Interventions sur "épidémie"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...iction des libertés que de telles mesures impliquent et leur impact sanitaire. Voilà le sujet ! Organisons enfin un débat permettant de passer d'un régime d'exception et de coercition à une organisation et à une planification de la société, sachant qu'il faut essayer d'éradiquer le virus mais que cela prendra de nombreux mois. Sans un tel débat à l'Assemblée, nous ne pourrons que constater que l'épidémie continue et que nos libertés sont restreintes à un point insupportable pour beaucoup de nos concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Dès que l'opposition tente de dire qu'il serait peut-être souhaitable de chercher d'autres solutions, vous la culpabilisez en lui répliquant que si elle n'adopte pas le texte en l'état, elle portera la responsabilité de renvoyer les Français face à l'épidémie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Cher collègue, nous ne faisons qu'amender, à tel point que la moitié des amendements que nous avons proposés sur ce texte ont été déclarés irrecevables alors même qu'ils étaient au cœur du sujet ! Monsieur Véran, on ne peut pas dire que tout ce que vous avez imaginé depuis un an a été couronné de succès. Je ne vous jetterai pas la pierre : face à une épidémie, on peut se tromper. Vous savez très bien, néanmoins, que les prévisions que M. Macron a faites en janvier n'ont pas pris corps. Vous aviez fait le pari que le couvre-feu permettrait de ne pas dépasser le seuil de 20 000 nouveaux cas par jour, qu'il ne faudrait pas fermer les écoles et que l'économie continuerait de fonctionner ; vous savez comme moi que ça n'a pas été le cas !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Pourquoi autant de restrictions de libertés, toujours et encore ? Quand on veut lutter contre une épidémie, on soigne, tout simplement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...au fil des textes relatifs à l'état d'urgence, nous voulons éviter un long tunnel – tout l'été, en l'occurrence – sans clause de revoyure. Alors que nous sommes régulièrement contraints et forcés de revenir sur ces textes, nous demandons une clause de revoyure précise, votée d'un commun accord. Il nous semble que la date du 31 août pourrait convenir. Il n'est évidemment pas question de laisser l'épidémie prospérer pendant les grandes vacances, qui sont propices aux rassemblements familiaux et amicaux, ni d'ôter la moindre parcelle de compétence au Gouvernement. Néanmoins, la date du 31 août permet de réunir sans aucune difficulté le Parlement au mois de juillet, en présence des oppositions récalcitrantes qu'il vous faudra souffrir mais qui, rassurez-vous, seront là. Le débat pourra avoir lieu san...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe :

Pardonnez-moi de le dire ainsi, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mais vous nous avez déjà présenté ces arguments en commission et nous vous avons déjà répondu que nous ne comprenons pas votre position. Reprenons : dès la mi-août, vous disposiez d'informations indiquant une reprise de l'épidémie dans le Sud, qui vous faisait craindre pour la suite. Fin septembre, nous disposions déjà de chiffres indiquant que l'épidémie repartait sur tout le territoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Monsieur le ministre, si j'ai bien compris votre argumentation, que j'ai écoutée avec attention, il faut, pour garantir de la prévisibilité aux acteurs économiques et pour empêcher une éventuelle récidive de l'épidémie, suspendre éternellement les droits du Parlement. C'est sans fin !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

La question qui se pose ce soir consiste à fixer la date de sortie de l'état d'urgence. Nous proposons le 31 octobre. Cela me semble tout à fait raisonnable : si nous étions confrontés à une nouvelle vague de l'épidémie, nous savons bien que les mesures contenues dans la loi ne seraient pas suffisantes pour y faire face. Il faudrait nécessairement revenir devant le Parlement pour adopter de nouvelles mesures restrictives de liberté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Le décret du 29 octobre 2020, sur lequel se fonde l'ensemble des mesures prises par le Gouvernement pour faire face à l'épidémie de covid-19, a été modifié à quarante-cinq reprises en six mois. La réactivité réglementaire qu'exige l'évolution constante de la situation sanitaire ne permet pas d'émettre un avis favorable à votre amendement. Le Conseil d'État continue néanmoins de jouer un rôle essentiel en tant que conseil au Gouvernement, notamment sur les projets de loi relatifs à la crise sanitaire, mais aussi en tant qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...is, il aurait été tout à fait satisfaisant que l'état d'urgence puisse prendre fin le 30 septembre si vous aviez vous-même confiance en votre propre stratégie vaccinale. Or on se rend bien compte que non seulement on vaccine aujourd'hui à l'aveugle, sans vérifier le statut sérologique des personnes concernées, ce qui est tout de même une première mondiale, et qu'on continue à vacciner pendant une épidémie, ce qui est aussi tout à fait surprenant, mais vous laissez en outre entendre aux Français que vous n'avez pas confiance en votre propre stratégie, sans quoi vous pourriez proposer de fixer le terme au 30 septembre.