Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "président"

344 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

…on trouve dans votre discours une ressemblance frappante avec celui d'Emmanuel Macron, en mars, concernant son programme présidentiel. Sauf que c'était il y a déjà quatre mois ! Depuis, vous vous êtes engouffrés dans une ellipse temporelle pour effacer votre défaite…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...re et le droit à l'eau, vous avez envoyé le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et l'unité recherche assistance intervention dissuasion (RAID). Aux écologistes qui luttent pour la survie de l'humanité, vous avez répondu par une pluie de procès et de perquisitions. C'est savoureux venant de vous, qui avez confondu le Parlement avec la chambre d'enregistrement des desiderata du Président.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Avec la destruction de nos services publics, de notre système d'éducation ou de santé ? Qui est d'accord avec le président des lobbys, qui roule pour Uber ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...suis certaine. Je rappelle toutefois que le certificat covid numérique de l'Union européenne ayant quant à lui été prorogé jusqu'au 30 juin 2023, il nous faudra légiférer de nouveau en janvier prochain, puisque les deux outils que j'ai évoqués y sont liés. Afin de permettre au Parlement d'exercer sa mission de contrôle et de rendre effective cette clause de revoyure si chère à notre assemblée, le président de la commission des lois s'est engagé à auditionner le ministre de la santé et de la prévention à mi-parcours. Je l'en remercie : cela permettra au Gouvernement de nous apporter tous les éléments nécessaires pour tirer un premier bilan de cette prorogation. Il est important de le souligner : bien qu'ils assurent le traitement de données provisoires, ces deux systèmes fonctionnent dans le respec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...ode. Les rapports prévus aux articles 3 et 4 seront utiles pour dresser le bilan des mesures prises depuis le début de l'épidémie et pour envisager la définition d'un cadre durable en matière de réponse aux menaces, aux crises et aux catastrophes sanitaires. Ils viendront prolonger de manière bienvenue les réflexions déjà menées par la commission des lois à l'initiative de Philippe Gosselin et du président de notre commission, Sacha Houlié. Plus de deux ans après le début de la crise sanitaire, nous pouvons nous réjouir que les enjeux relatifs à sa gestion soient désormais largement dépassionnés. Le présent projet de loi l'illustre, même si je ne nie pas que des divergences de fond subsistent : c'est tout à fait normal et même parfaitement sain dans un cadre démocratique. Je me réjouis que nous pu...

Élisabeth Borne, Première ministre :

Mercredi dernier, j'ai écouté s'exprimer à la tribune les orateurs des groupes qui soutiennent cette motion de censure. Parce que c'est mon rôle, mon état d'esprit, parce que c'est ce que m'avait dit chacun des présidents de groupe, j'ai essayé d'être attentive à vos propositions. Je pensais qu'en partant des préoccupations que nous avions tous constatées durant les campagnes électorales, nous pourrions sans doute nous retrouver, au moins sur certains sujets. À ce stade, je dois reconnaître que je vois peu de terrains d'entente avec les signataires de la motion de censure.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Voilà pourquoi j'ai lu attentivement le texte de votre motion de censure. Mais, là encore, aucune proposition ! Madame la présidente Panot, j'ai écouté votre discours avec la plus grande attention : rien, toujours rien ! L'avenir en commun a été remplacé par l'invective en commun. .

Élisabeth Borne, Première ministre :

Votre motion de censure parle de légitimité. Je suis bien d'accord avec vous pour défendre ce principe. Alors, je vous l'apprends peut-être : vous n'avez pas gagné – ni la présidentielle, ni les législatives.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaquel Garrido :

Je sais bien que nous sommes sous la Ve République, un système institutionnel que l'on peut qualifier de monarchie présidentielle à cause de l'irresponsabilité politique qu'elle octroie au Président de la République, lequel concentre pourtant beaucoup de pouvoirs. Mais même si ce système est déséquilibré, le pouvoir législatif existe et nous en sommes la preuve.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaquel Garrido :

Les dernières élections ont même donné à celui-ci une nouvelle vigueur. Notez-le bien, mesdames et messieurs du Gouvernement : la majorité présidentielle n'existe ni dans le pays ni dans cette assemblée qui en est un reflet de plus en plus fidèle.

Élisabeth Borne, Première ministre :

La majorité présidentielle ? Visiblement pas : vous la censurez avant même d'avoir parlé. La droite républicaine ? Je ne pense pas qu'elle puisse se retrouver dans un projet dicté par La France insoumise. L'extrême droite ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaquel Garrido :

…le groupe des amis du Président a consenti un changement de date : désormais, on ne parle plus du 31 mars mais du 31 janvier 2023.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Votre censure, c'est finalement un appel à la dissolution ! Eh bien, madame la présidente Panot, contrairement aux signataires de votre motion de censure, nous promouvons des solutions, pas la dissolution !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

Cela a été largement dit : le Président de la République privé de la majorité absolue, l'Assemblée nationale se trouve dans une situation inédite, fragmentée et sans doute plus divisée que jamais. Si nous en sommes là, ce n'est pas le résultat du hasard, mais bien celui des erreurs répétées du chef de l'État. À force de fuir le débat, il a détourné les Français de la politique ; à force de vouloir effacer les partis, il a promu les ext...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

...e énergétique ont fait perdre cinq ans de progrès à la France ; ajoutons-y une politique sanitaire erratique, l'improvisation permanente des actions et des mesures de protection, l'explosion de l'insécurité, une faiblesse coupable face aux séparatismes et à l'islamisme radical. Madame la Première ministre, nous sommes une opposition lucide, mais aussi une opposition responsable. Comme l'a dit le président Marleix en réponse à votre déclaration de politique générale, il n'y aura « jamais de blocage stérile » de notre part. L'intérêt de la France et des Français restera notre seule boussole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...le, vous reconnaîtrez avec moi que la Constitution de la Ve République garantit les conditions d'un débat démocratique. D'ailleurs, chacun connaît ici les saillies permanentes des insoumis contre cette Constitution – comme celles, en son temps, de François Mitterrand, qui l'a pourfendue toute sa vie avant d'en faire un usage teinté de gourmandise et d'habileté une fois devenu Président de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

La majorité présidentielle compte 44 % des députés : c'est donc une majorité relative. Elle n'a pas eu le résultat de 2017. Votre bloc politique, chers collègues de la NUPES, c'est un quart des députés de l'hémicycle.