Interventions sur "sol"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

... se poursuivre, et elle est malheureusement bien longue. Longtemps admiré comme l'un des meilleurs au monde, notre système de santé s'est considérablement dégradé en quelques années sous les coups des néolibéraux successifs et de leur volonté perpétuelle de concurrence, de marché et de baisse des dépenses publiques. Mis à très rude épreuve, nos hôpitaux ne tiennent plus que grâce au dévouement absolu de personnels mobilisés avant même le début de la pandémie pour exiger des moyens supplémentaires. L'hôpital géré comme une entreprise, la santé comme une marchandise, les privatisations et l'austérité budgétaire, tout cela pèse lourd dans la dégradation de ce bien si précieux. Nos infirmières, parmi les moins bien payées de l'OCDE – Organisation de coopération et de développement économiques – ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...avec une gestion à flux tendu des ressources hospitalières qui se fait au prix de déprogrammations massives des soins en chirurgie, en orthopédie ou dans les urgences pédiatriques notamment. Cette politique d'austérité, vous proposez même de la poursuivre pour les cinq prochaines années, comme en témoigne le programme de stabilité transmis cette semaine à la Commission européenne. Selon vous, la solution consiste à réduire encore et encore les dépenses publiques, au moment où le besoin d'une intervention massive de l'État n'a jamais été aussi prégnant en matière de santé et de solidarité. Dans ce contexte, le texte présenté comme le volet organisationnel du Ségur de la santé n'est pas la réponse : il apporte sa pierre à la logique de déréglementation. La première partie du texte entreprend ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Demain, il sera trop tard. Si nous n'agissons pas maintenant, l'hôpital français restera malade de sa bureaucratie. Ce texte nous laisse malgré tout un goût d'inachevé : trop de ses dispositions suscitent notre opposition comme elles ont suscité celle des sénateurs. Nous sommes désolés de voter contre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

...it par le Sénat va dans le bon sens, il ne concerne qu'une minorité des établissements privés à but non lucratif qui fonctionnent avec des praticiens libéraux. Il ne règle donc pas la situation de la grande majorité des ESPIC, qui fonctionnent avec des salariés. Nous regrettons que les amendements que nous avons proposés aient été rejetés. Je suis convaincu que cette situation inégale appelle une solution rapide. Nous avons bien entendu la réponse du ministre et l'engagement qu'il a pris au sujet de la revalorisation des médecins salariés de ces établissements. Autre point : nous regrettons que notre proposition d'intégrer les représentants des universités dans la nomination des chefs de service des CHU n'ait pas été retenue. Il s'agissait pourtant d'une mesure de bon sens, visant à renforce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

...jet de multiples réécritures, souvent de dernière minute. Tel a été le cas s'agissant de la proposition de création d'une profession médicale intermédiaire entre infirmiers et médecins, qui figurait initialement dans le texte et qui a suscité une levée de boucliers de la part des professionnels. La confusion dans l'élaboration de vos propositions s'est ressentie également à travers les multiples sollicitations et interpellations que nous avons reçues, en provenance de toutes les professions de santé. Malgré le Ségur, le malaise et l'amertume de nombreux personnels soignants restent palpables et je n'évoquerai même pas ici la situation de ceux qui ont été oubliés par les accords. Le point le plus marquant de nos débats reste toutefois le cas des infirmiers anesthésistes diplômés d'État, parf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Avant d'en venir au cœur de la proposition de loi, je tiens à souligner les mesures du Ségur de la santé qui ont permis de revaloriser, à juste titre, les rémunérations des personnels de santé, mais aussi d'investir dans un système de soins sous-doté depuis de nombreuses années – il faut savoir reconnaître les points positifs. Cela étant dit, nous restons surpris et désolés de constater que, malgré nos nombreuses interpellations, autant de personnes restent oubliées par le Ségur. Nous ne pouvons que déplorer que les aides-soignants, les infirmières, les auxiliaires de soins de la fonction publique territoriale (FPT) aient été écartés de cette politique – je vous ai déjà interpellé plusieurs fois à ce sujet. En effet, en plus de devoir passer des concours régionau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...ages-femmes. Un regret demeure, enfin, concernant la pratique avancée. Notre groupe aurait souhaité aller plus loin – les infirmiers anesthésistes, en particulier, auraient dû bénéficier du statut d'auxiliaires médicaux exerçant en pratique avancée. D'autres mesures paraissent en inadéquation totale avec les réalités du terrain. Comment expliquer, sinon, que depuis l'examen du texte, nous soyons sollicités de toutes parts par de nombreuses professions, qui veulent faire valoir leurs revendications ? Bien que la proposition de loi se présente comme la traduction du Ségur de la Santé, elle a manifestement donné lieu à une concertation insuffisante. Un trop grand nombre d'acteurs, directement concernés, pointent un manque de consultation et les décalages qui en résultent. Deux mesures phares o...