Différenciation décentralisation déconcentration et simplification de l'action publique locale — Texte n° 4721

Amendement N° 597 (Irrecevable)

Publié le 1er décembre 2021 par : Mme Ménard.

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Texte de loi N° 4721

Après l'article 84

Dans les six mois suivant la promulgation de cette loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur le financement des allocations par l'aide sociale à l'enfance des mineurs non accompagnés et sur une possible recentralisation.

Exposé sommaire :

Le PLF pour 2022 permet, avec l'article 35, la recentralisation du Revenu de solidarité active (RSA). Cet amendement vise à appliquer le même financement pour l'aide sociale à l'enfance (ASE) accordée aux mineurs non accompagnés (MNA).

Cette proposition reprend d'ailleurs la recommandation 19 du rapport d'information sur l'aide sociale à l'enfance de M. Alain Ramadier et Mme. Perrine Goulet du 3 juillet 2019.

Cette demande s'appuie sur un constat clair : « la croissance du nombre de mineurs non accompagnés (MNA) a évolué plus vite que les moyens des conseils départementaux, les obligeant à faire des choix dans leur budget général, et au sein de leur budget consacré à la protection de l’enfance, entre la qualité de prise en charge des MNA et celle des autres enfants ; comme pour d’autres politiques sociales départementalisées, aucun mécanisme n’assure d’ailleurs de corrélation entre l’évolution des charges et celle des ressources ».

Ce choix opéré entre les enfants est un problème puisque ces mêmes enfants ne devraient pas relever de la même entité. En effet, les MNA sont en France à cause de la politique migratoire établie par le Gouvernement. C'est donc à l'Etat qu'incombe la responsabilité de l'ASE pour les MNA.

C'est d'ailleurs la conclusion à laquelle arrive la rapporteur : « La question de la pertinence du conseil départemental comme “opérateur” de l’État en matière d’évaluation de la minorité demeure posée et posable ([74]), bien qu’elle ait été écartée jusqu’ici par le Gouvernement pour des raisons de fluidité avec les politiques départementales une fois cette évaluation réalisée. La rapporteur estime qu’à la lumière des témoignages entendus, la prise en charge de l’évaluation en direct par les services de l’État doit être à nouveau sérieusement envisagée. »

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