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Interventions sur "ukraine"

601 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Ghomi :

...ans, sa présence dans certaines des pires zones de conflit du globe y aggrave bien souvent la situation, pour le plus grand malheur des populations. En Syrie, au Donbass, en République centrafricaine, au Mali ou encore au Soudan, on ne compte plus les exécutions sommaires, tortures et autres atrocités auxquelles se sont livrées des membres de ce groupe – sans parler des crimes de guerre commis en Ukraine, où ils bombardent des villes, tuent des civils, ne laissent derrière eux, comme à Boutcha, que charniers et désolation. Mme la ministre l'a affirmé : en tant qu'humanistes, défenseurs des libertés, nous avons le devoir d'appeler la France et l'Union européenne à réagir en inscrivant le groupe Wagner sur la liste des organisations terroristes, comme le demande mon collègue. Il ne fait aucun dout...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Il existe un droit sous les armes, un droit dans la guerre, jus in bello : le groupe Wagner constitue à cet égard un exemple de régression de la civilisation. Alors que la violence légitime est le monopole des États, aujourd'hui, au cœur du continent européen, une milice constituée de mercenaires défigure l'Ukraine – que je salue en la personne de son ambassadeur qui assiste à nos débats –, tout comme elle défigure l'Afrique en renouant avec les traditions militaro-mafieuses des mercenaires de la Renaissance, lansquenets ou condottieri, qui mêlaient armée et business en vue de s'assurer le contrôle d'un territoire et en dernier lieu la fortune, celle des Visconti reposant ainsi sur le marbre de Carrare, cel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Bayou :

C'est pourquoi j'appelle, je vous appelle – mais cela dépend du Gouvernement – à soutenir très concrètement ces dernières, autrement dit à soutenir l'effort en vue de la victoire ukrainienne. Enfin, puisque l'ambassadeur de l'Ukraine assiste à nos débats, je conclurai par ces mots : slava Oukraïni, heroïam slava – gloire à l'Ukraine, gloire aux héros !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...reviennent en réalité aux articles 2 et 88 de notre Constitution et à cette République que d'aucuns, de part et d'autre de notre hémicycle, jugent mauvaise sans avoir les moyens démocratiques de la changer. Ceux qui balayent d'un trait de plume l'histoire d'un drapeau né cinquante ans avant le traité constitutionnel de 2005 en méconnaissent également le sens et la portée. Ils iront expliquer à l'Ukraine, membre du Conseil de l'Europe, que la France refuse de se prévaloir d'un drapeau que ce pays arbore, à la recherche d'une paix abîmée par la haine. Ce sont d'ailleurs en général les mêmes qui, à l'instar de Mme Le Pen, proposent de retirer le drapeau européen de tous les bâtiments publics ou qui, comme M. Mélenchon, se sont indignés devant la présence de ce qu'ils nomment une forfaiture démocrat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Ils trouveront les mots pour expliquer leur refus aux héros de la place Maïdan en Ukraine, qui arboraient fièrement le drapeau européen face à la répression. Ils l'expliqueront également aux Géorgiens qui le brandissaient en étendard face à l'oppresseur russe. Ils trouveront les mots pour l'expliquer au président Zelensky, qui met en avant les drapeaux européen et ukrainien. Par le passé, notre assemblée a été conduite à légiférer sur ce sujet sans que cela ne vaille discorde, bien a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Clapot :

Tous les observateurs de la Russie ont perçu, au cours des dernières décennies, les signes avant-coureurs d'un autoritarisme croissant du régime. À quel moment votre vision de la Russie a-t-elle évolué ? Avant l'invasion de l'Ukraine, quels signes vous ont fait comprendre que le régime changeait et que les pas accomplis en direction de la Russie ne servaient peut-être pas autant les intérêts de la France qu'on aurait pu l'imaginer ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

