Les amendements de Anthony Cellier pour ce dossier

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 « Inquiétude à Wall Street et dans le monde après la plongée historique du Dow Jones », « Wall Street en proie à une grande fébrilité », « les Millennials vivent leur premier grand choc boursier » : voici, monsieur le ministre de l'économie et des finances, quelques exemples de titres de presse de ces derniers jours.

Après le mini-crash de lundi, le Dow Jones a chuté de 4,6 %, sa plus forte baisse depuis août 2011, et Paris a perdu 2,35 %.

Selon de nombreux analystes, tout cela était prévisible, car le repli des indices boursiers aux États-Unis traduit en partie une correction normale des forts niveaux de valorisation atteints ces derniers mois, notamment dans les valeurs technologiques. Mais cette correction boursière traduit également les incertitudes du marché…

… quant au rythme et à l'ampleur de la normalisation des politiques monétaires par les banques centrales. Par ailleurs, la hausse des salaires aux États-Unis a dépassé les prévisions ; les investisseurs s'inquiètent donc d'un retour de l'inflation et d'une accélération de la hausse des taux.

Dans le sillage des taux américains, depuis le 1er janvier 2018, les taux à dix ans allemand et français ont déjà progressé. À l'heure où notre croissance atteint 1,9 %, son plus haut niveau depuis six ans, et où la politique économique que nous menons va non seulement consolider mais accentuer cette tendance, les Français doivent-ils, monsieur...

Concernant les taux d'intérêt, quelles conséquences leur hausse peut-elle avoir pour notre économie, et plus spécifiquement pour la gestion de notre dette publique ?