Interventions sur "degré"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Cet amendement d'appel vise à créer 7 440 emplois dans le second degré, afin de revenir au niveau de 2017. En effet, on observe une hausse importante des effectifs dans le second degré depuis 2017, mais chaque année, le Gouvernement décide d'amputer le programme Enseignement scolaire public du second degré de centaines de postes. Le ministère de l'éducation nationale prévoit 23 900 élèves de plus à la rentrée 2022 et le ministre établit un schéma d'emplois av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

..., ce qui témoigne en réalité d'une stabilité au cours du quinquennat. Les moyens pour l'enseignement secondaire ont toujours été au rendez-vous pendant le quinquennat. En 2022, 34,6 milliards sont prévus, soit 250 millions de plus qu'en 2021 et 450 millions de plus qu'en 2020. Je voudrais rappeler le diagnostic largement partagé selon lequel la France a longtemps sous-évalué les moyens du second degré. C'est donc un choix assumé de rééquilibrer les effectifs au cours du quinquennat en remettant à niveau l'enseignement primaire. Au-delà de ce constat général, je veux rappeler que le nombre d'élèves est un élément déterminant dans les prévisions de recrutement d'enseignants. S'il est vrai que le nombre d'élèves dans le secondaire accuse une légère hausse – de 5,65 millions – à la rentrée 2021, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...pper ça tout à l'heure, mais les réalités de l'éducation nationale ne se résument pas à des chiffres que vous nous jetez à la figure. Derrière la réalité des chiffres, je partage avec le slameur Grand Corps Malade le sentiment suivant – il le dit avec beaucoup de plus de talent que moi : l'ascenseur social de l'école de la République est en panne. Lorsque vous supprimez des postes dans le second degré, vous accentuez les inégalités sociales et territoriales – quoi qu'en ait dit tout à l'heure le porte-parole autoproclamé de La République en marche. Le nombre des options en est l'illustration : lorsqu'on supprime des postes dans les établissements, il varie selon l'endroit où l'on habite. Voilà ce que nous voulons vous dire avec force. De la même manière, il ne faudrait pas que les schémas pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

À la suite de mes collègues, je vais pointer une nouvelle fois la suppression des postes dans le second degré public. Je l'ai dit tout à l'heure : depuis le début du quinquennat, monsieur le ministre, vous avez supprimé 7 482 emplois dans le second degré. C'est comme si nous avions supprimé 166 collèges, rien de moins. Avec les 410 ETP que vous supprimez cette année encore dans le secondaire, nous arriverons au total à 8 000 ETP supprimés. Nous n'avons jamais accepté votre excuse qui consiste à justifie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...ents scolaires. Le problème n'est pas nouveau, mais tout le monde s'accordera à dire que la crise sanitaire a mis en lumière les manques de certaines de nos structures scolaires. Ainsi, l'Observatoire national de la sécurité et de l'accessibilité des établissements d'enseignement a mené une enquête entre le 10 et le 15 mars 2020, selon laquelle 25 % des écoles et 22 % des établissements du second degré n'avaient pas assez de points d'eau. De plus, la rénovation thermique de nos établissements est une priorité. Nous connaissons tous trop d'établissements où les problèmes en ce domaine ne peuvent être résolus, faute de moyens. Il est donc essentiel d'élaborer un plan d'investissement ambitieux, et cela relève selon nous de la responsabilité de votre ministère.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Il vise à créer un plan de titularisation. En effet, la situation est scandaleuse et inacceptable : les postes d'enseignants vacants ne cessent d'augmenter – en Seine-Saint-Denis, on connaît très bien le problème –, comme le recours aux contractuels dans le second degré, pour couvrir les besoins de remplaçants. Cela ne permet pas d'atteindre l'objectif qui devrait être celui du service public, c'est-à-dire un nombre suffisant de postes, occupés par des enseignants titulaires et non précaires. En novembre 2020, 36 515 non-titulaires enseignaient, or ils étaient 35 315 en 2019 : vous augmentez la proportion des professeurs non titulaires – 4 891 de plus depuis 20...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...rvus, à la suite à mon interpellation – et je vous concède que vous avez été réactif – par des contractuels. Or, il est difficile, pour des contractuels qui viennent de naître professionnellement, de se consacrer à l'inclusion des enfants d'ULIS en second cycle. Cet exemple illustre les propos de notre collègue : j'ignore s'il est lié à la volonté du rectorat d'empêcher les enseignants du premier degré de demander des postes de coordonnateurs d'ULIS, mais le recours aux contractuels aboutit à une précarisation généralisée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

On change de sujet et l'on se rapproche petit à petit du sport. On sait monsieur le ministre, après vous avoir vu faire quelques mouvements de gymnastique, que vous faites la promotion de l'éducation physique et sportive (EPS). Je vous en sais gré : vous avez raison. Pourtant, depuis la rentrée 2018, il y a eu dans le second degré 73 212 élèves en plus et 771 postes supprimés en EPS. Alors que pour maintenir le même taux d'encadrement qu'en 2017, le Gouvernement aurait dû créer 484 postes, il en a supprimé 771 ! Ces suppressions ont bien sûr des conséquences directes sur les conditions d'apprentissage des élèves. Dans de nombreux établissements du second degré, il manque des professeurs d'EPS pour assurer les horaires obl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Étendre aux AED des REP et REP+ la prime que perçoivent les enseignants de l'enseignement prioritaire part évidemment d'un bon sentiment. En revanche, ponctionner 23,5 millions sur le programme 139 Enseignement privé du premier et du second degré – ce que vous n'avez pas dit, madame la rapporteure pour avis – montre une méconnaissance abyssale de la structure de ce programme. Je sais bien que la règle du jeu d'un projet de loi de finances consiste à prendre d'un côté pour donner de l'autre mais pourquoi considérer, comme vous le faites dans votre rapport, que l'augmentation des crédits des actions 01 et 02 du programme 139 serait dém...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch :

...e la stratégie d'intégration au sein de notre République. L'accueil des élèves allophones est assuré au sein des établissements par des structures spécifiques dites unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A). Au cours de la première année de prise en charge pédagogique par l'UPE2A, un enseignement intensif du français d'une durée hebdomadaire de 9 heures minimum dans le premier degré et de 12 heures minimum dans le second degré est organisé, avec des temps de fréquentation de la classe ordinaire où l'élève est inscrit. Cet enseignement est plébiscité. Il constitue une solution. Cependant, la mission relative aux freins à l'accès à l'éducation des enfants de France que le Premier ministre et vous-même, monsieur le ministre, m'avez confiée a mis en lumière la nécessité d'accen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

Cet amendement vise à augmenter le nombre de création d'ULIS écoles. Le Gouvernement annonce la création de 250 ULIS lycées au cours du quinquennat. Il faut un investissement similaire dès le premier degré pour permettre à tous les élèves d'avoir accès à des dispositifs d'accompagnement adaptés.