Les amendements de Brigitte Kuster pour ce dossier

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Il est normal que la commission des affaires culturelles n'ait pas examiné cet amendement. Je ne m'exprimerai donc pas en tant que rapporteure pour avis, mais en tant que députée de Paris. Sur ce sujet qui nous intéresse tous, de nombreuses interrogations, et parfois des critiques – émises peut-être à juste titre – , ont été formulées par certa...

J'ai bien compris que le Grand Palais finance l'opération à hauteur de 3 millions d'euros – que nous retrouverons par ailleurs. S'agissant de cet amendement particulier, j'aimerais savoir d'où provient la somme de 1,6 million d'euros.

J'anticipe sur mon amendement no 327, madame la présidente, pour revenir sur le coût du pass culture, dont j'ai parlé cet après-midi dans mon exposé liminaire. La somme indiquée par M. le ministre, qui n'est déjà pas négligeable, sert à le financer pour un nombre limité de jeunes, 10 000 environ dans cinq départements. Si l'on divise la somme p...

Je présenterai mes amendements à titre personnel, depuis les bancs du groupe Les Républicains, et non pas au nom de la commission. Ma collègue du groupe La République en marche a fait comme si nous demandions la suppression du pass culture, et non une simple réduction du budget qui lui est alloué ! Monsieur le ministre, je n'ai jamais pensé q...

 « Les achats seront plafonnés par catégorie : 200 euros pour les offres en ligne comme les abonnements à Deezer, Netflix, Canalplay, 100 euros pour les biens culturels, livres ou CD, et un plafond illimité pour les sorties culturelles ou les cours de pratique artistique ». Vous prévoyez donc d'attribuer 200 euros, sur 500, aux plateformes numér...

Dans toutes nos discussions en commission des affaires culturelles sur la défense de la création – et encore ce matin pendant l'audition de Mme Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions – , nous pointons systématiquement le rôle des GAFA ; et vous prévoyez de donner 200 euros par jeune aux offres en ligne ? Il faut nous donner des pré...

À mon tour, je m'étonne de découvrir en séance un amendement de cette importance. À l'occasion des auditions pour préparer mon rapport, j'ai pu mesurer les difficultés posées par l'absence de gestion directe par le Centre des monuments nationaux. Les connaissances de Gilles Carrez sont si pointues que je ne me hasarderai pas à entrer dans le dé...

Nous ne pouvons évidemment que nous réjouir, sur tous les bancs de cette assemblée, de la priorité donnée à l'extension des horaires des bibliothèques. Néanmoins, j'aimerais que chacun s'exprime avec honnêteté : ce sont avant tout les collectivités territoriales qui ont dégagé des moyens visant à accroître la fréquentation des bibliothèques. Le...

Le Gouvernement justifie la baisse de 3 millions d'euros des bourses et aides individuelles aux étudiants de l'enseignement supérieur artistique et culturel par le déclin de la démographie étudiante, sans donner guère plus de détails. C'est un argument dont il est permis de douter au vu de l'accroissement, constant depuis plusieurs années, du n...

Lors de la discussion de la proposition de loi relative à la lutte contre la manipulation de l'information, la ministre de la culture de l'époque avait souligné l'importance capitale de l'éducation aux médias. Nous serons tous d'accord, je pense, sur cette priorité. Elle avait présenté l'éducation comme l'indispensable corollaire des mesures r...

Je vous remercie de votre réponse, monsieur le ministre, mais je m'étonne de celle du rapporteur spécial. L'amendement ne comporte pas de demande de transfert. Je me suis seulement étonnée d'une diminution de crédits de 1 million. Soit il a mal compris l'amendement, soit j'ai mal compris sa réponse.

Cet amendement – ce doit être celui avec lequel le rapporteur spécial a confondu mon amendement précédent – concerne la revalorisation des salaires des enseignants des écoles d'art territoriales, préoccupation que nous sommes plusieurs, sur les bancs de cet hémicycle, à partager. Il s'agit d'un amendement d'appel qui vise à obtenir confirmatio...

Monsieur le ministre, je me mets à votre place : vous voulez écouter et consulter, ce qui est normal. Comment voulez-vous, cependant, que nous ne nous étonnions pas du devenir d'une décision prise par votre prédécesseure au sein du Gouvernement sur la base d'études préalables réalisées par les services ainsi que par les cabinets – des cabinets...

Je vous fais en effet confiance, monsieur le ministre. Excusez-moi, chers collègues, nous parlons d'un sujet sérieux sur lequel j'essaie d'argumenter. Ce n'est donc pas la peine de faire : ah !

Ce sujet concerne des dizaines de personnes. Il me semble que lorsqu'un engagement a été pris, il faut le respecter : cela s'appelle la continuité de l'État, ou alors je ne comprends pas comment l'on fait de la politique.

Si vous voulez que le politique retrouve sens et dignité, il faut que si l'on annonce quelque chose en septembre, on s'y tienne en novembre. Monsieur le ministre, je le répète, je vous fais toute confiance. Mais le fait qu'un gouvernement remette en cause un engagement qu'il a pris deux mois auparavant crée tout de même une petite difficulté.