Interventions sur "SNCF"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Madame la ministre chargée des transports, la SNCF fête ses quatre-vingts ans. L'histoire de la SNCF, c'est une histoire française faite de réussites, de passions, de défis et de slogans. Le dernier slogan en date est « Rapprochons-nous. » Pourtant, trois sujets nous éloignent dans le projet de loi examiné en ce moment. Nous sommes éloignés sur la dette. La question n'est pas savoir : pourquoi la dette ? , à moins qu'on ne remette en question l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Madame la ministre, voilà ce qui nous éloigne aujourd'hui. Faites en sorte que, demain, le slogan de la SNCF ne soit pas « Éloignons-nous. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Monsieur le Premier ministre, comment ne pas penser aujourd'hui aux millions d'usagers du train qui, depuis hier soir, payent au prix fort cette paralysie des transports ? Nous souhaitons une vraie réforme de la SNCF, mais pas, comme vous le proposez, une réforme minimale qui engendre un désordre maximal ! En effet, votre choix de recourir aux ordonnances sur la réforme du rail a des conséquences désastreuses. Cette méthode autoritaire et anxiogène inquiète le personnel de la SNCF, prive le Parlement d'un véritable débat de fond sur l'organisation du rail en France et prend en otage les usagers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Cette réforme du statut, dont vous vous gargarisez, ne résout en rien le problème colossal de la dette de la SNCF, qui se monte à plus de 47 milliards d'euros. Elle n'aborde en rien la question des régimes spéciaux de retraite, qui coûtent à l'État plus de 3 milliards d'euros par an. Cette réforme est de plus complètement déconnectée des préoccupations des usagers, qui attendent une amélioration concrète et rapide du service. Les investissements indispensables dans la modernisation du réseau peuvent se fair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Alors que le blocage du pays est au plus fort aujourd'hui, nous vous demandons de jouer cartes sur table. Pourquoi mettre en oeuvre une stratégie d'affolement global pour une réforme qui ne règle pas les vraies difficultés de la SNCF, de sa compétitivité et de l'amélioration du service aux usagers ? Allez-vous, oui ou non, renoncer complètement aux ordonnances, qui inquiètent les agents de la SNCF et court-circuitent le Parlement en empêchant un débat serein ? Vous devez abandonner totalement – et non pas partiellement – ces ordonnances et déposer au Parlement un véritable projet de loi qui permette une réforme en profondeur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Monsieur le Premier ministre, la mobilisation historique des cheminots pour défendre le service public ferroviaire prouve une chose : la méthode du Gouvernement pour améliorer le fonctionnement de la SNCF n'est pas la bonne. La stigmatisation des cheminots n'a aucun effet sur l'amélioration du service aux usagers. Les Français apprécient le dévouement et la compétence des cheminots, auxquels le groupe Nouveau Gauche apporte son soutien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Il n'était pas nécessaire d'aborder la réforme de notre organisation ferroviaire en s'attaquant à leur statut, qui n'est pas en cause dans les difficultés de la SNCF. Les cheminots français sont plus productifs que les cheminots allemands, et les trains français sous monopole de la SNCF sont moins chers, plus sûrs et plus ponctuels que les trains anglais, qui sont ouverts à une concurrence sauvage. Nul besoin, quand on veut améliorer le service public ferroviaire, d'en faire une bataille idéologique et une surenchère ultralibérale ! Il était possible de se p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurianne Rossi :

C'est bien parce que nous aimons notre service public ferroviaire, la SNCF, son personnel, ses trains, ses gares que nous devons aujourd'hui agir !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurianne Rossi :

...à plusieurs impératifs majeurs. Le premier est un impératif de conformité avec l'obligation de transposer, avant le 31 décembre 2018, le quatrième paquet ferroviaire négocié en 2016 par la majorité précédente. Plus d'offres, plus de services, plus de petits prix : l'ouverture à la concurrence bénéficiera à tous les usagers. Un impératif de performance et de lisibilité, ensuite, pour donner à la SNCF, à ses salariés, aux autorités organisatrices, la capacité de faire face à cette concurrence nouvelle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

...prendrez-vous enfin la dette comme l'a fait à deux reprises l'Allemagne ? Autre problème : les investissements sur le réseau. Si les trains ralentissent ou n'arrivent pas à l'heure, c'est tout d'abord en raison du vieillissement des rames, des appareils de voie et des voies elles-mêmes. Respecterez-vous la signature de l'État qui, en avril 2007, a signé un contrat pluriannuel de performance avec SNCF Réseau, qui prévoit 46 milliards d'euros d'investissements sur les réseaux entre 2017 et 2026 ? La troisième question concerne l'organisation du travail : soutiendrez-vous la négociation, qui porte ses fruits, visant à élaborer une convention collective de la branche ferroviaire ? Dernière question : si on veut que les trains arrivent à l'heure, il est nécessaire d'avoir un groupe ferroviaire p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...heminot et un système ferroviaire contrôlé par le régulateur. Malgré cette loi et notamment le vote de la règle d'or, à l'initiative du groupe UDI, nous avions regretté ensemble une nouvelle fuite en avant dans les grands projets d'investissement, l'absence de reprise effective d'une partie de la dette, des injonctions politiques sans cesse contradictoires – d'où notre préconisation de rendre la SNCF plus indépendante en la dotant d'un statut de société anonyme à capitaux privés – et le caractère timoré de l'ouverture à la concurrence, pourtant inéluctable. Le projet de loi examiné à partir d'aujourd'hui au Parlement va donc dans le bon sens. Il répond à nos voeux dans la plupart des domaines – ayons la lucidité de l'admettre ! Nous critiquions le passage des mesures essentielles par ordonna...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Le champ de ces ordonnances s'en trouvera particulièrement réduit. Cependant, nous nous posons encore un certain nombre de questions. Quelles nouvelles missions allons-nous donner à la SNCF demain, et avec quels moyens ? Plus généralement, comment pouvons-nous garantir l'aménagement des territoires en matière de transports ? Je pense aux petites lignes et aux nouveaux systèmes de transport. Nous attendions des réponses dans le cadre d'un projet de loi d'orientation qui aurait dû être examiné avant ce projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire ; ce n'est pas le cas, mais peut-ê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

 « Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans cinq ans il faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs ». Et il poursuivait : « Eh bien voilà, on a laissé la SNCF à des technocrates ; c'était une superbe entreprise, ils nous l'ont bousillée. » Madame Borne, en 1997, vous étiez conseillère en charge des transports auprès du Premier ministre. Avec ardeur, vous avez alors appliqué et surappliqué la directive européenne. Vous avez séparé le rail du réseau. Quels résultats a apporté cette réforme, qui est un peu la vôtre ? Une catastrophe bureaucratique, d'abor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Enfin, la dette de SNCF Réseau a plus que doublé. Voilà votre bilan ! Malgré cet échec, que proposez-vous aujourd'hui ? On prend les mêmes remèdes et on recommence, cette fois pour les voyageurs. Ce week-end, j'ai lu votre texte de loi. Il contient quatre-vingt-six fois le mot « concurrence », quatre-vingt-six fois ! Mais zéro fois le mot « réchauffement », zéro fois le mot « climat », zéro fois le mot « biodiversité »...