Les amendements de Aurélien Pradié pour ce dossier

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Confier à des restaurateurs le soin de contrôler les identités et des données sanitaires, c'est purement et simplement rompre avec des principes qui sont préservés depuis des décennies dans cet hémicycle. Je le dis avec toute la gravité qui me semble de mise au moment où nous examinons ce texte. Depuis le début des débats, vous nous amenez ver...

Vous allez fracturer la société. Si je vous ai dit que vous étiez borgnes, c'est parce que vous ne regardez que la situation sanitaire. Vous ne regardez pas un autre enjeu majeur : l'ordre public. En confiant à des restaurateurs et à des jeunes qui font un job d'étudiant le soin de contrôler des personnes qui viennent se restaurer, vous mettez...

À mesure que les débats avancent, monsieur le ministre, je m'interroge, sans esprit de polémique : je me demande si vous croyez véritablement au passe sanitaire. C'est peut-être une mauvaise intuition, mais je crois que non. D'abord, parce qu'à aucun moment, alors que nous débattons depuis des heures, nous ne sommes parvenus à vous faire redir...

Dans une aire de services d'autoroute comme celle de Labastide-Murat, qui reçoit 4 000 clients par jour, compte sept portes d'entrée et accueille des clients qui viennent utiliser les toilettes, régler le carburant, acheter un café, laisser leurs enfants se reposer ou encore déjeuner, il faudrait au moins trente personnes pour effectuer les opé...

Je voudrais revenir un instant sur le propos de M. le secrétaire d'État chargé de la transition numérique, selon qui il ne peut y avoir de vaccination obligatoire sans contrainte pénale. Il montre par là qu'il ignore totalement ce qui existe déjà dans notre pays : aujourd'hui, onze vaccins sont obligatoires pour les moins de 2 ans. Quelle est l...

Cela n'empêche pas que nos concitoyens vaccinent, de manière très majoritaire, les enfants de moins de 2 ans. Dans tout ce débat, il y a deux notions qu'au fond vous ignorez totalement : la confiance et la responsabilité. Parce que vous êtes incapables d'instaurer la confiance et d'avoir le sens des responsabilités, vous en venez à utiliser de...

Dans ma région d'Occitanie, nous avons en ce moment le passe sanitaire et le couvre-feu. Voilà la vérité : ce n'est pas l'un ou l'autre, ce sera l'un et l'autre.

Merci, chers collègues, pour votre enthousiasme ! Le Gouvernement a, depuis le début de cette crise, deux problèmes qui sont peut-être devenus les nôtres. Le premier est lié au fait que vous ignorez qu'il y a deux aspects dans la responsabilité politique : l'urgence et la préservation des principes, celle-ci n'étant pas un sujet secondaire. A...

Sur tous ces sujets, combien d'erreurs nous vous aurions permis d'éviter ! Vos certitudes ont conduit ce pays à la catastrophe lors de la gestion de la crise sanitaire.

Aujourd'hui encore, vous avez la même arrogance et les mêmes certitudes pour exactement le même résultat. Sur ces trois sujets, vous avez commis des fautes graves ; souvenez-vous-en et écoutez ce que nous avons à dire sur vos incohérences et sur votre propension à adopter des mesures ubuesques et dangereuses pour nos principes fondamentaux.

À titre personnel, je suis opposé à l'isolement contraint. Il y a plusieurs mois, le Président de la République, à l'occasion d'une de ses allocutions télévisées, avait évoqué l'hypothèse d'un isolement contraint. Dans la semaine qui a suivi, sur les bancs de la majorité comme sur ceux de l'opposition, parmi les professionnels de santé de notre...

Avec vos dispositions relatives au licenciement, monsieur le ministre, le plus grave est que vous faites totalement fausse route, vous et le Gouvernement. Vous vous trompez. Le dispositif que vous êtes en train d'installer sera inefficace, pour une raison simple : avec ce type de mesures, vous tuez le bien le plus précieux en matière de santé p...

Votre seconde faute est d'être borgne ; or le seul œil qui vous reste voit mal – plus précisément, il ne voit qu'avec les lunettes des mesures sanitaires. Le moins qu'on puisse dire est qu'en la matière, vous n'y voyez pas très clair ! C'était déjà le cas avec les masques ; ça l'est aujourd'hui avec le passe et la stratégie vaccinale. Vous oubl...

On ne m'entendra jamais dire ici que nous sommes dans un régime totalitaire : je ne l'ai jamais dit et je considère même que ceux qui prononcent ces mots disqualifient l'intégralité des arguments qu'ils défendent. En revanche, monsieur le ministre, nous essayons de vous dire deux choses, en toute sincérité. Premièrement, en systématisant la co...

Ce sera ma dernière intervention ayant trait à l'article 4, mais je voudrais, monsieur le ministre, vous adresser une ultime alerte. Tout d'abord, j'aimerais comprendre : vous évoquiez tout à l'heure le fait que seuls 39 % des patients disaient respecter les mesures d'isolement. Je rejoindrais volontiers M. Ruffin pour observer qu'un chiffre ne...

Voilà ce qui m'inquiète profondément – non une posture politique, mais le fait qu'outre l'inefficacité du dispositif, qui produira l'effet inverse de ce que vous recherchez, de telles lois nourrissent ce qu'une société comme la nôtre a de moins honorable. Nous l'avons constaté lors des confinements ; je crains que nous ne le constations aussi a...

Ce qui doit nous inquiéter tout autant que la maladie, c'est l'accoutumance, l'accoutumance à l'urgence, l'accoutumance à l'extrême précipitation pour voter des textes, l'accoutumance à autant de privations de liberté, l'accoutumance à une parole publique qui ne vaut plus rien, qui, un jour, jure que le port du masque est inutile et qui ensuite...

La déclaration laconique que vous venez de faire, monsieur le secrétaire d'État, est une lourde faute. Peut-être êtes-vous binaire, mais la démocratie et le débat parlementaire ne le sont pas. Vous ne pouvez pas déclarer que tous les parlementaires qui sont opposés au passe sanitaire sont des criminels en puissance.

Ces propos sont indignes d'un représentant du Gouvernement. Vous avez devant vous des femmes et des hommes qui, peut-être plus encore que vous, sont attachés à la santé de leurs concitoyens. Vous n'êtes pas dans le camp des responsables, et nous ne sommes pas dans celui des irresponsables. Par ailleurs, vous avez menti en affirmant que nous n'...

Puisque vous semblez si solide dans vos certitudes, je vous invite à déclarer ici même, devant la représentation nationale, que le passe sanitaire évitera à nos concitoyens de subir de nouvelles contraintes, notamment de nouveaux reconfinements. Si vous avez l'audace de l'affirmer devant nous, c'est que vous n'êtes pas à la hauteur de vos respo...