Interventions sur "bien-être animal"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYolaine de Courson :

...e notre collègue député Cédric Villani, laquelle vise à accompagner les acteurs qui sont au contact de la faune sauvage et d'élevage vers des pratiques adaptées à l'époque qui s'ouvre – des pratiques qui apporteront davantage de bien-être à l'animal et davantage de fierté aux femmes et aux hommes qui en ont la charge. En 1791, 1850, 1963, 1976 et 2015, cinq lois portant sur la maltraitance et le bien-être animal ont déjà vu le jour. Nous sommes aujourd'hui appelés à nous prononcer sur un sixième texte et à prolonger le travail de nos prédécesseurs pour faire toujours mieux. Nous ne pouvons plus faire l'économie de ce débat : chacun le voit, le bien-être animal constitue une attente très forte de nos concitoyens et suscite beaucoup d'émotion. Alors que la crise sanitaire nous oblige à intégrer la notion ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Pas moins de 153 enquêtes sont actuellement ouvertes, dans plus de la moitié des départements français, sur les mutilations de chevaux qui touchent depuis cet été notre pays et qui ne laissent personne indifférent. Quels que soient leur race ou leur âge, les images d'animaux mutilés ou maltraités ont convaincu les derniers récalcitrants de la nécessité d'encadrer plus fermement le bien-être animal, un concept encore inexistant il y a peu dans le débat public. Les mutations des territoires, l'intensification des productions animales, l'évolution des connaissances scientifiques expliquent en partie pourquoi les citoyens demandent que la sensibilité de l'animal soit mieux prise en considération. Au-delà des aspects émotionnels ou scientifiques, cette question revêt une réelle dimension éthiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

... et des agriculteurs français, lesquels se caractérisent par leur passion, par leur dévouement exemplaire mais aussi par un amour et un respect profonds pour les animaux. Ne les stigmatisons pas, car la majorité d'entre eux partage notre objectif commun, qui est de tendre vers l'absence de souffrance, aussi bien physique que mentale, des animaux. Ce serait une grave erreur d'opposer l'élevage au bien-être animal. Un bon éleveur aime ses bêtes, il a conscience de ce qu'est le vivant et ne supporte pas de voir sa bête souffrir – et encore moins de la faire souffrir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

... des frustrations ou à des rétropédalages. Votre proposition de loi soulève des questions philosophiques complexes qui touchent notre rapport, et celui de notre société, à la nature. Je regrette que, dans ce type de débat, au sein de l'Assemblée nationale ou en dehors, on nous impose un genre de manichéisme en vertu duquel la moindre critique, même sur la forme, est assimilée à un non-respect du bien-être animal. À titre personnel, je voterai cette proposition de loi telle qu'elle est issue de la commission des affaires économiques. Certains de mes collègues pensent différemment, ce que j'admets. Le groupe Les Républicains est attaché à l'expression des nuances, à l'acceptation de la complexité, surtout sur une question qui est une affaire de sensibilité personnelle et qui peut se présenter de manière d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Lainé :

... articles que nous avons adoptés à ce sujet la semaine dernière en commission s'inscrivent donc dans la droite ligne des avancées obtenues dans la loi EGALIM. Comme mon groupe l'a exprimé en commission, nous sommes tous – je le pense – très sensibles aux questions relatives aux souffrances animales. Il est nécessaire de disposer de temps pour débattre de cette question de manière rationnelle. Le bien-être animal mérite un travail sur le long terme, comprenant de larges concertations. C'est la raison pour laquelle je souhaite, au nom du groupe MODEM et démocrates apparentés, qu'à l'instar de la loi EGALIM, qui a fait l'objet d'un long processus parlementaire, cette proposition de loi puisse être enrichie, débattue et travaillée tout au long de la navette parlementaire afin de déboucher sur un texte comple...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...la vénerie sous terre et de celui de février 2019 limitant la chasse à courre. La collectivité a besoin avant tout d'une stricte police de la chasse, ce qui me conduit à vous demander, madame la secrétaire d'État, si vous avez fait tous les efforts nécessaires – je parle d'investissement en hommes et en moyens – pour que cette police de l'environnement, cheville ouvrière de la biodiversité et du bien-être animal, soit physiquement opérationnelle dans nos bois, auprès de nos cours d'eau, à proximité des espaces cultivés. Alors que vous avez annoncé soixante suppressions de postes d'ici à 2022 au sein des services de l'AFB – mais pas au sein des services départementaux – , nous vous demandons une augmentation des effectifs opérationnels pour que la police de la chasse soit plus puissante. Concernant l'él...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Ce dernier avait rassemblé l'ensemble des acteurs, et j'avais moi-même participé, ici à Paris, au lancement de ces états généraux. Après la présentation par le ministre de l'agriculture, la première personne à avoir pris la parole avait été Mme Audrey Pulvar, qui avait abordé le sujet du bien-être animal et de la manière dont il était pris en compte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Je voudrais aussi rappeler que le périmètre de votre texte, cher Cédric, était initialement très large. Il traitait à la fois des animaux sauvages vivant dans les cirques et dans les zoos, de ceux qui sont élevés pour leur fourrure, de la chasse à courre et de l'élevage. Il est question du bien-être animal, mais, à cette tribune, je voudrais évoquer le mal-être des éleveurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

