Interventions sur "insertion"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...hoc économique et social subi par la jeunesse, se contentant de distribuer des aides ponctuelles de 150 euros et de présenter un plan jeunes largement insuffisant qui laisse sur le bord de la route une part importante de notre jeunesse. Nous pouvons aussi être sceptiques sur le choix de solutions éprouvées depuis vingt ans – contrats aidés ou service civique, qui ont tendance à créer des voies d'insertion parallèle sans mettre fin au chômage massif des jeunes –, ainsi que sur la proposition sortie ce matin du chapeau présidentiel comme le lapin du prestidigitateur. Pire, le Gouvernement s'obstine à appliquer sa réforme de l'assurance chômage qui, comme l'ont révélé Les Échos cette semaine, pénalisera fortement les jeunes entrant sur le marché du travail après avoir enchaîné des petits contr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Cloarec-Le Nabour :

Enfin, notre ambition est de réussir à créer le service public de l'insertion et de l'emploi, cher à Mme la ministre déléguée, une communauté d'acteurs dans chaque territoire capables de se coordonner, au service de l'insertion des jeunes : plus vite on repère, plus vite on réoriente, plus vite on accompagne, plus vite on remobilise. Il est assez simple de défendre l'idée de distribuer de l'argent à tous les jeunes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Cloarec-Le Nabour :

Il est plus difficile mais plus courageux de revoir les politiques en faveur de la jeunesse et de réussir à créer les conditions d'une insertion sociale et professionnelle durable pour tous. C'est ce que nous faisons. L'extension du RSA à tous les jeunes à partir de 18 ans est une fausse bonne idée. Pourquoi ? D'abord, parce que le RSA reste stigmatisant, quoi qu'en disent certains. Ensuite, l'extension à tous les jeunes serait une mesure injuste : certains en bénéficieraient alors qu'ils n'en ont pas besoin ; nous préférons donner plus ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

...ficacement contre la pauvreté des jeunes. Alors que le bénéfice du RSA est aujourd'hui limité aux plus de 25 ans, cette condition connaît déjà une exception : le RSA jeune actif, introduit par la loi de finances pour 2010. Pour profiter de ce RSA, les jeunes doivent avoir travaillé pendant deux ans sur une période de trois ans. Il s'agit d'un accompagnement dans la recherche d'un travail et d'une insertion professionnelle. L'ouverture du RSA sans condition aux moins de 25 ans pose également la question de son financement. Nous sommes, du fait de la crise, dans un contexte de forte augmentation du nombre des foyers allocataires du RSA. Fin octobre 2020, le nombre d'allocataires a augmenté de 8,5 % par rapport à octobre 2019 et atteint aujourd'hui 2,1 millions de personnes. Étant conseillère départe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Corceiro :

...is ce subterfuge ne résiste pas à l'épreuve des faits et des chiffres. Depuis plus d'un an, un nombre considérable de dispositifs est mis en œuvre pour aider notre jeunesse dans toutes les difficultés qu'elle peut rencontrer. Sur le plan de l'accompagnement financier, des efforts réels ont été accomplis, comme la prime d'activité renforcée, un montant de 7 milliards d'euros supplémentaires pour l'insertion des jeunes, la revalorisation et l'élargissement des aides au logement et à l'installation, ou les 250 000 missions de service civique qui permettent de s'engager pour les autres tout en percevant une indemnité de 473 à 580 euros par mois. Le RSA jeune est une fausse bonne idée, qui ne répond pas à la volonté de donner un avenir meilleur à notre jeunesse. Nous devons faire mieux. Ce que nous vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

...orité. C'est là une singularité française, car vingt-trois des vingt-sept pays de l'Union européenne ouvrent des droits sociaux à 18 ans. Selon toutes les évaluations réalisées, le système universel qui rend les aides accessibles à tous, quelle que soit la situation financière des parents, à condition que l'on ait quitté le foyer familial, prévient la pauvreté, augmente l'autonomie et améliore l'insertion dans le monde professionnel. À l'inverse, dans les pays du Sud, c'est la solidarité familiale qui domine et permet de surmonter les difficultés. Enfin, dans les pays de libéralisme économique, on choisit de faire confiance au marché, au travers de prêts étudiants ou dans le cadre du marché du travail. Dans les deux derniers cas, la reproduction des inégalités sociales est la plus forte. Venons-e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

...aire davantage, la majorité a pris des mesures fortes ces derniers mois pour lutter contre la précarité des jeunes avec, notamment, le plan 1 jeune, 1 solution, déjà évoqué par mon collègue Corceiro, doté de 9 milliards d'euros pour soutenir l'emploi des jeunes, le doublement du nombre de bénéficiaires de la garantie jeunes, qui ouvre droit à une indemnité de 500 euros par mois et à un parcours d'insertion, le versement d'aides exceptionnelles à destination des jeunes en difficulté face à la crise, ou encore l'ouverture de 250 000 services civiques qui permettent de s'engager pour les autres tout en percevant une indemnité. Notre majorité partage donc la volonté d'agir en faveur de la jeunesse et de lutter contre la précarité qui la frappe. Je dois dire aussi, mes chers collègues, qu'à titre perso...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller :

...s, comme souvent, ce sont sur les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Finalement, chacun détient une définition de son « RSA jeune », qui devient peu à peu une expression générique revêtant des dispositifs très différents. Je souhaite en cet instant rappeler l'origine de la mise en place d'un revenu d'assistance par le gouvernement Rocard en 1988. On parlait à l'époque d'un revenu minimum d'insertion, qui n'était d'ailleurs pas accordé aux jeunes de moins de 25 ans. En 2003, le gouvernement Raffarin a transformé ce RMI en RMA, revenu minimum d'activité, avant qu'en 2009 ne soit mis en place le RSA. À aucun moment, aucun de ces gouvernements, pourtant de sensibilités très différentes, n'a souhaité accorder ces revenus à partir de l'âge de 18 ans. Le groupe UDI-I ne partage pas la vision d'une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...ne proposition que le groupe Libertés et territoires a soutenue dès les premiers mois de la crise, en dépit du refus constant de la majorité comme du Gouvernement. Les solutions mises en place jusqu'ici par le Gouvernement ne permettent pas d'aboutir à une stratégie globale : elles continuent d'écarter un trop grand nombre de jeunes en n'agissant qu'à travers les seuls prismes de l'emploi et de l'insertion. Je pense, par exemple, à la garantie jeunes. Elle constitue un levier indispensable, nous le reconnaissons, mais si les premières évolutions présentées jusqu'ici comme des dérogations sont encourageantes, nous sommes encore loin d'une garantie jeunes universelle et il y a fort à parier qu'elle ne sera jamais universelle, malgré les annonces du jour du Président concernant une nouvelle aide avan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

...ent pas à la hauteur. Les aides accordées aux étudiants sont trop peu élevées, elles ne leur permettent pas de subvenir à leurs besoins. Quel que soit l'échelon des bourses sur critères sociaux auquel ils accèdent, ils demeurent largement en deçà du seuil de précarité. Les aides existantes forment un ensemble fragmenté : aides au logement, bourses sur critères sociaux, aides d'urgence, aides à l'insertion. Elles restent souvent méconnues et sont insuffisantes dans le contexte de crise sociale que traverse notre pays. Elles sont conçues dans une perspective paternaliste qui ne considère pas les jeunes comme des sujets de droit mais comme des ayants droit rattachés à leurs parents. C'est ce qui explique notamment que, sur la dizaine de minimas sociaux existants, si peu soient accessibles aux jeunes....