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Interventions sur "mobilité"

614 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Je suppose que, comme le versement mobilité, cette question a fait l'objet d'une négociation avec les CCI.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEléonore Caroit, présidente :

...la pandémie de Covid-19, le précédent contrat d'objectifs et de moyens (COM) avait été prorogé jusqu'en 2021. Sans me substituer à nos rapporteurs, je me bornerai à rappeler que l'établissement public Campus France, créé en 2010, est l'opérateur unique chargé d'assurer la promotion de l'enseignement supérieur français dans le monde et de fournir des prestations aux bénéficiaires de programmes de mobilité internationale développés par la France. C'est dire que le travail de contrôle réalisé par nos deux collègues revêt une dimension essentielle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs, rapporteur :

...amme 185 de la mission Action extérieure de l'Etat, qui sont consacrés à la diplomatie culturelle et sur lesquels notre commission rend un avis après le rapport de notre collègue Frédéric Petit. Pour en venir à Campus France, qui est l'opérateur chargé d'assurer la promotion de l'enseignement supérieur français dans le monde et de fournir des prestations aux bénéficiaires de programmes de mobilité internationale développés par la France, nous devons tout d'abord dire quelques mots du contexte dans lequel ce COP s'inscrit. Après le choc provoqué par la pandémie de Covid-19, le paysage des mobilités universitaires internationales a été directement touché par l'invasion russe de l'Ukraine, dans un contexte où la Russie occupait la sixième place du classement des pays attirant le plus d'étudia...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi, rapporteure :

... provenant de trois zones stratégiques : l'Indopacifique, dans une volonté de diversification des flux et d'élargissement de notre influence, l'Afrique et l'Europe. Le COP porte également une attention particulière sur l'Europe, avec un renforcement des synergies entre Campus France et l'Agence Erasmus+, agence nationale liée au programme européen de référence pour la jeunesse et responsable des mobilités sortantes. Enfin, il soutient la projection de nos établissements d'enseignement supérieur à l'étranger, notamment sous la forme des « campus franco-X », qui se sont développés dans le monde, le dernier en date étant le campus franco-indien, qui doit se consacrer aux enjeux liés à la santé. Le deuxième axe du COP met l'accent sur l'enjeu majeur de l'accueil des étudiants étrangers, où nous conn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Guillemard :

Campus France investit un champ essentiel de l'influence et de l'attractivité en assurant la gestion de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs, et en mettant en avant l'excellence de notre enseignement supérieur. Notre pays dispose d'atouts considérables, au premier rang desquels figure l'attrait de la francophilie et la francophonie, que nous devons promouvoir auprès de la jeunesse. Néanmoins, la concurrence pour attirer les étudiants et chercheurs internationaux, appelle à définir une st...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs, rapporteur :

Il ne faut pas confondre mobilité et immigration. Le choix de la francophonie n'est pas clairement établi dans la stratégie : voulons-nous attirer des étudiants en France par tous les moyens ou voulons-nous renforcer notre influence, c'est-à-dire essayer le plus possible de nous appuyer sur la pratique du français dans l'enseignement supérieur ? La stratégie de la langue française pour l'attractivité et l'influence dans le monde ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs, rapporteur :

Je partage l'essentiel de vos propos. Il faut repenser beaucoup plus globalement et, par conséquent, changer la loi, améliorer la visibilité pour offrir une vision à moyen terme et réorganiser les mobilités internationales autour d'un grand pôle. Malheureusement, nous demeurons encore dans une organisation en silos. Il convient donc de repenser l'architecture générale des mobilités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi, président :

...éléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité, pour discuter notamment du plan France ruralités, qui a été présenté par la Première ministre le 15 juin dernier. Madame la ministre déléguée, je vous remercie d'avoir accepté notre invitation. Les questions d'aménagement du territoire, en particulier en zone rurale, passionnent les membres de cette commission. Qu'il s'agisse des mobilités, de la localisation des activités productives ou énergétiques, de la gestion des espaces naturels, agricoles et forestiers, ou encore du développement des territoires, nous avons toujours eu à cœur de débattre de la situation particulière des espaces ruraux. Ils constituent un enjeu de réflexion à part entière, sachant que 22 millions de nos concitoyens y vivent, et que 88 % des communes françai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Couturier :

