Interventions sur "lycée"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Déposé par le groupe Socialistes et apparentés, il a pour but d'augmenter les moyens accordés aux lycées professionnels. Si la réforme de l'enseignement professionnel avait pour objectif de faire de la voie professionnelle un parcours de réussite et d'excellence pour ses élèves, elle doit s'accompagner de moyens supplémentaires pour les lycées et les enseignants. L'enseignement professionnel scolaire a en effet vocation à permettre une insertion immédiate sur le marché du travail ou une poursuite d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

... second degré depuis 2017, mais chaque année, le Gouvernement décide d'amputer le programme Enseignement scolaire public du second degré de centaines de postes. Le ministère de l'éducation nationale prévoit 23 900 élèves de plus à la rentrée 2022 et le ministre établit un schéma d'emplois avec une baisse de 350 ETP. Depuis 2017, 96 000 élèves de plus ont été scolarisés dans les collèges et lycées publics et, en même temps, 7 440 ETP ont été supprimés. Qu'est-ce que ça signifie pour les élèves ? Des effectifs en hausse dans chaque classe, des demi-groupes supprimés et des options ou des spécialités qui ne sont plus proposées. Pour les enseignants, ce sont des heures supplémentaires imposées et moins de temps à consacrer à chaque élève.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ersées aux collectivités, dont le plan de relance a augmenté les montants : une dotation de soutien à l'investissement local (DSIL) exceptionnelle atteint 950 millions d'euros ; celle pour la rénovation énergétique des bâtiments des communes et des intercommunalités se monte à 650 millions ; 300 millions sont prévus pour les départements ; 300 millions seront dévolus aux régions, pour rénover les lycées ; s'ajoute enfin une enveloppe de 50 millions, destinée aux équipements sportifs structurants. Je considère que le plan de relance satisfait votre amendement. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...engagement sur la question de l'école inclusive, nous y reviendrons lorsque nous évoquerons le statut des AESH. J'appelle votre attention sur le fait que, dans le secteur des enseignants coordonnateurs d'unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS), la précarité devient la règle. Dans mon académie – j'aurais volontiers évoqué ce sujet avec la rectrice, si celle-ci ne s'était rendue dans un lycée de ma circonscription en oubliant d'y inviter le député – tous les postes de coordonnateurs d'ULIS ont été pourvus, à la suite à mon interpellation – et je vous concède que vous avez été réactif – par des contractuels. Or, il est difficile, pour des contractuels qui viennent de naître professionnellement, de se consacrer à l'inclusion des enfants d'ULIS en second cycle. Cet exemple illustre les p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...ant des heures de dédoublement et des options : alors qu'ils sont supposés être prioritaires, on a gratté sur les petits moyens qu'on leur donne pour redistribuer l'éducation, comme on redistribue les impôts. La conséquence est le passage de vingt à vingt-cinq élèves par classe à l'école primaire, de vingt-cinq à trente élèves par classe au collège, et de trente à trente-cinq élèves par classe au lycée, avec des endroits où ces chiffres sont dépassés, faute de plafond. L'inspecteur d'académie a beau m'indiquer que l'on dédouble les classes de CP et de CE1, tel n'est pas le cas partout. Certaines cohortes n'ont pas bénéficié du dédoublement des classes et se retrouvent dans des classes surchargées au collège : pour elles, c'est la double peine ! De plus, le dédoublement des classes de CP et de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...iffres déjà cités. Nous sommes dans une telle situation que des rectorats ont dû embaucher des jeunes gens, des médiateurs de lutte anti-covid – LAC –, pour travailler aux côtés des infirmières. Si le fait d'avoir un petit boulot est très bien pour eux, cela crée des difficultés dans les établissements. On sait combien les infirmières sont vraiment des personnels importants dans les collèges, les lycées et les internats et qu'il en manque. Pour ce qui est des médecins, 1 000 ETP sont occupés sur les 1 500 prévus ; certes, nous avons du mal à valoriser cette profession. Je vous propose un calcul mathématique, monsieur le ministre, puisque vous les appréciez : si l'on fait une règle de trois, en rapportant la base statutaire de 1 607 heures par an et par médecin au nombre d'élèves en France, le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Qu'attendez-vous ? En fait, il faudrait sortir de l'austérité budgétaire. Or nous savons très bien que vous ne le voulez pas. Il n'y a donc pas de solution. Vous avez beau jeu de nous parler de réorganisation ou des nouvelles réformes à venir alors que vous êtes aux responsabilités depuis quatre ans. Je donne un exemple : avant le covid, au lycée Paul-Éluard de Saint-Denis, dans le département de Seine-Saint-Denis, un élève a planté un couteau dans le ventre d'un autre. Alors que l'établissement compte 2 000 élèves, il n'y a pas d'infirmière. Depuis, il y a eu le confinement et la situation s'est aggravée dans tous les établissements. Nous avons besoin de la présence de médecins, d'infirmières, de psychologues et d'assistantes sociales, j...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...s classes sont bondées, ce qui ne permet pas une pratique de qualité : le temps de pratique est moindre et les installations sportives ne sont pas suffisantes. J'en profite pour rappeler qu'il manque tellement d'installations sportives dans le 93 qu'il faut aussi décompter des heures de pratique le temps pour aller au gymnase et en revenir. Enfin, le sport scolaire est malmené par une réforme des lycées qui fait voler en éclat le groupe classe et multiplie les cours le mercredi après-midi. On sait pourtant que de nombreux étudiants passent le certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive (CAPEPS), en externe et en interne. Les ressources existent donc !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

