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C'est forte de ces convictions, des valeurs que je chéris et protège, comme femme, comme citoyenne, comme élue, comme Première ministre, que je crois souhaitable et possible que chaque conviction, chaque idée puisse être défendue, débattue et, s'il le faut, combattue.
Je veux que nous ayons, en lien étroit avec les élus, les associations, les magistrats et les forces de l'ordre, une action toujours plus résolue dans la lutte contre les violences sexuelles, sexistes et intrafamiliales. C'est mon combat. Je l'ai mené comme préfète ; je le mènerai comme Première ministre
…Première ministre de la France, je le dois à la République !
je pense à Édith Cresson, première femme à accéder aux fonctions de Première ministre.
Madame la Première ministre, à travers votre nomination, c'est une certaine idée de la République qui s'affirme, dans laquelle les parlementaires peuvent, je le crois, se reconnaître largement par-delà leurs convictions et leurs engagements. Une République du travail, celui qui a permis votre parcours. Une République de l'engagement, celui qui n'a jamais cessé de vous animer dans toutes vos fonctions. Une République de l'ég...
Soyez assurés que nous saurons user de nos nouvelles responsabilités avec bienveillance, mais surtout avec pugnacité. Ce qui nous intéresse, ce n'est pas d'être les premières, mais de nous inscrire dans le temps long. Madame la Première ministre, vous venez de nous exposer la feuille de route que vous fixez au Gouvernement. Il me revient, en tant que présidente du principal groupe de l'Assemblée, de préciser nos intentions et l'état d'esprit qui nous anime alors que nos concitoyens s'interrogent légitimement sur notre capacité, majorité comme oppositions, à adapter les pratiques parlementaires à la nouvelle donne politique qu'ils ont cho...
...on de l'égalité entre les territoires et entre les citoyens, par la défense de nos libertés publiques telle la liberté d'entreprendre. Elle passe par la capacité d'offrir des chances de s'extraire de sa condition de naissance, par un accompagnement digne des personnes dépendantes ou handicapées, par la culture pour tous, condition évidente et nécessaire de l'émancipation. À chaque fois, madame la Première ministre, que le Gouvernement sollicitera l'Assemblée pour mettre en œuvre des politiques publiques répondant à ces objectifs, vous pourrez compter sur le soutien plein et entier des députés de notre groupe. Ces réformes à venir, ces lois à rédiger et à amender, cette action de l'État à évaluer, les groupes de la majorité devront les aborder en tenant compte de la nouvelle donne politique de l'assemblée ...
... ce texte, nous pourrons agir vite et fort pour améliorer leur vie quotidienne ; pour revaloriser les minima sociaux, la prime d'activité, les pensions de retraite, les allocations familiales ; pour limiter la hausse des loyers ; pour que chacun ait accès à une alimentation de qualité, sans que jamais cela ne soit au détriment de ceux qui nous nourrissent. Pendant l'examen de ce texte, madame la Première ministre, nous nous conduirons en partenaires loyaux et positifs du Gouvernement, nous serons ouverts à la discussion et aux améliorations que proposeront nos collègues des autres groupes politiques, dans le respect de l'engagement que nous avons pris envers nos concitoyens.
Enfin, madame la Première ministre, nous affirmons avec clarté que nous vous soutenons, ainsi que votre gouvernement.
C'est un choix qu'a fait Emmanuel Macron, et on en voit immédiatement les limites puisque, madame la Première ministre, vous êtes dans l'impossibilité de solliciter un vote de confiance. Et j'ose dire que vous avez bien fait, car nous n'avons aucune confiance dans votre gouvernement !
Madame la présidente, madame la Première ministre, collègues. Le Président a été élu sans mandat ; voici venue sa Première ministre sans confiance.
Ce mercredi 6 juillet est une date à marquer d'une pierre noire pour la démocratie : madame Élisabeth Borne, vous devenez officiellement la Première ministre d'un gouvernement minoritaire. Vous êtes, bel et bien, chargée de conduire la politique de la nation par le seul fait du prince ; vous ne devez votre place qu'à un Président de la République lui-même élu par défaut.
Il faut le dire, l'exercice auquel nous nous prêtons est une mascarade : nous parlerons chacun à la suite, avant que vous ne rentriez tranquillement à Matignon. Ainsi, vous faites l'aveu de votre faiblesse. Vous ne vous soumettez pas au vote de confiance, de peur de ne pas l'obtenir. Jamais en trente ans une Première ministre ne s'était défilée ainsi.
Votre porte-parole nous conseille de vous écouter avant de préjuger de quoi que ce soit. Nous vous avons écoutée, madame la Première ministre, mais surtout, nous vous avons déjà vue à l'œuvre. Vous n'en êtes pas à votre premier méfait : vous avez été l'artisane zélée de la casse du service public ferroviaire et de la casse de l'assurance chômage, qui a permis de réaliser 2 milliards d'euros d'économies sur le dos des plus pauvres.
Il va falloir vous y faire : vous n'êtes plus le centre de gravité politique, vous êtes battus. Après tout, pourquoi nous ferions-vous confiance ? Madame Borne, il faut le dire, vous êtes une rescapée. Vous êtes la Première ministre la moins bien élue de la V
Madame la Première ministre, soyons clairs : croyez-vous que notre modèle de production et de consommation doive bifurquer pour lutter contre le dérèglement climatique ? Nous, oui. Vous, non. Croyez-vous que le marché et les incantations soient incapables de régler tous les problèmes ? Nous, oui. Vous, non. Trouvez-vous indigne que 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, quand cinq milliardaires possèdent...
Que cela vous plaise ou non, il va falloir vous y habituer ; cela s'appelle la démocratie. Madame la Première ministre, il faudra vous soumettre ou vous démettre.
…à la sanction des délinquants ou à l'accès à la santé. Mais pour que la France retrouve la maîtrise de son destin, nous vous invitons, madame la Première ministre, à rompre franchement avec « la politique du chien crevé au fil de l'eau ». Il est temps de répondre à l'attente légitime d'autorité dans notre pays, d'autorité du savoir et de l'enseignant à l'école, d'autorité des policiers dans nos quartiers, d'autorité de la loi et de la sanction vis-à-vis des délinquants, d'autorité de nos frontières face à des flux migratoires qui débordent nos capacités d'...
Madame la Première ministre, il nous faut surtout retrouver l'excellence nucléaire sans laquelle l'électricité sera plus chère et plus carbonée. Que de temps perdu !
Tous les entrepreneurs et toutes les familles doivent le faire, et votre gouvernement, madame la Première ministre, doit le faire également. Votre discours sur ce point nous interroge.