Interventions sur "vison"

3 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Corceiro :

...permettant aux communes et aux intercommunalités de mutualiser, dans le cadre d'une convention, les services de fourrière et les refuges pour animaux. Je me réjouis, par ailleurs, de la fin de la maltraitance d'espèces sauvages utilisées à des fins commerciales et du renforcement des sanctions encourues en cas de maltraitance d'animaux domestiques. Enfin, le texte consacre la fin de l'élevage de visons d'Amérique élevés pour leur fourrure. Je soutiens avec force ce volet de la proposition de loi. Il s'agit d'une mesure qui devra s'appliquer rapidement, en même temps que seront accompagnés les acteurs de la filière. Avec cette proposition de loi nous sommes à l'aube d'une ère nouvelle, celle d'une meilleure éthique et d'une plus grande considération des animaux. Permettez-moi, chers collègues,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

... compte, au fil du débat, qu'il s'agissait de lutter contre la maltraitance de certains animaux et de continuer de permettre d'en maltraiter des millions d'autres. Nous aurons certes renforcé les peines contre la maltraitance des animaux domestiques, lutté – espère-t-on – contre leur abandon, interdit les spectacles d'animaux sauvages – enfin, dans une certaine mesure – et interdit l'élevage des visons et des autres animaux sauvages pour leur fourrure. Ce sont bien entendu des avancées pour la condition animale, mais cette proposition de loi passe terriblement à côté de son objet. Du fait du manque de courage politique de la majorité, des millions d'animaux continueront à être martyrisés en France. L'enfer de l'élevage industriel et intensif ne sera même pas un tant soit peu amoindri. Nous n'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...aux, comme le démontre l'article 12. Nous avons aussi échoué à envisager notre relation à l'animal à une échelle qui dépasse celle de notre propre territoire. Nous aurions pu faire preuve d'autant de courage que pour la défense des forêts : nous avons décidé de ne plus importer de bois issu d'exploitations qui ne sont pas gérées de façon durable, mais nous pourrons toujours importer des peaux de visons ou d'autres animaux élevés de manière intensive. Il y a là un vrai paradoxe. La navette parlementaire nous offre une chance d'approfondir nos travaux car, comme le soulignait notre collègue Vincent Ledoux, ce texte a le mérite d'exister. Pour soutenir la démarche positive initiée par nos rapporteurs, le groupe Libertés et territoires votera pour cette proposition de loi.