Projet de loi de finances pour 2022 — Texte n° 4482

Amendement N° 1305C (Irrecevable)

Publié le 25 octobre 2021 par : M. Prud'homme, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.

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Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur la possibilité de revaloriser le statut des chefs de cuisine en restauration scolaire, et notamment la possibilité de les faire passer de catégorie C à B.

Exposé sommaire :

Cet amendement vise à ce qu'un rapport soit remis au Parlement sur la possibilité de revaloriser le statut des chefs de cuisine en restauration scolaire et les faire passer de catégorie C à B.

En effet, ces professionnels sont actuellement des agents publics de catégorie C alors même qu’ils exercent des fonctions d’encadrement d’équipe et que leurs tâches demandent une grande technicité. Ces chefs sont en charge de l’organisation du service, de la commande et de la gestion des stocks, de la conception des menus, et de la comptabilité de leur cuisine.

Ils sont également responsables du respect des règles d’hygiène ainsi que du recrutement et des emplois du temps des équipes.

Entre tâches administratives et temps passé en cuisine, ils travaillent souvent en moyenne près de 70 heures par semaine.

Une telle charge de travail associée à un haut niveau de responsabilité et une grande polyvalence, pour un salaire et un statut de catégorie C, entrainent une désertion du métier et des problèmes de recrutement ainsi qu’un mal être au travail largement répandu. On observe d’ailleurs des demandes de reclassement de chef de cuisine vers le poste de cuisinier, car les différences de salaires sont minimes entre les deux postes alors que les missions varient grandement.

Les chefs de cuisine sont pourtant des postes clés dans la nécessaire transformation de nos modes d’alimentation notamment chez les enfants, tant pour des raisons écologiques que sanitaires.

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