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Monsieur le ministre délégué, je sais que nos débats peuvent être difficiles ce soir, mais vous devez rester digne devant la représentation nationale ,
Madame la présidente, je demande donc à M. le ministre délégué de retirer ce qu'il a dit à propos de l'argent facile.
Monsieur le ministre délégué, vous ne pouvez pas dire que nous voulons de l'argent facile alors que votre gouvernement a fait un 49.3 sur la partie recettes du projet de loi de finances. Mais enfin ! Nous avions rétabli l'exit tax ; nous avions instauré une taxe sur les superdividendes et nous comptions en créer une autre sur les superprofits ; et nous comptions vous empêcher de supprimer la CVAE – cotisation sur la v...
J'avoue, monsieur le ministre délégué, avoir beaucoup de mal, en tant que Mahoraise, à entendre parler d'argent facile ,
Je félicite le ministre délégué pour sa franchise et pour avoir reconnu ses torts. Mais je demande à mes collègues de ne plus s'émouvoir des petites provocations émanant d'un camp ou de l'autre. Nous nous sommes engagés à aller vite, alors votons !
Cet amendement est semblable au précédent ; nous considérons donc qu'il est satisfait. Par ailleurs, monsieur le ministre délégué, j'écoute très attentivement les débats depuis tout à l'heure et je vous ai entendu parler des entreprises. Or non, le bouclier tarifaire ne s'applique pas aux entreprises ! Je vous encourage à faire preuve d'un peu plus de respect pour la représentation nationale.
S'agissant de ces deux amendements, le Gouvernement devrait très facilement tomber d'accord avec nous. Monsieur le ministre délégué, vous êtes revenu de Mayotte à la fin du mois d'août ; nous avons ensuite eu l'occasion de discuter, y compris devant la commission des lois, et vous avez reconnu que ses infrastructures se trouvent dans une situation très difficile. Certains mettent huit heures chaque jour pour aller au travail et en revenir, ce qui pose de vrais soucis en termes de santé. Les deux amendements tendent à développ...
...é les billets d'avion hors taxes, les crédits alloués à la continuité territoriale ne servant qu'à payer les taxes d'aéroport. J'appelle votre attention sur la situation particulière des enfants malades venant d'outre-mer pour se faire soigner, sujet que je défends depuis la législature précédente – la proposition de loi que j'avais déposée n'avait pu être discutée. J'en avais également parlé au ministre délégué chargé des comptes publics lors de l'examen de la première partie du projet de loi de finances et M. Attal m'avait assuré que cette question serait traitée dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale mais, comme ma sœur Anne, je n'ai rien vu venir ! An atendan, kabri i manz salad, comme on dit chez nous en créole : en attendant, la chèvre mange la salade – c'est-à-dire qu'o...
Je profite de cette occasion pour revenir sur l'expression « archipel France et la Guyane », que le ministre délégué a plusieurs fois utilisée. Il est vrai que nous connaissons très bien la dimension archipélagique de l'outre-mer en général, mais sachez qu'il existe au sein même de cet ensemble un très grand nombre d'archipels différents, et que l'avenir même de notre pays passe par la continuité territoriale. Certains disent que le soleil ne se couche jamais en France. Cela signifie que nous devons accorder u...
En soutien de M. le ministre délégué, je rappelle que les documents de politique transversale indiquent clairement que les crédits du ministère de l'agriculture relatifs aux outre-mer sont passés de 187 millions d'euros en 2021 à 207 millions en 2023. Cette très forte progression vient conforter celle décidée par le ministère de l'outre-mer s'agissant de l'innovation. Il me semble donc que les crédits sont bien au rendez-vous.
Comme ces crédits ont vocation à soutenir les collectivités locales par le biais d'un fonds, on peut considérer que l'inscription de ces crédits dans la mission "Outre-mer" est correcte. Leur fléchage vous appartient d'ailleurs, monsieur le ministre délégué. Au reste, si vous faisiez ce qu'il fallait, la situation ne se dégraderait pas d'année en année. Il est donc temps d'agir, et l'amendement vous en donne l'occasion.
...le a travaillé sur cette question, dans le cadre d'une commission d'enquête sur la lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane. J'ai interrogé mes collègues guyanais pour pouvoir répondre correctement à votre amendement ; ils m'ont dit que l'opération Harpie était un échec et qu'il fallait élaborer un autre dispositif. Si vous en êtes d'accord, madame la présidente, ils interviendront après M. le ministre délégué car ils connaissent mieux le sujet que moi. En attendant, j'émets un avis défavorable.
En nous disant qu'il pourra trouver les quelques millions manquants en cas de catastrophe naturelle, M. le ministre délégué avoue à demi-mot qu'il manquera de l'argent dans le fonds. Dans ces conditions, pourquoi ne pas approuver les deux amendements puisque, vous le dites vous-même, il manquera plusieurs millions d'euros ? Sans ces crédits, ces millions d'euros que vous pourrez approuver en quelques jours, vous devrez bien les piocher dans les crédits alloués à d'autres programmes. Approuvons donc dès maintenant ce m...
Je l'ai dit plusieurs fois et je le redis : l'État a répondu avec promptitude aux dégâts occasionnés par l'ouragan Fiona et M. le ministre délégué, avec qui je suis en dialogue constant, s'est rendu rapidement en Guadeloupe. Il a reconnu par arrêté l'état de catastrophe naturelle. Je lui fais donc confiance et je retire mon amendement.
Nous ne devons pas adopter ces amendements, pour une raison simple. L'existence d'un fonds de secours est justifiée, de façon quasi symbolique, pour faire face à des événements qui, par nature, ne sont pas prévisibles. Qu'il soit abondé à hauteur de 10, 12 ou 15 millions, peu importe. Ce qui importe, c'est que les fonds soient disponibles pour répondre aux urgences. M. le ministre délégué a été clair : l'État ne se contente pas de finir par trouver des fonds, il les trouve systématiquement dès lors qu'une catastrophe survient. Ayons confiance en l'État, qui est toujours au rendez-vous dans ces cas. La suspicion exprimée par ces amendements est illégitime.
L'avis est favorable pour le n° 721, adopté en commission. Les situations de monopole posent problème dans les outre-mer de l'océan Indien, puisque ceux-ci sont dépourvus de brigade interrégionale d'enquêtes de concurrence propre et dépendent de celle de Paris. Les dossiers s'amoncellent donc et les problèmes ne sont pas traités ; c'est une urgence, monsieur le ministre délégué.
Ils ont finalement été logés grâce à nos relations avec la mairie de Paris ; l'hébergement aurait sinon été trop cher. Non, monsieur le ministre délégué, la visioconférence n'est pas toujours possible !
Je suis content que M. le ministre délégué ait développé son argumentaire, car les faits le démentent. Mayotte a l'ambition d'organiser en 2027 les Jeux des îles de l'océan Indien, et a demandé au Gouvernement un plan de soutien en ce sens. En 2016, l'Inspection générale de la jeunesse et des sports et l'Inspection générale de l'administration ont mené un rapport conjoint, qui établit que Mayotte est la collectivité la moins bien lotie e...
Certes, un effort est consenti, mais je vous le dis publiquement, monsieur le ministre délégué : les dix-sept communes de Mayotte ont toutes déposé un dossier, car elles ambitionnent de construire des équipements et de participer à l'organisation des Jeux pour profiter de la fête sportive. Peut-être les demandes ne sont-elles pas parvenues jusqu'à vous. Quoi qu'il en soit, je demande aux autres députés de soutenir cet amendement.