Monsieur le ministre, vous avez parlé d'une stratégie gouvernementale claire et vous êtes félicité de notre système de tests. Mais en termes d'accès, tout ne me semble pas si clair, d'une part parce qu'ils ne sont pas gratuits, d'autre part parce que le passe est toujours demandé lorsqu'on y a recours. Cela induit, pour celles et ceux qui ne sont pas à jour, qui pensaient que le passe était dépassé, des coûts que tout le monde n'est pas en mesure d'assumer. La clarté, ce n'est pas non plus ce que les Françaises et les Français mettent en avant lorsqu'on les interroge sur la situation actuelle. Faut-il porter un masque ou non ? Quand recevoir une nouvelle dose ...
Bien tenté, monsieur Balanant, mais raté !
C'est vous qui êtes arrogants, vous coupez tout le monde !
Jusqu'à présent, j'étais plutôt sage, mais on peut aussi jouer au ping-pong !
Les chiffres sont clairs. Même si pour votre prédécesseur l'épidémie touche à sa fin, même si pour vous ce n'est qu'une vague parmi d'autres, nul ne peut nier la réalité : l'épidémie repart. Pour la première fois depuis le début de la pandémie, la circulation du virus augmente en plein été, par temps chaud, quand elle devrait diminuer. Plus inquiétant encore, les hospitalisations repartent à la hausse alors que, là aussi, en plein été, elles devraient diminuer. Croisons les doigts pour que cela ne s'aggrave pas ! Face à cette situation, le devoir du législateur – le nôtre et le vôtre – est de protéger au mieux la population en lui proposant une ...
Quel dommage de ne pas pouvoir débattre ce soir de ces questions d'égalité d'accès à des moyens de prévention de l'extension de la maladie !
Voilà pour l'incapacité de ce gouvernement à protéger. Parlons maintenant de l'hôpital et des services de santé. Protéger, c'est aussi assurer des services de santé adaptés, et avant tout respecter celles et ceux qui les font vivre. Malgré les propositions de la mission flash, l'été est une période de vacances pour tout le monde – aussi, donc, pour les personnels soignants et administratifs des hôpitaux, qui, après deux années à sauver le pays à la seule force de leur volonté, et malgré l'inaction quant à leurs conditions de travail et à leur situation, ont droit à un réel repos. Il y aura donc à la fois une concentration des cas sur les zones de ...
… et là, il y a urgence à ce qu'on travaille ensemble.
Vous riez tout seul – en général, cela signifie que la blague est mauvaise !
Ce soir, nous pouvons travailler à renforcer les services publics. Ce n'est peut-être qu'un début. Nous pouvons travailler à anticiper, à prévenir les pandémies ou les zoonoses. On peut peut-être réfléchir pour enfin faire face à l'enjeu du siècle, celui de se battre pour le climat pendant qu'ailleurs, on se bat contre les feux, pour l'accès à l'eau, pour la sauvegarde de la biodiversité et contre la sixième extinction de masse des espèces.
Il y a toute une génération qui vous appelle à agir, qui vous appelle à la responsabilité, qui veut avoir le droit de vivre et de pouvoir respirer dignement demain, sans devoir mettre un masque, sans devoir mourir pour cela.
Vous êtes responsables de cette inaction !
Vous pouvez crier, c'est moi qui ai le micro !
Vous pouvez crier, je sais donner de la voix !
Le groupe Écologiste – NUPES votera pour l'État de droit, c'est-à-dire contre le texte !
Ce soir nous apporte un enseignement : il faut se désintoxiquer de l'état d'urgence sanitaire et permanent ; il est grand temps. Nous devons apprendre ensemble, dans cette nouvelle configuration enfin un peu plus propice au parlementarisme, à gérer les crises dans le cadre de l'État de droit et sans état d'exception permanent. Sortir de l'état d'urgence, c'est respecter les ultramarins ; sortir de l'état d'urgence, c'est garantir à chaque Française et à chaque Français de pouvoir se déplacer dans son territoire ou en dehors, et d'avoir le droit d'y rentrer sans obstacle – en somme, c'est retrouver la liberté de circulation. Sortir de l'état d'urgence, c'est ...
Cela vous fait râler, mais la réalité, c'est que le covid-19 est le fruit de nos modes de consommation, de nos modes de production ; c'est contre cela que nous nous battons.
Vous parlez, monsieur Millienne, de faire un pas vers vous. J'ai bien écouté les interventions, dans l'hémicycle ou ailleurs. J'ai entendu tout à l'heure M. Béchu nous parler du travail sur les émissions, notamment de gaz à effet de serre. J'ai également entendu madame la Première ministre nous dire qu'il s'agissait d'une priorité de l'actuel gouvernement – presque toutes les personnes qui ont pris la parole ici, au nom du Gouvernement, l'ont dit. Avec cet amendement qui propose de conditionner les aides, nous vous demandons de prouver que c'est effectivement une priorité. Nous vous demandons de prouver que vos votes ne sont pas que de principe, mais que vous ...
Nous avons demandé une suspension de séance ! On vous l'a dit ! Vous n'aviez pas le droit de procéder au vote !
je suis très contente de dire bonsoir à beaucoup de femmes, cela nous change un peu dans cet hémicycle.
Je vous invite à lire le règlement intérieur, chers collègues : vous apprendrez qu'il faut un peu se calmer.
chaque fois que nous continuerons de gagner des droits sociaux sans droits environnementaux…
C'est faux ! C'était le pic de transition, et vous le savez.
Sauf vous !