À l'occasion de l'examen de la proposition de loi de Cédric Villani, que nous avons cosignée, nous devions avoir un débat sur des sujets essentiels pour des centaines de milliers – voire des millions – de nos concitoyens : les 800 000 Français qui ont signé la proposition pour un référendum d'initiative partagée sur le bien-être animal ; les 82 % de Français qui sont favorables à la fin de l'élevage en cages ; les 84 % de Français qui sont favorables à l'interdiction de la chasse à courre ; les 91 % de Français qui sont opposés au commerce de la fourrure. Mais le règlement de l'Assemblée nationale nous contraint à examiner ce texte en un temps record. Soit nous le votons sans débat avant minuit, soit nous devrons nous résoudre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Ne vous y trompez pas : la question du bien-être animal est centrale et j'estime que respecter les animaux n'est pas antinomique avec le fait d'accepter leur mort. Je pense toutefois que cette question existentielle réclame plus que des mesures ponctuelles qui ne s'inscrivent pas dans un projet global. Cher Cédric, je le dis de façon directe : nous avons besoin d'un projet global avec une finalité claire ; et claire, la finalité du présent texte ne l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...e qualité, réduction de l'impact environnemental, meilleure gestion des aléas, le tout sous une forte contrainte de coûts toujours plus bas et avec une importante concurrence étrangère – , il est impératif de les accompagner dans leur changement de pratiques. Certains, dans le groupe Libertés et territoires, voient dans cette proposition de loi un premier pas vers davantage de prise en compte du bien-être animal dans les politiques publiques. D'autres regrettent que ce texte n'ait pas su se saisir de la question centrale de la place des animaux dans notre société et ne se soit pas davantage intéressé à une espèce en danger : le monde agricole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...des mises en scène reflétant le lien millénaire, tissé depuis la nuit des temps, entre l'homme et l'animal. Qu'aucun de ceux-là – ni éleveur ni pratiquant des grandes traditions ancestrales, dans toute leur diversité – ne soit humilié ce soir. Mais que ne soient pas humiliés non plus ceux qui, par émotion et dans une sorte de prolongation de la charité, mettent aujourd'hui en avant la question du bien-être animal.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

...e à la souffrance des animaux. Pourtant ce sujet est devenu récurrent et a pris une place importante dans le débat. Il y a, je crois, deux raisons principales à cela. La première, c'est que la société a évolué et, il faut avoir l'honnêteté de le reconnaître, c'est peut-être un sujet que l'on a trop longtemps mis de côté. Oui, je crois qu'il ne faut jamais cesser de travailler à l'amélioration du bien-être animal. La deuxième raison, qui est nettement moins satisfaisante, est que la souffrance animale est aussi instrumentalisée par des militants qui jouent sur la différence entre ceux qui connaissent véritablement un sujet ou une pratique et un public plus profane, susceptible de réagir à des informations trompeuses. Nombreux sont ceux qui ne connaissent les pratiques de la chasse ou de l'élevage, par ex...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Certains sujets évoqués ont été écartés par la volonté du service de la séance, qui a bien compris que certains amendements déposés sortaient du périmètre du texte. À la vérité, il y a tant à dire sur la question du bien-être animal qu'il y faudrait plusieurs textes de loi. Il est urgent de travailler sur ces thèmes. Plusieurs d'entre vous ont évoqué des divisions. Vous n'entendrez jamais dans ma bouche d'incrimination adressée à qui que ce soit, ni de paroles destinées à jeter certains contre d'autres. Dans le même temps, nous avons le devoir d'évoluer tous ensemble. Cela relève de notre responsabilité de parlementaires.