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« Ne pas raser, ne pas écraser, ne pas se venger », conjurait il y a quelques jours l'écrivain Dror Mishani. L'armée israélienne doit viser le Hamas, non les Palestiniens. Le peuple palestinien n'est pas le Hamas ; les civils palestiniens ne sont pas le Hamas.
…et contraires au droit humanitaire comme au droit de la guerre, ni celle d'une haine inextinguible entre Palestiniens et Israéliens, ni celle de la déflagration généralisée et de l'embrasement d'un Moyen-Orient qui n'en a pas besoin. « Ne pas déshumaniser l'autre à un point qui confisquerait notre âme », disait il y a quelques jours Delphine Horvilleur. Ne pas laisser le Hamas gagner à Gaza, même sur un champ de ruines. C'est pourquoi nous, députés socialistes et apparentés, appelons au respect du droit international et dem...
...laire en la matière. Dans l'ivresse de la vengeance, en dépit des deuils et des raisons de désespérer, des voix, plus nécessaires que jamais, se font entendre ; des voix qui parlent de paix et « dénoncent avec courage le pire dans leur propre "camp" et tentent d'en incarner le meilleur », pour reprendre les mots des Guerrières de la paix ; des voix palestiniennes comme Women of the Sun, des voix israéliennes comme Women Wage Peace ; des voix de femmes et d'hommes qui, depuis longtemps déjà, refusent le tête-à-tête mortifère des adversaires de la paix, assassins méthodiques des espérances nées des accords d'Oslo. Ces derniers ne se sont jamais remis de la poignée de main, qui nous fit pleurer de bonheur, entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin. Ennemis de la paix, ils agissent comme des machines à déc...
…est la condition indiscutable à toute tentative future de mettre en œuvre une sortie du conflit acceptable pour tous. Ces Palestiniens et ces Palestiniennes, ces Israéliens et ces Israéliennes, ces voix agissantes sont le plus bel horizon de notre humanité et notre espoir de paix. Notre place de démocrates, d'Européens qui savent le prix de la guerre et la valeur de la paix, est à leurs côtés. Au-delà des exigences immédiates de cessez-le-feu et de désescalade qui doivent être défendues par toutes les voies diplomatiques possibles, il est plus urgent que jamais de...
...rnement à œuvrer partout et toujours dans les instances qui permettent de tracer ce chemin de la paix. Il est de la responsabilité de la France de parler d'une voix forte. Nous l'attendions et je crois l'avoir entendue dans cet hémicycle. Nous, socialistes, devons aussi retrouver le chemin d'un engagement certainement exprimé de manière insuffisante, ces dernières années, auprès de nos camarades israéliens et palestiniens. L'Internationale socialiste, le Parti socialiste, le groupe Socialistes et apparentés contribueront à ces efforts de paix.
... Aux États-Unis, dans la même semaine, un enfant de confession musulmane et une femme rabbin ont été tués. L'importation du conflit n'est pas une vue de l'esprit : c'est une menace sérieuse. Nous l'avons connue par le passé. C'est pourquoi nos paroles et nos actes ici, chacun à notre niveau, doivent être exemplaires, pour ne jamais essentialiser un conflit territorial ancien entre Palestiniens et Israéliens, ce qui le transformerait en une guerre irrémédiable entre musulmans et juifs.
Nous avons basculé dans le monde d'après, le monde d'après le 7 octobre, date à laquelle un drame nouveau est venu s'ajouter à la longue liste de ceux qui ont déchiré le Proche-Orient. Ce samedi-là, il y a seize jours, Israël a connu une attaque sans précédent sur son sol : le Hamas a lancé une offensive organisée, coordonnée, visant à prendre en otage le maximum de civils israéliens, lorsque ceux-ci n'étaient pas sommairement exécutés chez eux, parfois par familles entières. Comment ne pas être profondément marqués par les images et les récits de ces exactions ? Elles sont ce que l'humain peut faire de plus immonde. Ces scènes d'horreur ont été constatées par les délégations de députés qui ont fait le déplacement en Israël ces derniers jours. Je pense en particulier à vous...
Madame la Première ministre, au nom du groupe Horizons et apparentés, je veux redire ici que nous condamnons fermement, à l'unanimité et sans ambiguïté, ces actes perpétrés par une organisation terroriste islamiste. Nous sommes solidaires du peuple israélien et de toutes les victimes.
Au cours de l'histoire, la démocratie israélienne a su résister aux attaques de puissances coalisées contre elle. Elle le fait aujourd'hui encore contre les menaces terroristes constantes du Hamas, du Hezbollah et du Djihad islamique. À cet égard, la France doit veiller à prévenir toute extension du conflit aux autres puissances de la région, telles que l'Iran, le Liban ou la Syrie. Oui, Israël a le droit de se défendre, contre une organisati...
