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Interventions sur "traité"

378 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

...s qui seraient occasionnées. Selon nous, la France doit perpétuer cette tradition qui consiste à se faire le porte-parole de la paix et du désarmement. Par conséquent, tout en reconnaissant la réalité de notre politique de défense actuelle, nous devons commencer à poser des actes marquant une progression sur la voie du désarmement. La première étape, c'est l'application – réelle – des mesures du traité de non-prolifération. Que la France s'empare de cette question et passe à l'action de manière diplomatique, forte et claire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Or, nous le voyons ici, plusieurs groupes de la NUPES ont déposé un amendement identique visant à réaffirmer que la dissuasion nucléaire est aujourd'hui – parce que nous n'avons pas le choix – la clef de voûte de notre politique de défense, mais que, dans le même temps, il est important que la France respecte ses engagements, notamment ceux qui ont été pris lors de la ratification du traité de non-prolifération, comme le fait d'agir diplomatiquement en faveur d'un désarmement multilatéral s'agissant du nucléaire. On pourrait nous rétorquer que ce n'est pas le bon moment, car le risque nucléaire n'a jamais été aussi grand qu'aujourd'hui, qu'il a atteint son summum. Or, précisément, les Américains et les Soviétiques ont décidé de commencer à discuter juste après la crise des fusées d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnna Pic :

...araissent pas propices à une action beaucoup plus active de sa part dans ce domaine, et il faut bien envisager d'autres formes d'action extrêmement dangereuses et contre lesquelles la dissuasion nucléaire ne pourra nous protéger : je pense notamment aux cyberattaques qui pourraient demain provoquer des drames, ce qui suppose de travailler à d'autres formes de dissuasion. Sans remettre en cause le traité de non-prolifération nucléaire, une réflexion doit donc se poursuivre autour de la question de la dissuasion nucléaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...sser le bouton, ce qui rendrait la dissuasion inopérante ? Ne devrions-nous pas en rester à une définition plus stricte, et donc plus nationale, de nos intérêts vitaux ? Cela ne veut pas dire abandonner nos alliés européens qui, je le répète, sont de toute façon défendus dans le cadre de l'Otan par le bouclier nucléaire américain, vous ne cessez de nous le rappeler, mais aussi par l'article 42 du traité de l'Union européenne qui a la même force juridique à cet égard que l'article 5 de l'Otan, fondé sur le principe de la défense en cas d'attaque. Toutefois, cela n'implique pas forcément une riposte nucléaire, et je vois donc dans cette évolution un glissement par rapport à la doctrine qui a été élaborée par le général de Gaulle – nos amis Les Républicains ne cessent de le rappeler –, glissement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Lépinau :

Vous qui êtes un homme courtois et précis, monsieur le ministre, je pense que vous pouvez l'entendre. Ensuite, je note que, une fois n'est pas coutume, ces deux amendements de la NUPES sont très intéressants, car ils renvoient aux principes. Aujourd'hui, on a politiquement et au niveau national une interrogation : que va faire M. Macron après 2027, puisqu'il sera un jeune retraité ? Pour notre part, nous avons cru comprendre que devenir le premier président d'une Europe fédérale ne lui déplairait pas ; or, pour ce faire, il faut bien qu'il transmette des éléments de souveraineté à cette entité supranationale qu'est l'Union européenne. Il verrait bien ainsi notre siège au Conseil de sécurité de l'ONU transféré à l'Union européenne… Et puis il y a notre dissuasion. Je souli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Plus dissuasive, dites-vous, mais au regard du TNP, cela revient à de la prolifération. Et c'est bien pourquoi la mise en œuvre de ce traité n'avance pas sur le plan du désarmement : les pays dotés font de la surenchère en investissant régulièrement dans l'arme nucléaire. On a évoqué les années « Ni Pershing, ni SS-20 », mais comment cela a-t-il abouti à un relatif désarmement ? Pourquoi a-t-on abandonné le plateau d'Albion ? C'est parce que l'opinion publique s'était saisie de la question de l'arme nucléaire – et vous avez raison, mo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Vous pouvez moderniser notre force tout en la réduisant dans le cadre du traité, ce que nous vous invitons à faire. Mais, compte tenu du flou qui entoure les sommes en jeu, dont je veux bien entendre qu'il s'agit d'un flou stratégique, nous ne pouvons pas vous suivre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Julien-Laferrière :

Par cet amendement, nous proposons que la France rejoigne le traité sur l'interdiction des armes nucléaires, le Tian – en tant qu'observateur, je le précise. On le répète depuis hier : parmi les neuf puissances nucléaires, il en est qui représentent une menace grandissante. À cet égard, sans doute certains d'entre vous connaissent-ils les travaux de l'université de Chicago, notamment l'horloge de la fin du monde, the Doomsday Clock, qui permet de montrer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bex :