...les, vous avez créé un nouveau mouvement politique et apporté votre soutien à Emmanuel Macron ; aux élections législatives, un certain nombre de vos proches ont été soutenus par la majorité présidentielle dans le cadre d'un accord électoral. Avez-vous participé à la négociation de cet accord ? Le cas échéant, avec qui en avez-vous discuté les termes ? Votre position à l'égard de la Russie et de l'Ukraine, ainsi que celle des candidats, ont-elles été évoquées ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy, président :

...ns que nous vous en fassions le reproche – notre commission n'est pas une instance judiciaire – maintenu des relations avec la Russie après 2012. En 2021, vous avez été nommé au conseil d'administration de deux importantes sociétés de ce pays, le groupe pétrolier Zaroubejneft et le groupe de pétrochimie Sibur – postes dont vous avez démissionné au lendemain de l'agression militaire russe contre l'Ukraine. Nous souhaitons connaître votre vision des relations entre la France et la Russie et votre appréciation sur d'éventuelles ingérences de puissances étrangères dans les affaires françaises, en particulier les tentatives du régime russe d'influencer notre démocratie. Nous souhaitons aussi recueillir votre témoignage sur votre expérience publique et professionnelle et comprendre comment et pourquoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy, président :

Vous n'avez pas abordé le fait que vous avez occupé, jusqu'à l'agression militaire de l'Ukraine par la Russie, deux postes au sein des conseils d'administration de deux importantes sociétés russes. Cela intéresse pourtant la commission. Qu'est-ce qui a amené l'ancien Premier ministre que vous êtes à occuper des postes dans des domaines aussi stratégiques sans que cela ne semble soulever de conflit de loyauté ? La semaine dernière, le magazine Challenges révélait aussi que vous avez ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Clapot :

L'invasion de l'Ukraine par la Russie a lieu le 24 février 2022 ; vous démissionnez de vos fonctions le 25. Avec quatorze mois de recul, voyez-vous des signes avant-coureurs de cette catastrophe absolue qui auraient pu vous amener à considérer plus tôt que la ligne rouge était franchie, donc à démissionner plus tôt ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général :

...in que le projet de LPFP reviendrait à l'Assemblée en juillet ; j'incite nos collègues à voter ce texte, puisqu'il permettra de mesurer la cohérence entre les dépenses par ministère et les dépenses globales : à défaut, nous perdrions en pouvoir de contrôle. Monsieur le ministre, pourquoi demander 1,5 milliard d'euros en 2023 ? Enfin, que prévoit la LPM à la lumière de la situation dramatique en Ukraine et compte tenu de l'importance des drones dans la guerre ? Nos forces sont-elles armées face à ce nouveau type de défense ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Plassard, rapporteur pour avis :

...gage de confiance et de stabilité est la conformité du projet de LPM au projet de loi de programmation des finances publiques et aux projections du HCFP. Quelle évolution de la masse salariale prévoyez-vous ? Pour atteindre l'objectif stratégique de fidélisation, fera-t-on un effort sur l'indiciaire ? Les 7,4 milliards d'euros de ressources additionnelles reposent, outre l'effort de soutien à l'Ukraine, sur des reports de charges et des marges frictionnelles. L'usage de ces mécanismes est parfaitement normal pour faire face à des imprévus, mais cette estimation effectuée plusieurs années à l'avance est-elle fiable ? En outre, quelle marge de manœuvre ces outils laisseront-ils en cas d'aléa, puisqu'ils sont déjà intégrés dans le financement des besoins programmés ? Malgré tous les motifs de con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet :

... dissuasion nucléaire contribuera à garantir notre souveraineté. Néanmoins, la guerre que nous voyons aujourd'hui est plutôt très conventionnelle. Vous avez aussi parlé avec malice des dividendes de la paix : il était facile de faire du budget de la défense la variable d'ajustement de nos finances car les militaires, eux, ne se mettent pas en grève ! J'ai compris de vos propos que le soutien à l'Ukraine serait financé de façon interministérielle, et non par la seule mission Défense. Initialement, la loi de programmation 2019-2025 fixait un objectif de maîtrise des reports de charges. Il ne semble pas que ce projet de LPM le reprenne. Pouvez-vous revenir sur ce point ? Où en est le contrat d'externalisation pour la gestion des logements du ministère des armées (Cegelog), opération import...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