Que dites-vous, monsieur le ministre délégué ? Je ne vous entends pas d'ici. Je croyais qu'il ne fallait pas interrompre les intervenants, mais, apparemment, c'est autorisé pour un ministre.
Oui, vous la dirigez, mais j'ai aussi le droit de faire remarquer des choses quand vous ne le faites pas, madame la présidente.
Je ne vous remets pas en cause.
C'est amusant. On y reviendra plus tard, madame la présidente, mais je vais quand même continuer mon propos…
Monsieur le ministre délégué, il semblerait que je n'ai pas le droit de m'exprimer, mais je vais quand même aller jusqu'au bout.
Ça va, tout le monde s'est défoulé, je peux y aller ? Merci.
Je ne peux pas ne pas répondre aux propos de Mme Le Pen sur les écologistes.
Les écologistes seraient donc partout et Emmanuel Macron, qui l'apprendra sans doute avec joie, ferait partie de la NUPES. Ainsi, l'écologiste en chef de la NUPES dirige la France : belle découverte !
Je ne fais que citer les propos de Mme Le Pen, pour qui « c'est la faute des écologistes ».
de ceux que vous prétendez défendre mais auxquels vous n'offrez aucune véritable solution de long terme. Ces solutions, ce sont le droit à la mobilité, pour que chaque déplacement ne coûte pas un bras, le droit à un logement digne.
Nous voterons donc évidemment contre les amendements identiques. En revanche, nous soutiendrons l'amendement n° 615, qui permet d'envisager enfin une solution pérenne et logique. J'espère qu'un jour, nous cesserons d'opposer, dans cet hémicycle, fin du monde et fin du mois, car les Français en ont besoin.
Vous avez dressé un bilan très positif de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, mais la Commission européenne a un regard un peu moins tendre vis-à-vis des politiques publiques de la France. Le 31 mars, elle a demandé à la France de revoir son plan stratégique national, déclinaison française de la politique agricole commune pour la période 2023-2027. La raison en était que, comme toutes les décisions gouvernementales des cinq dernières années, il manquait d'ambition environnementale – c'est ce que les écologistes vous répètent depuis cinq ans. Ce n'est pas tout. Le 15 juillet dernier, il y a à peine une semaine, la France a été ...
Madame la présidente, madame la ministre, madame la rapporteure pour avis ,
C'est probablement une année record, à l'échelle nationale et mondiale, pour les feux et pour les températures. Et pendant ce temps-là, que nous proposez-vous ici ? C'est de remettre en service le plus gros émetteur de gaz à effet de serre et de pollution, la première cause du réchauffement climatique. Comment peut-on, alors que nos pompiers sont en train de risquer leur vie pour sauver nos forêts, proposer de remettre en service le principal vecteur de l'emballement des feux ? C'est inadmissible. Saint-Avold, Cordemais : où est la sobriété que vous seriniez tout à l'heure ? Nulle part. Une sobriété pour laquelle, il n'y a pas si longtemps, vous nous affubliez ...
Pourtant, vous le faites trop tard, si tard que nous sommes obligés, aujourd'hui encore, de revenir à la question climatique pour parler de pouvoir d'achat, parce qu'il n'y aura pas de justice sociale sans justice environnementale :
Il se fonde sur les articles 58, alinéa 2, et 70, alinéa 3. Nous subissons systématiquement toute une série d'insultes provenant des bancs d'en face, et ce n'est pas toléré par le règlement, lequel prévoit d'ailleurs des sanctions. Maintenant, ça suffit !
Je suis évidemment on ne peut plus d'accord avec tout ce qu'ont dit mes collègues de la NUPES, mais je voudrais également citer un exemple qui me concerne assez directement : celui d'Arte, dont le siège est à Strasbourg. Symbole cher à tous ceux qui prétendent défendre l'Europe, cette chaîne symbolise les relations franco-allemandes et la force de l'Europe à travers un média. Cette chaîne est aussi au cœur d'un écosystème local qui inclut des maisons de production et beaucoup de gens qui sont liés à Arte et qui en vivent. À part ce petit îlot de résistance de Strasbourg, le système audiovisuel est concentré à Paris et en Île-de-France.
Vous l'êtes également : nous sommes au moins d'accord sur un point. Plus sérieusement, au lieu de s'attaquer aux causes réelles du problème du prix des carburants, le Gouvernement se contente de poser des rustines. Le prix, les Français finissent toujours par le payer ; je parle de ceux qui, comme moi, vivent au fin fond de la campagne et n'ont pas d'autre choix que celui d'utiliser leur voiture pour faire leurs trajets quotidiens ,
Il se fonde sur l'article 70, alinéa 3.
Il pourrait aussi se fonder sur l'article 58, alinéa 2. On n'attaque pas, intuitu personæ, un élu ou une élue à l'intérieur de l'Assemblée. De plus, notre collègue fait un rappel au règlement pour continuer à incriminer la même députée !
Monsieur Millienne, le minimum est de ne pas faire ça !
Il s'agit d'un amendement d'appel, dans le même esprit que les précédents. Je vous ai bien écouté, monsieur Le Maire, confondre ce PLFR avec le projet de loi relatif au pouvoir d'achat.
Puisque le sujet vous préoccupe, vous pourriez soutenir cet amendement de rattrapage en autorisant le blocage des prix.
Je précise qu'il est fondé sur l'intégralité de l'article 58 et sur l'article 66, alinéa 1, lequel indique que le scrutin public doit être annoncé au moins cinq minutes avant.
Citez-moi donc l'article concerné ! Il n'existe pas.
Encore un !