Les amendements de Charles de la Verpillière pour ce dossier

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Madame la ministre, madame la secrétaire d'État, monsieur le président de la commission de la défense nationale, mes chers collègues, mardi dernier, lors de la première séance consacrée à l'examen de la loi de programmation militaire pour 2019-2025, le groupe Les Républicains avait acté deux points d'accord, portant sur l'analyse des menaces au...

et elle est, comme par hasard, scindée en deux étapes : de 2019 à 2022, le budget de la défense augmenterait de 1,7 milliard d'euros par an, puis, en 2023, 2024 et 2025, c'est-à-dire durant le quinquennat suivant, l'augmentation annuelle passerait à 3 milliards d'euros.

Vous l'assumez, d'ailleurs, puisque vous avez refusé toutes nos propositions de répartir l'augmentation de façon uniforme sur les sept années.

En deuxième lieu, une partie de l'augmentation du budget de la défense sera absorbée par la « provision OPEX », qui passera de 650 millions à 1,1 milliard d'euros par an. Ainsi, les autres ministères n'auront plus à contribuer et c'est le ministère des armées qui supportera seul le poids de ces opérations extérieures.

Malgré nos demandes, vous n'avez pas voulu écrire comment se calcule le ratio : prendrez-vous en compte aussi les pensions militaires ? Si oui, les 2 % du PIB seront atteints dès 2022 et vous ne manquerez pas de vous en glorifier. Si, en revanche, on se base sur les dépenses militaires stricto sensu, l'objectif des 2 % ne sera peut-être même pa...

Enfin, le même flou entoure le financement du projet de service national universel : le budget des armées devra-t-il y contribuer ?

Vous avez dit que non, mais pourquoi avez-vous refusé avec obstination de l'écrire ? Qu'est-ce qui vous gêne ? C'est que vous savez bien que, si c'était le cas, tout l'équilibre budgétaire de votre LPM serait remis en jeu.

Madame la ministre des armées, vous me permettrez, pour résumer notre pensée, de citer – une fois n'est pas coutume – Mme Martine Aubry :

Face à ces ambiguïtés, ces manques et ces contradictions, le groupe Les Républicains a choisi de s'abstenir.

Ce sera une abstention responsable, car le sujet est grave. C'est la sécurité des Français qui est en jeu, ainsi que l'efficacité de nos armées et l'influence de notre pays dans le monde. Ce sera aussi une abstention vigilante : nous ne voulons pas vous donner un chèque en blanc et nous serons particulièrement attentifs à la façon dont s'exécut...