...intéressante. Nous avons pointé un certain nombre de difficultés, d'incertitudes, peut-être d'insuffisances du projet de loi de programmation militaire (LPM) pour les années 2024 à 2030. Il est assez clairement apparu que nous étions en train de vivre, dans ce domaine comme dans d'autres, ce que le chancelier fédéral allemand a appelé une « nouvelle ère ». Le déclenchement de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, a considérablement influencé la perception qu'ont de nombreux partenaires de la France – et la nôtre – des enjeux de la défense de l'Europe. Pour autant, les données du problème sont-elles fondamentalement modifiées ? C'est l'un des aspects que nous tenterons d'éclairer. Traditionnellement, la France porte l'ambition d'une Europe de la défense crédible, sans que le contenu ta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Guillemard :

La guerre qui fait rage en Ukraine a provoqué un sursaut pour la défense européenne. En témoigne l'augmentation des budgets militaires européens que vous avez rappelée. Pour répondre à l'agression russe, l'Ukraine a pu compter sur le soutien de la France et de ses partenaires occidentaux, notamment à travers l'OTAN. Désormais rétablie de sa « mort cérébrale », l'Alliance atlantique a pu réaffirmer sa vocation – assurer la défense ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy, président :

Certaines personnalités amies – au sens neutre du terme– estimaient que la relation franco-russe était importante. Comment celle-ci a-t-elle évolué dans le temps, au gré des premières tensions dans le Donbass, de l'annexion illégale de la Crimée et de l'agression militaire de la Russie en Ukraine qui dure depuis plus d'un an ? Avez-vous tenté de jouer un rôle, d'une quelconque manière, pour épauler la diplomatie française dans ces différentes étapes ? Comment avez-vous vécu ces événements ? Avez-vous considéré, comme l'a fait M. François Fillon, que vous auriez dû démissionner et rentrer en France ? Pouvez-vous nous expliquer votre décision de conserver votre poste et de rester à Moscou ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

...omie stratégique européenne et l'appartenance à l'OTAN prend une acuité croissante et les nuances sémantiques – partenariat stratégique, autonomie stratégique, etc. – que vous avez rappelées ne peuvent suffire à occulter le fait qu'il n'est toujours pas tranché. La Pologne, les pays de l'Est et l'Allemagne, notamment, n'ont pas forcément les mêmes vues que la France sur ces enjeux et la guerre en Ukraine a mis en relief ces divergences. Enfin, hors d'Europe, nous assistons à l'accroissement considérable de l'effort de défense de la Chine alors même que la région indopacifique devient le principal terrain de confrontation entre les États-Unis et la Chine. Par ailleurs, le zeitenwende évoqué par Olaf Scholz vous paraît-il, au-delà du discours, se traduire par une réalité concrète et, si oui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy, président :

J'ai retrouvé la trace de votre condamnation de l'agression militaire de l'Ukraine par la Russie. À la suite de cette condamnation publique, avez-vous subi des rétorsions ou des pressions de la part du régime russe ? Vu de notre pays, il semble particulièrement difficile, voire impossible de s'opposer aux décisions prises par le régime de Vladimir Poutine et par les entreprises qui lui sont liées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip, rapporteure :

Il peut y avoir des interrogations quant au bien-fondé de choix professionnels de ce type quand on a été ministre ou quand on a exercé de hautes fonctions dans l'État français. Je parle d'une époque qui précédait l'invasion guerrière de l'Ukraine par la Fédération de Russie. Vous avez parlé de l'importance de garder les liens et de bâtir des ponts avec la Russie pour l'avenir. Vous avez même évoqué la défense des intérêts économiques français, dont vous seriez partie prenante en exerçant vos fonctions au sein de MIP. Ai-je bien entendu ?