Les amendements de Bastien Lachaud pour ce dossier

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Le plurilinguisme est une richesse. La diversité des langues parlées et des cultures qu'elles appellent est une richesse. La protection de la diversité linguistique doit faire partie des politiques publiques et l'enseignement des langues dans l'enseignement public être développé. Il faut que les élèves de nos écoles puissent accéder à des ensei...

lesquels ne se décideront plus selon leurs goûts, leurs aspirations personnelles, mais devront le faire selon leur région d'origine. Elle cherche à marchandiser l'apprentissage des langues régionales et à faire financer, par l'argent public, des écoles privées, sous prétexte d'enseignement de ces langues. Cela n'est pas acceptable.

Et ceux qui s'y opposent sont immédiatement repeints en pourfendeurs de la diversité linguistique, en thuriféraires du monolinguisme strict, en assassins des cultures régionales. Il n'en est rien. Nous voulons un enseignement public d'une pluralité de langues, dont le choix ne serait pas imposé mais reviendrait à l'élève et à sa famille. Ainsi...

On ne doit pas lui imposer une langue régionale à la place. Un jeune qui voudrait renouer avec une langue d'origine de sa famille, l'italien, le portugais, l'espagnol, l'allemand, le polonais, le chinois, l'arabe, le grec, entre autres, …

… devrait pouvoir la choisir comme option facultative sans qu'on lui impose une langue régionale à la place. La liberté est dans le plurilinguisme, pas dans l'imposition d'une langue spécifique, fût-elle régionale. Le texte proposait également – la disposition a été supprimée en commission mais le rapporteur veut y revenir – , l'extension de l...

L'enseignement bilingue en langue régionale est possible à l'école publique, mais il n'est pas question d'y effacer l'apprentissage du français. L'article 2 ter précise que l'apprentissage principal d'une langue régionale se ferait « sans préjudice de l'objectif d'une bonne connaissance de la langue française », ce qui est, vous le reconnaîtrez...

… ce que soulignait bien le Conseil constitutionnel en 2011 : « [… ] l'usage d'une langue autre que le français ne peut être imposé aux élèves des établissements de l'enseignement public ni dans la vie de l'établissement, ni dans l'enseignement des disciplines autres que celles de la langue considérée. » Il ne peut donc pas être question d'impo...

C'est défendre le plurilinguisme à l'université, soit le contraire de ce que fait le Gouvernement qui veut imposer des certifications en anglais par des organismes à but lucratif pour l'obtention de diplômes, dans une approche purement utilitariste. Promouvoir la francophonie et montrer que le français est une langue internationale, que nous av...

Je vais rompre le bel unanimisme ambiant quant au vote de la proposition de loi. Aujourd'hui est un triste jour pour l'éducation nationale et l'enseignement public des langues

Sous couvert de la préservation des langues régionales, notre Assemblée s'apprête à voter un nouveau recul grave de l'école publique. Vous vous apprêtez en effet à approuver un transfert massif d'argent public dans les caisses des écoles privées et à subventionner largement, avec l'impôt de tous les Français, l'aggravation de la ségrégation soc...

Vous êtes en train d'aggraver les ghettos scolaires. De surcroît, vous voulez que l'argent public subventionne et encourage cet état de fait. L'élargissement de la loi dite Carle – tendant à garantir la parité de financement entre les écoles élémentaires publiques et privées – est un vrai scandale. En 2014, d'après les chiffres de la Cour des ...

En revanche, je suis contre l'organisation de la ghettoïsation scolaire : d'un côté, les établissements publics des centres-villes où il faut être riche pour habiter dans la sectorisation – ségrégation scolaire de fait, les enfants qui fréquentent ces établissements dotés de moyens étant issus des classes sociales favorisées ; de l'autre, les é...

Certains débats suscitent des réactions épidermiques, celui qui a trait aux langues régionales en fait partie. Dès lors que l'on n'est pas d'accord à 100 % avec vous, on passe pour les méchants qui voudraient réduire à néant les langues régionales. Halte-là ! Tous autant que vous êtes, lorsque vous avez été au pouvoir, vous avez voté des budge...

Je me fonde sur l'article 58 : rappel au règlement pour fait personnel. Je tiens à signaler à notre collègue que les propos de François Ruffin, s'il les écoute bien, ne déviaient en rien de ce que j'ai pu dire. Nous défendons les langues régionales, mais en aucun cas l'immersion. À ce sujet, je suis curieux de découvrir comment le Conseil con...

Avant d'en venir aux objectifs de ce texte, examinons ce qui existe déjà pour protéger le patrimoine important que constituent les langues et cultures régionales en France. Cela ne pose aucun problème au jacobin que je suis – je n'oublie pas que le club des Jacobins a d'abord été nommé « club breton » parce qu'il avait été fondé par des député...

… partisan de la République une et indivisible, de reconnaître l'importance de ce patrimoine et de vouloir le protéger. Cela ne nous rend pas moins attachés, tous ici, je le suppose, au respect de l'ordonnance de Villers-Cotterêts qui a établi le français comme langue du royaume, ce qui a permis à chacun de se défendre, de témoigner, d'ester en...

Par ailleurs, de nombreuses régions favorisent le développement des cultures et des langues régionales. Rien dans le cadre légal actuel ni dans l'usage n'est de nature à brider leur pratique et leur transmission. Dès lors, de quoi faut-il les protéger, comme ce texte nous invite à le faire ? Pas de la loi ni de l'État français, qui ne les menac...

C'est pourquoi je ne pense pas qu'il faille céder à ces propositions au mieux incantatoires, et pour le moins inutiles, pour protéger des langues qui ne sont pas menacées par la loi. Ce qu'il faut protéger, au contraire, c'est l'unité et l'indivisibilité de la nation, la liberté du choix de l'enseignement d'une langue régionale ou d'une autre l...