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Interventions sur "peuple"

490 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Ce débat est absolument fondamental. M. Bourlanges est évidemment libre de penser que M. Tsipras a eu raison de bafouer la volonté de son peuple en ne respectant pas le résultat d'un référendum. Mais est-ce que cela peut servir de règle pour faire fonctionner les pays de l'Union européenne ? Non, bien sûr, car cela mine le pacte républicain et démocratique, et on en a vu les conséquences en Grèce. Madame la secrétaire d'État, vous osez affirmer que le Parlement européen représente les peuples d'Europe. Cela voudrait donc dire que nous so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

…et ce pour des raisons dont je suis par ailleurs très fier. S'il n'y a effectivement ni nation, ni peuple européen, il y a bien des citoyens européens. Dans les pays partenaires, comme l'Allemagne ou la Pologne, nationalité et citoyenneté sont des notions complètement distinctes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Je le dis souvent : nous sommes unis dans la diversité, nous pouvons même être unis dans la divergence. Je le dis à mon collègue Dupont-Aignan : oui, nous sommes différents ! Je suis convaincu qu'il n'y a pas de peuple européen, et qu'il n'y aura jamais de nation européenne au sens où les Français l'entendent. Mais je suis convaincu qu'il existe une citoyenneté européenne, fondée sur des valeurs communes que j'ai rappelées hier. Et l'on voit de mieux en mieux ce qu'elles peuvent apporter de spécifique dans le monde chaotique qui est le nôtre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

Parmi les conclusions de la Conférence sur l'avenir de l'Europe, certaines propositions bafouent notre souveraineté ; nos compatriotes y seraient farouchement opposés si vous leur demandiez leur avis. Ah oui, c'est vrai : si vous le leur demandiez réellement. On peut rêver qu'un jour, le peuple soit consulté ! Permettez-moi d'en citer quelques-unes : la suppression de l'unanimité, qui permettrait d'imposer des décisions à la France dans de nombreux domaines ; la création d'une armée européenne ; la gestion des migrations par l'Europe ; la transformation de la Commission européenne en pouvoir exécutif, exercé par un président. Les conclusions de ce microsondage européen correspondent é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Eh oui ! Chers collègues, vous considérez les personnes venant de l'extérieur de l'Europe comme des menaces ; de la même manière, vous considérez ceux qui ne sont pas comme vous, à l'intérieur même du pays, comme des menaces. La République a imposé un modèle unique, sans reconnaître les peuples – oui, les peuples – qui la composent : cela a été son drame, et elle ne les reconnaît toujours pas !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

Par cet amendement, le groupe LFI – NUPES entend supprimer l'alinéa 12, qui tend à promouvoir la fin de la règle de l'unanimité au sein du Conseil européen. Un tel changement est présenté comme une nécessité technique : il s'agit d'avancer, d'avancer toujours, sans se soucier de la direction prise. Le problème est qu'il n'existe pas, à l'heure actuelle, de peuple européen souverain. La règle de l'unanimité au Conseil est donc la seule garantie que la souveraineté des États, et donc des peuples, est respectée. Il est d'autant plus important de préserver ce principe qu'en 2005 – que cela vous plaise ou non, monsieur le président de la commission – on a gravement porté atteinte à la souveraineté du peuple européen. Le formalisme, qui vous incite à rappeler ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Pfeffer :

Comme nous venons de le souligner, la règle de l'unanimité au Conseil est un élément essentiel qui permet de préserver la souveraineté des nations. La remettre en cause dans tous les domaines reviendrait à prendre le risque d'engager les pays dans des accords internationaux qu'ils ne souhaitent pas ou qui seraient contraires à la volonté des peuples, lesquels ont élu un gouvernement pour appliquer un programme. Les questions de défense et d'affaires étrangères, pour lesquelles la souveraineté est inaliénable, pourraient ainsi être concernées. Or il est impensable qu'une majorité au Conseil puisse entériner des traités internationaux ou déployer la force de réaction rapide, une armée européenne susceptible d'inclure des forces militaires de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

...réduction forcée et mortifère de nos capacités de production agricole et industrielle qu'exige l'Union européenne. Nous combattons ainsi le biais antinucléaire adopté par certains gouvernements et institutions de l'Union européenne car il nous mène droit dans le mur. C'est pourquoi nous voulons conditionner la mise en place de ces politiques écologiques au respect des souhaits et des intérêts des peuples des États membres. Vous dites que nous n'aimons pas l'Europe mais c'est cette Europe que nous n'aimons pas ; vous, comme vos choix le démontrent, c'est la France que vous n'aimez pas !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Mon cher collègue, je ne sais pas si vous savez ce qu'est la langue de coton. Distincte de la langue de bois, elle désigne les énoncés auxquels on ne peut, sans heurter le bon sens, opposer une proposition contraire. Il paraît inimaginable que quiconque prétende vouloir que les politiques soient non « conformes aux souhaits et aux intérêts des peuples des États membres ». Il est évident – c'est même une tautologie – que les politiques menées tendent à être « conformes aux souhaits et aux intérêts des peuples des États membres »,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