... collègues qui s'y sont opposés ont une idée de ce qu'est un établissement en REP et mesurent les difficultés que cela recouvre. À un moment donné, il faut parler de choses concrètes. Je suis élue de la Seine-Saint-Denis : cette semaine encore, comme les semaines précédentes, il a fallu rencontrer le rectorat après qu'un jeune a été violemment agressé aux abords de son établissement scolaire, le lycée Blaise Cendrars. Il n'y avait pas suffisamment de surveillants. Les parents et les enseignants se sont mobilisés pour dénoncer l'insuffisance des moyens consacrés à la surveillance de cet établissement de 1 200 élèves – actuellement, ce sont sept emplois. Mais qu'a proposé le rectorat ? D'affecter les AED chargés de la pédagogie aux missions de surveillance – c'est-à-dire de déshabiller Paul pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Cet amendement aborde une question très importante. Je suis d'ailleurs heureuse que la bataille que nous avons menée dans le triangle de Gonesse, qui a mis en lumière les besoins d'une agriculture urbaine où pourront se développer des métiers d'avenir, aboutisse à la création d'un lycée agricole dans ce territoire – même si je n'entrerai pas dans le détail de la confrontation avec le Gouvernement sur ce projet. Il est essentiel que de nouveaux moyens soient consacrés au développement des lycées agricoles. Or il se trouve qu'à Sevran un lycée agricole va être installé, mais il s'agira d'un lycée privé : celui de Vaujours ayant fermé, nous avions fait part de notre disponibilité ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

Il vise à rétablir une dotation de quarante-six ETP dans les lycées agricoles pour permettre un enseignement de qualité, conforme aux grilles horaires et à la réforme du bac. Il s'agit d'assurer une offre minimum d'enseignements facultatifs dans le respect des référentiels programmes et des grilles horaires, estimée à 30 000 heures, mais aussi d'assurer l'équivalent d'une option par lycée, ce que nous estimons à 23 328 heures, et enfin de couvrir les besoins nés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Je suis surprise que M. le ministre ne se soit pas exprimé au sujet des AED et de leur renforcement ; je suis d'ailleurs tout aussi surprise de l'absence de M. le ministre de l'agriculture, alors que nous traitons de l'enseignement agricole, qui est intimement lié à nos ambitions en matière de bifurcation et de transition écologiques. La réforme du lycée a particulièrement affecté l'enseignement agricole, qui se trouve désavantagé par rapport aux autres établissements de l'éducation nationale. À titre d'exemple, les élèves des lycées agricoles n'ont pas le choix entre douze spécialités – le choix entre trop peu de spécialités concerne d'ailleurs aussi certains lycées généraux –, mais uniquement entre la biologie, la physique et les mathématiques....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Non, il est différent. Après avoir dénoncé la faible rémunération des AED et l'absence de spécialités dans les lycées agricoles, j'observe ici que les heures d'accompagnement personnalisé dispensées dans l'enseignement technique agricole, pour les élèves de la filière technologique, se voient appliquer un coefficient de minoration : une heure enseignée n'est payée qu'une demi-heure. Les exceptions de ce type sont nombreuses dans l'enseignement agricole ; ce sont autant de façons de le déshabiller. Cette disposi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Pardon de le dire avec autant de simplicité, mais ils soulèvent un problème central : la moitié des agriculteurs partiront à la retraite d'ici à 2030, d'où un enjeu de renouvellement des générations – la même question se pose d'ailleurs pour les pêcheurs et les lycées maritimes. Depuis de nombreuses années, l'enseignement agricole subit une crise et une diminution de ses moyens budgétaires. Son budget est certes en hausse pour 2022, mais vous prévoyez malgré tout des suppressions de postes ; vous ne répondez donc pas à l'enjeu de renouvellement des générations. Nous souhaitons protéger la spécificité de l'enseignement agricole – notamment son rattachement a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Je répondrai à la remarque de Mme Autain concernant l'aménagement du triangle de Gonesse, au sujet duquel les parlementaires – ceux du Val-d'Oise, particulièrement – se sont mobilisés. Nous avons obtenu la confirmation que la future cité scolaire du triangle de Gonesse comptera un lycée agricole public, dans le cadre d'une structure mixte offrant un enseignement polyvalent, de l'enseignement professionnel et technologique à l'enseignement supérieur. Cet établissement public devrait ouvrir ses portes à l'orée de 2024.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

Cet amendement vise à augmenter le nombre de création d'ULIS écoles. Le Gouvernement annonce la création de 250 ULIS lycées au cours du quinquennat. Il faut un investissement similaire dès le premier degré pour permettre à tous les élèves d'avoir accès à des dispositifs d'accompagnement adaptés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Cet amendement de notre collègue Garot porte sur l'enseignement moral et civique dans les lycées professionnels agricoles. Nous regrettons que l'EMC soit dispensé dans les classes de première et de terminale mais non dans les classes de seconde, alors qu'il offre le moyen de comprendre les enjeux contemporains, de s'approprier les valeurs de la République. Nous proposons donc que les classes de seconde bénéficient de cet enseignement essentiel à raison d'une demi-heure par semaine.