...lle manière de faire repose sur du mépris : le nom même de ce plan montre bien votre absence de compréhension de ce que sont les ruralités – car oui, la ruralité est plurielle. Mon territoire, que vous avez évoqué, la Creuse, n'a pas les mêmes exigences ni la même population que les territoires désindustrialisés de la Somme ou les plaines céréalières du centre de la France. Vous avez parlé de la mobilité, qui est un véritable souci en matière d'emploi. Ce que vous prévoyez, dans votre plan, représente un peu plus de 1 euro par habitant, soit à peu près 117 000 euros dans la Creuse – c'est-à-dire un bus d'occasion. Pour lutter contre le manque d'ingénierie dans les communes rurales, vous avez créé le programme unique Villages d'avenir, alors que toutes les associations d'élus réclament une aide a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

...es tiers-lieux – beaucoup d'entre eux ont su en profiter un peu. Dans le présent plan, je voudrais vous rappeler de ne pas oublier les petites îles non reliées au continent, sur lesquelles nous avons travaillé dans le cadre de la loi dite « 3DS ». Je retiens aussi l'enveloppe de 100 millions d'euros prévue pour soutenir les communes qui préservent la nature, ainsi que les actions en faveur de la mobilité du quotidien. Parfois, on en fait presque trop. Je pense à la protection du littoral, et aux fameuses SPPL, les servitudes de passage des piétons le long du littoral, qui deviennent en certains endroits de vraies autoroutes piétonnes, ce qui me fait un peu craindre pour le respect de la biodiversité et le recul du trait de côte – il faudra les refaire dans dix ans. On doit arriver à trouver un b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Delautrette :

Ce plan, que vous avez présenté d'une manière tout aussi concise que précise, était très attendu par les élus locaux, car les besoins sont criants dans nos territoires, mais va-t-il permettre concrètement à la ruralité d'aller mieux demain, de retrouver des commerces et des services publics de proximité, de lever les contraintes en matière de mobilité, de stopper les fermetures de classe et de permettre à tous d'accéder aux soins ? Ce sont autant de problématiques qui affectent nos concitoyens, lesquels se sentent abandonnés, tandis que de nombreux élus des territoires ruraux se sentent impuissants. Si les financements et les solutions que vous avancez nous paraissent bien maigres, nous saluons le lancement de ce plan, qui marque une évolutio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

.... Ces territoires sont au cœur de nos politiques depuis 2017, avec Action cœur de ville, l'Agenda rural et Petites villes de demain. Rien qu'Action cœur de ville représente plus de 10 milliards d'euros jusqu'en 2026. L'ensemble de ces programmes a produit des résultats concrets, mais nous restons très soucieux de l'accompagnement des territoires, notamment ruraux, dans des logiques de bassins de mobilité, d'emploi et de consommation, bien souvent ignorées. Dans les appels à projets, malheureusement, ce sont très fréquemment les meilleurs élèves qui sont les mieux lotis, tout simplement parce que tous les territoires ne bénéficient pas de l'ingénierie nécessaire pour monter les dossiers. Nous nous réjouissons de l'ingénierie locale qui est proposée dans le cadre de ce plan, grâce à 100 chefs de p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

...ue le sujet vous tient à cœur et j'aimerais tant, quand je rentre dans ma circonscription, entre Lus-la-Croix-Haute, Mirabel-aux-Baronnies et Grignan, pouvoir dire à toutes celles et à ceux qui y vivent que nous comptons autant que les habitants des villes, au cœur de la République. Nous ne demandons pas l'aumône. Pourtant, nous avons l'impression que la France est à deux vitesses. En matière de mobilité, tandis que nos concitoyens vivant dans les métropoles ont le choix entre le vélo, la marche et les transports en commun, et que 35 milliards d'euros seront investis dans le Grand Paris Express, vous consacrez seulement 30 millions d'euros, soit un peu plus d'un euro par habitant, à la mobilité dans les campagnes, en laissant la gestion d'un service public absolument essentiel à des associations ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Heydel Grillere :

