui s'applique depuis 2004 aux spiritueux – un prémix étant une boisson pré-mélangée à base de spiritueux. La taxe a fait chuter les ventes de ces boissons, et les industriels de l'alcool se sont reportés sur le vin et la bière, qui n'entraient pas dans son champ. Les vins utilisés viennent souvent de l'étranger et sont de mauva...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

Mon amendement est identique. Les « prémix », « alcopops », ou autre « coolers », ces boissons mélangeant un alcool fort et un soda, masquent la dangerosité de l'alcool et leur forte teneur en sucre derrière un packaging festif, coloré et racoleur, conçu pour attirer les jeunes. Pour des raisons de santé publique et de prévention, le présent amendement propose d'étendre la taxe sur les prémix aux boissons aromatisées à base de vin, les vinipops.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...e vin sans en être, inciterait à la consommation d'alcool. Au demeurant, c'est tout le problème de ce qu'il m'est arrivé d'appeler « oenolégislatisme » à l'Assemblée nationale, soit la difficulté que nous éprouvons à appréhender certains alcools pour ce qu'ils sont et par rapport à d'autres boissons. Le sujet des prémix est donc complexe. Lors de l'élaboration du montage juridique encadrant la « taxe prémix », certaines boissons alcoolisées telles que le vin en général avaient été intégrées dans son champ d'application, mais pas des boissons telles que le cidre et les vins IGP ou AOC, ce qui avait été un peu délicat s'agissant de sa constitutionnalité. Nos collègues Razzy Hammadi et Véronique Louwagie ont d'ailleurs publié un rapport d'information démontrant que la réflexion juridique sur ce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Je prends note du fait que Mme la ministre se dit prête à travailler sur le sujet. Monsieur le rapporteur général, le sujet est certes complexe, mais moins que vous ne le suggérez. La loi Bur prévoit trois conditions permettant d'échapper à la « taxe prémix », mais frappe tous les spiritueux – c'est pourquoi les ventes se sont effondrées. Les vins aromatisés ont toutefois été exclus de son champ d'application en 2004, et les industriels de l'alcool ont exploité ce biais. Je comprends la position de la commission mais maintiens l'amendement, car il s'agit d'un vrai sujet. Je prends note que Mme la ministre compte travailler dessus. On ne peut...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet, rapporteur pour avis de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je retire l'amendement no 232. Madame la ministre, je ne doute absolument pas de la sincérité de votre engagement et de votre conviction, que je connais. Nous savons bien qu'il faudra trouver des solutions. Nous ne pouvons laisser perdurer la situation actuelle, même si je conçois que ce n'est pas facile. Certes, il est logique de moins taxer des boissons qui comportent moins d'alcool que d'autres. Néanmoins, il ne l'est pas moins, à mes yeux, de taxer ce qui est caché. Avec des boissons comme le vin, on sait à quoi s'en tenir ; s'agissant de ce type de boissons, leur caractère alcoolique est sournoisement dissimulé. À ce titre, elles méritent d'être taxées. Ce que je trouve un peu étrange – mais sans doute mon information est-elle ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMax Mathiasin :

...tes de l'alcool sur la santé publique sont plus importants outre-mer qu'en métropole. Il y a bien néanmoins un problème. Mais je dois rappeler ici que, qu'on le veuille ou non, nous vivons toujours une monoculture de la canne à sucre. Nous avons six distilleries en Guadeloupe, à peu près autant en Martinique. Cette filière représente 15 000 emplois. Si nous multiplions par sept, brutalement, les taxes sur le rhum, nous risquons de causer la perte de cette production locale, pourtant réputée dans le monde entier. J'estime donc qu'il faut raison garder. Des études sont en cours. Les producteurs que nous avons rencontrés sont d'accord pour travailler avec le Gouvernement afin d'aller vers la mise en place d'un fonds qui financerait la prévention et les soins. C'est la raison pour laquelle nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

