Interventions sur "motion de censure"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Nous n'accepterons jamais que le Président de la République se comporte comme s'il était propriétaire de l'État. Nous n'accepterons jamais qu'Emmanuel Macron confonde son parti et les institutions de la République. Nous n'accepterons jamais qu'un système de pouvoir personnel dévoie la Ve République et la transforme en principat. En votant cette motion de censure, nous nous engageons à défendre les libertés des Français, pour que vive la République et que vive la France !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

Vous parlez au Gouvernement pour atteindre le Président. Vous présentez une motion de censure, non sur une politique, mais sur un soupçon et des suppositions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Monsieur le Premier ministre, la motion de censure déposée par le groupe Les Républicains est légitime. L'affaire Benalla est d'abord une affaire grave. Les coups portés, la violence, les délires d'un observateur qui renonce à toute mesure et à toute retenue pour devenir l'acteur principal d'un passage à tabac public, les images vues par le monde entier : tout cela est grave, de même que les attributs de police – le brassard, le poste de radio e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

La justice et la presse continueront à faire éclater la vérité. Nous, socialistes, n'avons jamais demandé des têtes. Nous n'avons exigé qu'une seule chose : que la vérité éclate et que les parlementaires et les juges puissent découvrir la réalité des faits. C'est ce que nous avons demandé, c'est ce qui nous a été refusé. Comme je le disais au début de mon intervention, cette motion de censure est légitime. Pour autant, nous ne la voterons pas, car le but d'une motion de censure est de faire tomber un gouvernement pour le remplacer par une nouvelle majorité. Or, dans le cas présent, ce n'est ni notre objectif, ni celui des Républicains. Pour ce qui nous concerne, nous, députés socialistes, profitons de ce moment particulier pour redire qu'en France, monsieur le Premier ministre, il y ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

C'est la raison pour laquelle les députés socialistes ne voteront pas la motion de censure déposée par le groupe Les Républicains.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, cette motion de censure intervient dans un contexte particulièrement grave. L'affaire qui nous occupe n'est pas un fait divers, mais un véritable scandale d'État.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Oui, mes chers collègues, nous avons subi une véritable humiliation institutionnelle, et déposer une motion de censure est le seul moyen de contraindre le Gouvernement à venir s'expliquer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Nous voulons l'harmonie, elle veut la compétition sauvage. Nous voulons l'État de droit, elle veut l'État des passe-droit. Nous voulons l'intérêt général, elle veut préserver les intérêts particuliers. Nous devons en finir avec la Ve République, et aujourd'hui, nous votons la motion de censure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas :

Chers collègues, l'usage que vous faites de la procédure de motion de censure est une forme de dévoiement de notre démocratie. Votre motion n'est qu'un alignement de conclusions hâtives, d'énumérations d'informations hasardeuses et d'accusations péremptoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas :

Bref, comme le disait Talleyrand, tout ce qui est excessif est insignifiant, et votre motion de censure en est l'illustration parfaite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas :

D'ailleurs, dès qu'il est apparu qu'il ne s'agissait pas d'une affaire politique mais d'une affaire de service, vous avez claqué la porte de la commission d'enquête. Puis vous surenchérissez avec une motion de censure !