Interventions sur "contractuel"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

Alors que le Gouvernement réduit les effectifs dans le second degré, il est proposé de titulariser, chaque année, 10 % des agents contractuels, sous condition d'ancienneté. Le volume des contractuels, qui atteint 40 % dans certaines zones tendues où le recrutement d'enseignants reste difficile dans certaines matières, est en contradiction avec l'exigence de stabilité des équipes, élément pourtant déterminant dans une politique tournée vers la réussite des élèves. L'éducation nationale a aujourd'hui régulièrement recours aux enseignan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Votre amendement vise à titulariser des contractuels de l'enseignement secondaire, mais seulement une partie d'entre eux – 10 % chaque année, ce qui me gêne un peu – selon le critère d'ancienneté. Outre le fait que chiffrage ne soit pas justifié, la mesure semble elle-même injustifiable : pourquoi passer un concours alors qu'il suffirait d'attendre pour être titularisé ? Selon l'amendement, tout contractuel serait automatiquement titularisé au bo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

L'année dernière, lors de l'examen du PLF pour 2020, le groupe Socialistes et apparentés a fait adopter un amendement prévoyant la remise au Parlement d'un rapport sur la situation des contractuels dans l'éducation nationale, qui est problématique. Force est de constater qu'aucun rapport n'a été remis, ce dont je me désole. Vous dites, madame la rapporteure spéciale, qu'on ne peut pas titulariser tous les professeurs contractuels sans discernement. Je vous rappelle que ces personnels sont nommés par les rectorats, qui leur accordent donc une certaine confiance. Ils sont en outre, d'une ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Le recours aux personnels contractuels ne date pas d'aujourd'hui. Ils ont déjà été nombreux dans l'éducation nationale, notamment au moment de la massification scolaire. Cependant, privilégier les contractuels plutôt que les titulaires semble être devenu la doctrine de l'éducation nationale en matière de gestion des ressources humaines. Cette année encore, alors que des postes restent vacants, on préfère recruter 35 315 enseignants n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Vous proposez 100 millions d'euros pour financer un plan de titularisation des contractuels de l'enseignement secondaire. Il s'agit bien sûr d'un amendement d'appel puisqu'une réforme d'une telle ampleur ne peut être sérieusement examinée dans le cadre d'un amendement. Je rappelle que la souplesse permise par le recrutement des contractuels est appréciable. Il n'est donc pas souhaitable de titulariser tous les enseignants contractuels. Nous devons toutefois nous assurer de la qualité ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Je répète que nos amendements sont des amendements d'appel – inutile de le redire à chaque fois – qui dénoncent des carences de l'éducation nationale et, en l'occurrence, la situation des enseignants contractuels. Monsieur le ministre, j'ai dit en effet qu'il y avait toujours eu des contractuels dans l'éducation nationale et qu'il y en avait eu beaucoup au moment de la massification scolaire, mais celle-ci est achevée depuis longtemps ! Le recours aux contractuels est peu à peu devenu la doctrine de l'éducation nationale, quels que soient les gouvernements, et reste aujourd'hui la vôtre. Le nombre de co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Vous avez eu raison de rappeler l'importance du concours et de la titularisation, madame la rapporteure spéciale, mais vous sous-entendez dans le même temps que les contractuels ne seraient pas à la hauteur, ce qui est pour le moins gênant. Le nombre de contractuels dans l'éducation nationale constitue une vraie question, mais nous devons également nous interroger sur le sort réservé aux enseignants contractuels actuellement en activité. Mme Rubin et moi-même sommes députées de circonscriptions populaires et nous constatons, dans nos territoires, que les contractuels s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Le recours aux contractuels s'explique également par les emplois manquants. Dans le second degré, 1 800 emplois d'enseignants sont supprimés alors que 23 300 élèves supplémentaires sont attendus. Au total, 7 490 emplois ont été supprimés depuis 2018. Plus d'élèves, moins d'emplois : comment comprendre ? Pour compenser les emplois manquants, vous obligez les enseignants à effectuer des heures supplémentaires – deux heures ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Ils traitent du même sujet. Je vais essayer de faire très court mais, sans vouloir embêter monsieur Minot, je n'ai pas eu de réponse à la question que j'ai posée tout à l'heure : pourquoi n'y a-t-il pas de rapport sur la question des contractuels dans l'éducation nationale ? Je voudrais revenir sur le sujet des lycées professionnels – vous m'en excuserez, j'y suis poussée par un certain tropisme. La réforme de l'enseignement professionnel, qui avait pour objectif de faire mieux réussir les élèves, a entraîné la création de nouveaux dispositifs qui peuvent être bénéfiques, mais elle doit surtout s'accompagner de moyens supplémentaires po...