... diagnostic pour troubles causés par l'alcoolisation foetale durant la période néonatale. Quant à ceux qui ne sont pas diagnostiqués, et qui sont en échec scolaire pour des raisons que personne ne comprend – sauf la maman – , on n'en connaît pas le nombre. Je viens donc vous demander l'application du droit commun. Il ne s'agit pas de quelque 600 euros par hectolitre. Il s'agit de faire payer une taxe de 2,74 euros par litre d'un alcool qui titre 49 degrés ! Ce que nous demandons, c'est simplement que la cotisation de sécurité sociale sur les spiritueux soit la même sur tout le territoire français, alors qu'elle n'est aujourd'hui que de 4 centimes par litre dans les outre-mer. L'ensemble de la fiscalité exceptionnelle à l'exportation serait maintenue. Il n'y aura donc pas de conséquences sur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Madame la ministre, après nos échanges de l'année dernière, voici une occasion toute trouvée de vous reparler du tabac. Il s'agit en l'occurrence de réduire le risque de contentieux qui se présente lorsque la taxe sur le chiffre d'affaires des distributeurs est répercutée sur les fabricants. En faisant supporter le paiement de la fiscalité non plus aux distributeurs, mais aux fabricants de tabac, nous pourrions mieux garantir les moyens dédiés à la lutte contre le tabagisme dans le cadre du fonds de lutte contre les addictions liées aux substances psychoactives créé par l'article 38 du PLFSS. En outre, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Cet amendement, que j'avais déjà présenté l'année dernière, concerne la taxe sur le chiffre d'affaires des distributeurs de tabac. Il est toujours délicat d'aborder la fiscalité sur le tabac, surtout lorsque l'on soutient par ailleurs les initiatives relatives à la prévention sanitaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Créée il y a peu dans une optique de prévention sanitaire, la taxe a été détournée par l'organisme de distribution des cigarettes, cigares et cigarillos, Logista, en la faisant porter sur le chiffre d'affaires. Ainsi, les cigarettes, bien que trente-sept fois plus nombreuses à être distribuées et fumées que les cigares et cigarillos, ne cotisent que sept fois plus, l'assiette de la taxe étant le chiffre d'affaires et non le volume de produits consommés. La prév...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Pour compléter les propos de mon collègue, il s'agit de rectifier l'erreur consistant à fonder une taxe non pas sur le volume, mais sur le prix. En effet, le risque lié au tabagisme augmente en fonction du volume de tabac fumé, non du prix de celui-ci. J'en profite pour interroger M. le ministre, qui a mené avec les buralistes un gros travail sur le plan destiné à permettre à ces commerces de proximité de faire face aux difficultés consécutives aux augmentations de tarif. Monsieur le ministre, él...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...e j'ai publiées depuis plus d'un an sur la politique en matière de consommation de tabac. Je suis très catégorique sur la politique que nous devons mener. Nous devons être logiques. La réponse de M. le ministre a au moins le mérite d'être claire : on ne change pas une fiscalité qui semble tenir. Avant le vote dont l'issue ne fait pas de doute, je rappelle que, selon les estimations, en 2020, la taxe Logista s'élèvera à 1,70 euro pour un paquet de vingt cigarettes et à 10,19 euros pour un paquet de vingt cigares. Lorsque nous l'avons votée en 2016 – j'étais déjà député – , cette taxe avait vocation à agir sur l'impact sanitaire du tabac ; elle est complètement détournée aujourd'hui. Le rapport est d'un à dix selon le type de tabac. On pourrait rétablir un certain équilibre dans la taxation. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...Le nombre de cas de diabète a doublé entre 2006 et 2013. Véritable poison lorsqu'elles sont consommées régulièrement, ces boissons au faible prix et au taux de calories élevé n'apportent pas la sensation de satiété. Elles sont bues pendant et entre les repas. Les mesures adoptées sont inefficaces. Selon Claire Desforges, chargée d'affaires publiques à la Fédération française des diabétiques, la taxe sur les sodas n'est pas dissuasive ; les mentions légales dans les publicités sont trop rapides ou trop petites pour avoir un effet significatif. Banaliser la consommation des boissons sucrées et tolérer des publicités trompeuses et omniprésentes dans l'espace public, c'est se rendre complice d'une grave atteinte à la santé publique. Comme pour le tabac en 1976, il est de notre responsabilité d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Cet amendement me permet de revenir un instant sur ce qu'il est convenu d'appeler la taxe soda, dont une nouvelle version a été votée l'année dernière, à la faveur d'un amendement signé par la totalité des groupes politiques à l'exception du vôtre, madame Fiat. Nous ne disposons pas encore d'évaluation sur le rendement de cette taxe qui s'applique depuis le 1er juillet 2018, mais nous savons qu'elle porte déjà ses fruits. En effet, la plupart des producteurs ont réduit de 40 à 70 % –...