27 interventions trouvées.
...puis vingt-huit ans : ils participent régulièrement à des entraînements militaires conjoints, sans compter la collaboration avec leurs voisins du nord de l'Europe au sein de la Coopération de défense nordique. Le choix fait par la Suède et la Finlande est donc surtout symbolique et d'affichage alors que la désescalade est nécessaire. Face aux conséquences dramatiques de la guerre, que ce soit en Ukraine ou dans le monde, l'entrée de la Suède et de la Finlande dans l'OTAN nous fait perdre de facto des partenaires crédibles et respectés par tous pour leurs qualités de médiateur. Ce sont aussi les dommages collatéraux de l'arrivée de ces deux pays au sein de l'OTAN qui devraient retenir notre attention. Le prix du ticket d'entrée, c'est le renoncement à nos principes à travers le pacte avec...
En politique, il n'y a rien à voir en dehors des réalités. La réalité, en Europe et en Ukraine, c'est qu'il y a un agresseur, la Russie, un agressé, l'Ukraine, et une menace sur la sécurité collective de l'Europe, la Russie.
...nt confiance dans une protection européenne, pourvu qu'elle soit exercée dans le cadre de l'OTAN. On peut le déplorer, on peut rêver du splendide isolement, mais la réalité, c'est que, sans l'OTAN, nous ne pouvons pas nous protéger. Soyons réalistes, soyons lucides, soyons aux côtés des Suédois et des Finlandais qui veulent rejoindre l'OTAN ! Enfin, j'entends certains dire que ce qui se passe en Ukraine est grave, mais ne touche pas vraiment la France. C'étaient les mêmes qui, alors que Marcel Déat écrivait dans L'?uvre en 1938 « Mourir pour Dantzig ? », disaient que ce qui se passait à Dantzig n'était pas si grave.
Ce qui se passe en Ukraine est extraordinairement grave et les erreurs qu'a pu commettre l'Ouest n'excusent pas les crimes d'aujourd'hui. Le groupe LR votera évidemment l'adhésion de la Suède et de la Finlande en ayant en tête ce mot très fort de Churchill, qui disait qu'un partisan de la politique d'apaisement, c'est celui qui nourrit le crocodile en espérant être mangé le dernier. Nous ne voulons pas être mangés, donc n...
...gler les conflits patiemment, comme nous essayons de le faire depuis la sortie de la seconde guerre mondiale et comme les Polonais et les Lituaniens avaient commencé de le faire plusieurs siècles avant nous, en instaurant la République des deux nations ? Nous pourrions appeler l'Union européenne la République des vingt-sept nations ; nous en serions grandis. Comprenons bien que les événements en Ukraine posent le problème du règlement des différends entre nations en Europe, qui n'a jamais été résolu. Comme vous le savez, ma circonscription inclut les Balkans. Il m'est arrivé de déclarer en réunion publique qu'ils sont l'avenir de l'Europe. Surpris, certains ont pensé qu'étant fatigué, j'exprimais le contraire de ma pensée. Eh bien non, car si l'Europe est évidemment l'avenir des Balkans, l'inver...
Nous débattons ce soir de la réponse à apporter à la redéfinition de la géopolitique mondiale et européenne causée par l'invasion de l'Ukraine. Je veux d'abord saluer la qualité de nos échanges, qui grandissent notre assemblée. Face à la menace russe, la Suède et la Finlande demandent à adhérer à l'OTAN pour protéger leur intégrité territoriale. Cette demande est éminemment respectable. Notre vote témoignera d'abord de notre solidarité avec ces peuples libres, souverains. Oui, nous nous tenons aux côtés de ces pays membres de l'Union e...
...istre, comme l'indiquait tout à l'heure Cyrielle Chatelain, et comme vous l'avez bien compris, il ne s'agit pas ce soir d'opposer les atlantistes aux défenseurs de l'indépendance de l'Europe ou de l'indépendance nationale. Nous devons ce soir répondre en tant que parlementaires tant à la volonté des peuples suédois et finlandais qu'à la nouvelle donne géopolitique causée par l'agression russe en Ukraine. L'impérialisme, la dictature font peser de nouvelles menaces sur la souveraineté et la démocratie. Nous avons toutes et tous souligné l'impérieuse nécessité de continuer à soutenir le peuple ukrainien. À la mi-mars, j'ai achevé un voyage en Ukraine en traversant la frontière polonaise avec le flot des réfugiés. Nous avons été accueillis par des bénévoles de toute l'Europe ; parmi eux, nombreux ...