Si notre modèle de dissuasion est opérant dans le champ actuel des relations internationales, il ne doit pas nous empêcher d'imaginer un monde débarrassé des armes de destruction massive. La France, en tant que membre observateur du traité sur l'interdiction des armes nucléaires, pourrait contribuer aux travaux conduits par les signataires et à leurs avancées. Nous ne pouvons évidemment pas mettre un terme à la dissuasion en l'absence d'un processus multilatéral de désarmement nucléaire : disposer d'un arsenal atomique représente à l'heure actuelle une garantie pour la sécurité des Français et des Françaises. Nous pouvons néanmoin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

qui prendrait la tête de ce combat et qui ferait le tour des puissances nucléaires pour leur demander de s'engager dans le désarmement et de participer en tant qu'observateurs au traité sur l'interdiction des armes nucléaires. Des pays européens, certains étant même membres de l'Union européenne, y participent déjà en tant qu'observateurs : je pense à l'Allemagne, à la Finlande, à la Norvège, à la Suède, à la Suisse. Deux grands pays comme le Brésil et l'Indonésie ont également fait le choix d'y adhérer en tant qu'observateurs. Ce serait l'honneur de la France d'emprunter le mê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

L'Assemblée s'est prononcée sur nos nombreux amendements. J'espère que celui-là fera l'objet d'un accord, pour lequel, monsieur le ministre, vous avez d'ailleurs ouvert la porte. Il vise en effet à rappeler l'engagement de la France à respecter les obligations qu'elle s'est données en ratifiant le traité de non-prolifération des armes nucléaires. Ce traité est très important, car il a donné du temps aux diplomates et aux responsables politiques pour poursuivre une démarche de désarmement, que nous souhaitons amplifier. L'inscription de ces obligations pour la première fois dans le rapport annexé d'une loi de programmation militaire serait un symbole fort qui rappellerait l'importance que nous ac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

La France respecte toujours les traités qu'elle signe. Je m'interroge donc sur la nécessité de le rappeler dans le rapport annexé. Avis de sagesse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Il importe de le dire et de faire figurer cette mention dans le projet de LPM, en mandatant ainsi l'exécutif pour mener les négociations prévues dans le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Ainsi, celui-ci ne sera pas seulement une incantation, mais l'incarnation de la volonté, que j'espère la plus large possible, d'aller vers un indispensable désarmement. C'est, répétons-le, la force de la démocratie de le rappeler en période de crise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Le groupe Rassemblement national s'abstiendra, car, selon nous, écrire que la France respectera ses traités est une lapalissade. Cela signifierait qu'en l'absence d'une telle mention, elle ne les respecterait pas. On créerait une suspicion que nous ne pouvons tolérer. En outre, parce que le diable se cache souvent chez vous dans les détails, j'ai lu l'exposé sommaire de l'amendement. Celui-ci précise l'objectif que vous gardez en tête : en finir avec la dissuasion nucléaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

...nucléaire, nous croyons que plus nous assumons son renforcement, plus elle fait peur, mieux elle nous protège. Tous les signaux qui laisseraient penser que nous doutons, que l'opinion publique la rejette, sont autant de coups de canif portés à son efficacité. Nous nous abstiendrons sur cet amendement – nous ne saurions voter contre, puisque nous voulons bien évidemment que la France respecte les traités qu'elle a signés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Si le nucléaire est toujours la bonne réponse dans soixante ans, soit. Mais si ce n'est plus le nucléaire, si des nations ont développé d'autres méthodes de dissuasion qu'un traité international nous interdit, nous n'appartiendrions pas aux puissances dotées de cette nouvelle force de dissuasion, et vous en serez responsables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophia Chikirou :

L'ordre du jour du Conseil est très intéressant. Hélas, Monsieur le ministre délégué, je doute que cette réunion accouche d'autre chose que d'une souris. Vous dites espérer une mini-révolution mais une fois encore, c'est le conservatisme libéral qui triomphera. Il y a vingt ans, la gauche militait pour une renégociation des traités de libre-échange afin d'y adjoindre des conditions sociales et environnementales. Or depuis, rien. Aujourd'hui, nous devons parer à l'urgence après les mesures que certains de nos alliés, en particulier les États-Unis, ont adoptées. La France et l'Union européenne ont à prendre une décision vitale pour l'avenir : devons-nous continuer à négocier en dépit d'intérêts divergents – y compris au sein...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophia Chikirou :

Monsieur le ministre délégué, vous avez décrit des effets nocifs pour notre économie, l'environnement, ainsi que les droits humains et sociaux. En cas d'échec des discussions, la France est-elle prête à envisager de sortir de certains traités de libre-échange ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Henriet, député, président de l'Office :

...e prochaine à un séminaire franco-américain sur la recherche scientifique dans ce domaine, comme ils l'avaient été déjà l'an dernier. C'est là une marque de reconnaissance quant au sérieux de nos travaux. Nous ne pouvons donc que nous en réjouir et je remercie chacun de vous deux pour votre implication au sein de l'Office. En décembre 2020, le rapport de l'Office préconisait la négociation d'un traité mondial en vue de réduire la pollution plastique. En mars 2022, l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement (UNEA) réunie dans le cadre du Programme des Nations Unies pour l'environnement a adopté une résolution prévoyant que serait élaboré un instrument international juridiquement contraignant pour mettre fin à la pollution plastique. Cinq réunions du comité intergouvernemental de négocia...