Les amendements de Clémentine Autain pour ce dossier

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Elle s'appelait Sylvia. Elle avait quarante ans. Elle a été poignardée par son mari. En sang, elle a appelé sa fille, mais les gendarmes sont arrivés trop tard. La semaine dernière, j'ai reçu dans ma permanence une femme, qui était clairement sous emprise psychologique et en danger. Elle avait envie de partir, mais elle n'avait ni salaire, ni ...

Ce que nous attendons de vous, madame la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, ce sont des actes. Ce sont des actes qui sont demandés à cor et à cri par les femmes en souffrance et violentées. Depuis l'impressionnante manifestation de samedi dernier, le fossé séparant n...

Ces moyens, nous en avons besoin pour éduquer, former, accompagner, réparer et juger, pour dévitaliser la domination masculine dont les violences faites aux femmes sont l'expression ultime. À présent, tous ici, nous savons, madame la secrétaire d'État. C'est pourquoi notre responsabilité – la vôtre au premier chef – est engagée.

Monsieur le Premier ministre, ce samedi 5 octobre, le mouvement Extinction Rebellion a pris place dans plus de 60 villes à travers le monde, dont les grandes métropoles de New York, Londres, Sidney et Paris.

Que veulent ces jeunes et ces moins jeunes en organisant des actions de désobéissance civile de masse ? D'abord, la vérité sur le changement climatique et ses conséquences présentes et futures sur nos vies, ce qui revient à déclarer l'état d'urgence climatique comme nous l'avons demandé ici même.

Ils veulent ensuite que les gouvernements s'engagent à atteindre l'objectif de neutralité carbone d'ici à 2025, à mille lieues de l'écologie de communication de votre gouvernement qui, à l'échelle globale, signe à tour de bras des traités de libre-échange plutôt que de s'atteler à la nécessaire relocalisation de l'économie

et, à l'échelle locale, accompagne des projets délirants comme Europacity. Ces jeunes demandent enfin que des assemblées citoyennes décisionnelles soient constituées pour effectuer les arbitrages susceptibles de permettre une « transition écologique juste et équitable », pour reprendre leurs propres mots, qui sont aussi les nôtres. Ces jeunes ...

C'est simple et clair. Ma question le sera aussi. Quand la France entendra-t-elle ces lanceurs et ces lanceuses d'alertes ? Car, comme je l'ai lu sur le pont au Change : « Si ce n'est pas maintenant, c'est quand ? »

 « Ça va bien se passer, c'est sûr ! » Ce sont, madame la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, les mots que vous avez prononcés, mercredi dernier, jour tant attendu pour les 900 000 candidats de la plateforme Parcoursup, jour qui marque un tournant pour les familles pleines d'espoir mais inquiètes à l'idée que le couperet tom...

Cette année, vous innovez dans le traumatisme : ce sont des propositions de formation qui ont disparu, après avoir fait le bonheur des candidats.

Une erreur humaine, avez-vous dit. J'y vois plutôt le signe d'une bureaucratisation et d'une démission de l'État. Il eût fallu sans doute que les personnels des formations aient le temps de se pencher sur la distinction, dans votre novlangue, entre « listes d'appel » et« listes d'attente ». Vous avez répondu aux déceptions par le mépris, en af...

En dix ans, le budget par étudiant a baissé de 10 % : à mesure que l'investissement diminuait, le nombre de lycéens augmentait. Les effets du baby-boom des années 2 000 n'ont pas été anticipés. Vous avez choisi le tri sélectif, avec ses conséquences cyniques. Où sont le progrès et l'élévation de notre société ? Où est le partage des richesses e...

Au nord de la Seine-Saint-Denis, je me bats depuis plusieurs années pour la création d'un pôle universitaire, là où vous et vos amis, vous vous apprêtez à construire, sans rire, une vague artificielle de surf.

Vous voyez, nous n'avons pas le même imaginaire. Selon nous, les projets utiles au bien commun devraient guider l'action publique. Le droit pour tous d'accéder à l'enseignement supérieur de son choix, sans discrimination territoriale, doit être notre objectif. Madame la ministre, quand en finirez-vous avec la sélection industrielle qu'est Parc...

Franchement, mes chers collègues, comment ne pas ressentir la colère grandissante contre la hausse des prix du carburant ? Monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, comment pouvez-vous mépriser le sentiment qui se cristallise dans notre pays ?

Vous aggravez l'injustice fiscale et, pour faire passer la pilule, vous nous racontez que ceux qui trinquent doivent s'y résoudre sans broncher au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Mes chers collègues, mais quelle arnaque ! Quelle arnaque !

Je suis élue d'un territoire de grande banlieue, je connais bien la dépendance quotidienne à la voiture pour aller travailler, emmener les jeunes au lycée, remplir son frigo. Les subventions au gasoil et au diesel, l'étalement urbain et l'éloignement des services publics, nous les avons subis. La souffrance due à des transports en communs défai...

En effet, pendant que vous faites les poches de ceux qui redoutent la fin du monde mais aussi la fin du mois, où est votre politique écologique ? Après les cars Macron, vous annoncez des retards pour le super-métro en Île-de-France, vous autorisez le GCO – grand contournement ouest – , une autoroute privée dans le Grand Est, et vous signez pour...

Vous épargnez le kérosène de taxes au nom de la sacro-sainte compétitivité. Pendant que ceux qui ne peuvent pas aller travailler sans voiture seront rançonnés à la pompe, les croisières et les jets privés poursuivront leur promenade sans entraves

L'aide à l'agriculture bio ? On attendra ! Mes chers collègues, l'écologie a vraiment bon dos, surtout quand on sait qu'à peine 19 % de cet impôt indirect financera la transition énergétique.