En effet, l'idée européenne réside d'abord dans la solidarité entre les peuples. Il ne suffit pas de rappeler que l'Union européenne a mis fin à la guerre pour garantir que les conditions de vie qu'elle crée n'engendreront pas entre les peuples des États membres des tensions susceptibles de conduire, à terme, à des situations dramatiques. Voyez-vous, nous défendons l'idéal européen tel qu'il a été initialement conçu, qui correspond assez bien à la devise de la République fr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Ces amendements identiques soulèvent une question centrale et appellent une réponse développée. J'accepte la référence kantienne ; j'ai toujours préféré Kant à Machiavel. L'impératif catégorique est un impératif moral ; or je crois que nous avons le devoir moral de nous soucier du sort de peuples en lutte pour leur souveraineté – comme l'Ukraine – ou en marge de l'Europe, menacés par l'attitude prédatrice de voisins plus ou moins proches – comme le sont les États balkaniques par la Russie, la Turquie ou la Chine. Nous avons le devoir de ne pas abandonner à des concurrents ou à des prédateurs hostiles ces États qui, comme dirait l'autre, font partie de notre étranger proche. C'est pour si...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

De surcroît, il est possible d'être solidaire avec des peuples en difficulté sans pour autant les faire adhérer à l'UE.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

L'un des grands changements, c'est que l'invasion de l'Ukraine par la Russie a donné un contenu très précis, contraignant, et – j'ose dire – très impératif à la notion de solidarité géopolitique. Nous savons maintenant où sont nos adversaires et où sont nos amis. Nous savons où sont l'État de droit, la démocratie, le respect de la séparation des pouvoirs, celui de la volonté des peuples, la liberté d'information, la liberté de mouvement, ou la liberté d'expression. Voilà le contenu géopolitique. Nous estimons que les peuples et les États qui adhéreront doivent être, sans équivoque, d'accord avec ces principes et n'être solidaires en aucune façon avec les principes opposés, prônés par M. Vladimir Poutine. Voilà pourquoi nous sommes défavorables à cet amendement. Nous estimons q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Madame la Première ministre, pourquoi nous accuser de refuser de construire des majorités et d'assurer la stabilité du pays ? Qu'est-ce qui vous autorise à laisser courir l'idée que nous agissons contre le peuple ? Heureusement pour nos concitoyens – et malheureusement pour vous –, nous sommes là. Pensez et agissez pour le bien des Français, non celui des financiers : vous verrez comme il vous sera simple de trouver une majorité dans cet hémicycle ! Ce PLFSS pour 2024 n'est pas ambitieux ; il ne répond pas aux attentes de nos concitoyens ni aux problèmes qu'ils rencontrent. Il n'existe aucune excuse val...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Monnet :

...nc qu'un semblant de majorité, tout temporaire. Vous le savez : votre répit est éphémère, il ne dure que le temps où vous montez à cette tribune pour engager la responsabilité de votre gouvernement. Tout le reste du temps, sur tous les autres textes soumis à ce Parlement, vous vivez dans l'inquiétude d'échouer à convaincre, vous êtes dans la peur que les voix adverses, qui sont pourtant l'écho du peuple, soient plus convaincantes que la vôtre. Vous êtes même incertaine de garder auprès de vous une majorité condamnée à n'être que relative. Le 49.3, dans l'usage systématique que vous en faites, n'est plus seulement une disposition de dernier recours. Il est devenu votre seule possibilité de gouverner. C'est pourquoi vous en faites un usage à la limite de la constitutionnalité, car contraire à la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

...t, j'ai cru rêver. Votre proposition me rappelle les histoires que je lis à mon fils le soir pour l'endormir, celles où l'on crie au loup pour rien. Même un enfant de 8 ans comprend la morale de ce type d'histoires, alors par pitié, évoluez, grandissez, travaillez sur les préoccupations des Français ! Vous fabulez, chers collègues ! Revenez en 2023 ! Nous ne voyons rien d'autre en Europe que des peuples épris de liberté, que vous insultez en les traitant tour à tour de fascistes, de populistes, uniquement parce qu'ils ne partagent pas vos opinions. Nous ne devons pas oublier que le seul danger, le danger numéro un pour nos démocraties, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Hamelet :

Nous rejetons l'orientation fédéraliste des conclusions de la Conférence sur l'avenir de l'Europe. Nous ne pouvons accepter que le Parlement européen devienne souverain. C'est une instance de coopération et de discussion qui ne dispose pas de l'initiative législative. Une représentation ne peut être que nationale. Il n'y a pas un peuple européen, je le répète, mais des peuples d'Europe. Vous nous proposez un projet politique que nous combattons, un projet impérialiste qui va se faire contre les peuples européens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Nous n'avons pas à nous prononcer sur des orientations prétendument fédéralistes de la Conférence sur l'avenir de l'Europe. Le présent texte contient un certain nombre de propositions ; c'est sur elles qu'il faut se prononcer. Pour ce qui est du fédéralisme, je crois, madame, qu'il peut très bien s'accorder avec l'existence de plusieurs peuples européens – et vous avez raison, il y a plusieurs peuples européens. Une organisation fédérale, par définition, permet d'associer des peuples différents ; sinon, on a affaire à une nation unitaire. Reste que ce n'est pas le sujet. Nous devons ici nous prononcer sur la proposition de résolution et non sur la Conférence sur l'avenir de l'Europe, dont vous dites à juste raison qu'elle n'a pas vocat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Nous pensons qu'il y a la France, que la France est présente en Europe, qu'elle contribue puissamment à l'édification de l'Union européenne. Par ailleurs, le peuple français a été pleinement entendu en 2005…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Tout ce que vous avez contesté, vous l'avez voulu. Si vous aviez voulu que l'Union européenne soit sérieusement mise en cause, vous auriez accepté le Frexit. Force est de reconnaître que vous ne l'avez pas voulu, et vous êtes donc restés dans cette Union européenne que vous n'aimez pas. Vous n'avez pas osé proposer au peuple français de la quitter, car il ne vous aurait pas suivis !