Vous avez soulevé de nombreux espoirs chez les élus locaux, dont je fais partie. En Ardèche, de nombreux territoires cumulent plusieurs complications, par exemple des problèmes de zone blanche téléphonique et numérique, de manque de soignants et de logements, d'eau ou de mobilité contrainte, la voiture étant le seul mode de déplacement. Comment les élus locaux pourront-ils se saisir de ce plan pour faire avancer leurs projets ? Comment seront-ils accompagnés pour affronter concrètement cette multiplicité de contraintes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

Pour les ruralités, c'est toujours la même sentence : les miettes. Pour la mobilité, votre plan prévoit 90 millions d'euros sur trois ans quand Emmanuel Macron a annoncé des milliards pour les métropoles et leurs RER. Pour les écoles, vous proposez des services civiques et des points info jeunes, alors qu'il suffit de venir chez nous une seule fois pour se rendre compte que nous avons besoin de maîtresses et de maîtres d'école – dans la Haute-Vienne, nous nous battons tous les a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Couturier :

...rtains de réaliser des projets. Vous avez évoqué les 900 000 logements vacants, ce phénomène constituant une véritable préoccupation dans les territoires ruraux. Si nous voulons rendre nos territoires attractifs, il faudra donner aux maires des outils pour préempter et acquérir des logements vacants, afin de les réhabiliter et d'attirer des populations. Au-delà de cet aspect, la problématique des mobilités demeure centrale. Vous n'avez pas répondu à ma question sur le renforcement des dotations de fonctionnement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...re de ma permanence à Salon-de-Provence. À de telles méthodes, aux insultes que provoquerait mon engagement dans le domaine des transports, je réponds aujourd'hui par l'action, en vous présentant ce texte. Pour qu'il prenne corps, pour que l'idée directrice acquière de la crédibilité, il aura fallu quatre ans, depuis les tentatives effectuées au cours de l'élaboration de la loi d'orientation des mobilités (LOM) de 2019, suivies de l'excellent rapport du Conseil d'orientation des infrastructures (COI), présidé par M. David Valence. L'idée est claire et ambitieuse : il s'agit d'accélérer le développement des mobilités du quotidien, afin de désenclaver les territoires et d'offrir à nos concitoyens de nouvelles offres de mobilités, adaptées et décarbonées. Pour aboutir au texte, j'ai placé au cœur d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

...urais aimé pouvoir le retirer à la lumière des débats qui se sont tenus en fin de matinée et de l'adoption des amendements identiques n° 114 et 135, mais, à la relecture de ces derniers, il m'apparaît que la logique défendue n'est pas tout à fait la même : l'amendement n° 5 me semble mieux rédigé, dans la mesure où, s'agissant des plans de financement, il fait référence au contrat opérationnel de mobilité, et non à la proposition initiale faite par la région et les autorités compétentes. Mon amendement me semblant donc plus formel que les deux sur lesquels vous avez émis un avis favorable ce matin, monsieur le ministre délégué, mes collègues me pardonneront de le maintenir, afin que nous puissions débattre de cette question.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Meurin :

...rds, qui le financera et quand les Serm seront opérationnels. Mais nous ne vous connaissons que trop bien : le risque, c'est que ce soient les plus modestes qui paient, que les projets ne désenclavent aucune zone rurale et que les objectifs de mise en service ne soient pas tenus. Votre proposition de loi est un entonnoir inversé, qui place le ferroviaire pour les métropoles avant une vision des mobilités à long terme pour tous les Français. Votre proposition de loi, c'est le saupoudrage de milliards d'euros dans les zones urbaines et périurbaines, sans le moindre bénéfice pour les Français des zones rurales, de ce que j'aime appeler « la France des clochers ». Monsieur le rapporteur, chers collègues, vous vous ingéniez à créer des digues géographiques et sociales infranchissables entre les Fran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Meurin :

...ancée par le contribuable à travers une fiscalité dédiée. Demeure une question : qui paiera pour les projets ? Nous serons très attentifs à vos réponses, car nous refusons que les plus modestes et nos concitoyens des zones rurales financent des projets métropolitains. Enfin, nous sommes aussi inquiets d'une trop grande délégation au pouvoir réglementaire. En résumé, nous aurions souhaité que les mobilités fassent l'objet d'une véritable loi de programmation des transports plutôt que de textes saucissonnés : peut-être cette idée que je vous soumets fera-t-elle consensus ?