Interventions sur "confié"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

...rangères, et avoir reçu une autorisation spécifique au cas où ils recueillent des enfants nés sur le territoire français en vue de les confier à une famille d'adoption. Or la proposition de loi, dans son état actuel, supprime cette dernière possibilité. Certes, l'intervention des OAA peut sembler modeste d'un point de vue quantitatif ; mais elle est de qualité, car tous les enfants qui leur sont confiés trouvent une famille. Il existe pour chacun un projet, et une adoption. Je crois qu'il faut laisser le libre choix : cela répond à la volonté des parents, qui peuvent être plus à l'aise avec une structure associative dédiée et contrôlée qu'avec des services administratifs certes compétents, dévoués, efficaces, mais éloignés et quelque peu anonymes. Je note enfin que ces OAA permettent souvent l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... est de garantir aux enfants « une meilleure protection de leurs droits, avec notamment la définition d'un projet de vie, la recherche d'une famille d'adoption si l'intérêt de l'enfant le justifie et l'assurance d'une protection juridique durable en cas de non-adoption ». Toutefois, à y regarder de plus près, cette argumentation ne tient pas. Comme je l'ai expliqué précédemment, tous les enfants confiés aux OAA ont un « projet de vie » dès lors que les parents les confient précisément en vue de leur adoption. Comme je l'ai indiqué, 100 % des enfants confiés ou presque – 99,85 % dans le cas d'Emmanuel SOS Adoption – trouvent une famille, qu'ils soient en bonne santé ou porteurs d'un handicap. Dès lors, on ne comprend pas très bien en quoi il serait pertinent de supprimer les OAA et, par la même...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...ns concrètement le point sur leur activité. Peut-être y a-t-il des aspects à améliorer, notamment sur le contrôle. D'ailleurs, on pourrait aussi s'intéresser à l'action des services de l'ASE. Il ne s'agit nullement de mettre en cause les agents qui y travaillent : ils essaient de faire du mieux qu'ils peuvent. Mais, souvent, ils n'ont pas les moyens d'exercer pleinement les missions qui leur sont confiées. Je le répète, à moins qu'il ne s'agisse d'une mesure idéologique, nous ne comprenons pas pourquoi vous voulez cantonner les OAA à leur rôle international et en faire, en France – c'est ce qui se dessine – de simples prestataires des départements qui leur passeront commande. Au fond, la question est la suivante : va-t-on préserver la liberté de choix des familles ? Au cours des dernières semai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

C'est même plutôt le contraire : les familles qui confie leur enfant à un OAA ont l'assurance qu'il sera adopté, alors que, pour les enfants confiés aux services de l'ASE, on est très loin des 100 % – il faudrait que nous disposions du chiffre exact. En disant cela, je ne formule pas un grief : nous savons que les choses sont compliquées. Simplement, si l'on examine objectivement les chiffres, on constate que la proportion d'enfants pour lesquels on trouve une solution d'adoption est bien plus élevée parmi ceux qui sont confiés aux OAA que p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...offrait pas les mêmes garanties ni les mêmes chances que l'école publique… C'était vrai, mais on a précisément imaginé un système qui a permis de combiner le choix des familles et le service public, et qui satisfait beaucoup de monde. Qu'est-ce qui vous empêchait de réfléchir à un mécanisme dans lequel les OAA auraient été associés au service public ? Cela aurait permis aux enfants qui leur sont confiés de bénéficier d'un statut équivalent à celui de pupille de l'État. Simplement, il aurait fallu faire preuve d'imagination et, surtout, cesser de considérer que l'administration rend nécessairement un meilleur service que les associations. Vous auriez dû associer – c'est le cas de le dire – le mouvement associatif à cette politique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Revenons-en aux chiffres : 99,85 % des enfants confiés aux OAA sont adoptés, contre environ un tiers de ceux qui sont confiés aux services de l'ASE, d'après les données que nous avons pu obtenir. Autrement dit, les deux tiers des pupilles de l'État ne sont pas adoptés. Je le répète, il ne s'agit pas de montrer du doigt cette situation. Les services de l'ASE essaient de faire du mieux qu'ils peuvent : les enfants qui leur sont confiés ont souvent de...