De même, le droit international, par la voix des Nations unies, a condamné à plusieurs reprises l'occupation des territoires palestiniens et le blocus de la bande de Gaza. Alors que les forces israéliennes se préparent à lancer une opération terrestre d'envergure, nous ne pourrions soutenir une occupation prolongée de la Palestine qui éloignerait chaque jour un peu plus la perspective d'une solution à deux États, seule viable à long terme.
La riposte légitime doit être mesurée, ciblée, proportionnée ; elle ne doit pas être une punition collective. Le peuple palestinien, comme le peuple israélien, est un peuple ami de la France. La vérité, c'est qu'aujourd'hui, les deux sont pris en otage par le Hamas.
... une époque propice à la radicalité, c'est l'honneur de la France de prôner un message de modération et de paix, laquelle ne pourra advenir qu'à la seule condition de la reconnaissance de chacun des États impliqués par tous les autres. Cela implique que l'Autorité palestinienne, seul acteur légitime et reconnu par la communauté internationale, redevienne l'interlocuteur privilégié du gouvernement israélien. Loin des sirènes de l'immédiateté et des excès, ce message est une stratégie de long terme à laquelle notre pays est attaché depuis l'après-guerre. Soyez assurée, madame la Première ministre, que le Gouvernement pourra compter sur le groupe Horizons et apparentés pour continuer de le porter, et mettre tout en œuvre pour que les conditions de la paix soient enfin réunies.
...ilisations. Dans cette situation, que l'on soit législateur ou membre du Gouvernement, il nous faut toujours chercher la mesure, admettre la complexité et préférer la voix de la raison à la démagogie. Souvenons-nous des mots de Yasser Arafat, président de l'Organisation de libération de la Palestine, lorsqu'il a reçu en 1994 le prix Nobel de la paix aux côtés de Yitzhak Rabin, le Premier ministre israélien,…
...ui donnons pas la possibilité de se développer […], le pari pourrait être perdu et gaspillé. » Les efforts pour la paix ont été gaspillés. Le pari de la paix n'a jamais semblé aussi difficile. Le retrait total des colonies en Cisjordanie n'a jamais eu lieu ; au lieu de cela, nous avons assisté à l'accélération sans précédent de son morcellement et la multiplication par quatre du nombre de colons israéliens. Les droits des Palestiniens n'ont jamais été pleinement respectés ; au contraire, ils ont été expropriés de leurs terres, leur circulation a été restreinte et l'accès aux soins a été gravement entravé par le blocus mené par Israël depuis 2007.
Le sentiment d'injustice s'est enraciné. La construction du mur a fini d'éloigner physiquement et psychologiquement les Israéliens et les Palestiniens. Le processus de paix s'est délité. Tous ceux qui se revendiquaient les partenaires de la paix au niveau international se sont bercés d'illusions en pensant que le conflit israélo-palestinien était devenu secondaire, que les souffrances des Palestiniens s'effaceraient, que la situation se banaliserait. Ils ont finalement détourné le regard. Ils ont échoué. Et soudain, le 7 o...
...début de la guerre, dont au moins 1 900 enfants. Le manque de carburant met en péril le fonctionnement des hôpitaux, les soins apportés aux plus de 14 000 blessés et la vie de 120 nouveau-nés prématurés actuellement en couveuse. En Cisjordanie également, les civils palestiniens font l'objet d'une violence meurtrière. Quatre-vingt-dix personnes ont été assassinées par des colons et par des soldats israéliens depuis le 7 octobre. Nous condamnons sans réserve les crimes de guerre commis par le gouvernement israélien. Les civils doivent être protégés, point. Il n'y a pas de « mais » possible. Rien ne justifie de faire mourir des innocents, qu'ils soient israéliens ou palestiniens.
La riposte du gouvernement de Netanyahou est inacceptable d'un point de vue moral et non conforme au droit. La France, dans l'Union Européenne, doit être ferme face au gouvernement israélien. Elle doit réaffirmer l'exigence d'une pause humanitaire et d'un cessez-le-feu.
... défend, doit exiger un cessez-le-feu. Elle doit dépasser son rôle de force facilitatrice du dialogue pour devenir une puissance participant activement à la restauration de la paix. La France dans l'Union européenne doit appeler à un cessez-le-feu car c'est une position juste et humaniste. Juste, car la communauté internationale a sa part de responsabilité dans la tragédie qui coûte leur vie aux Israéliens et aux Palestiniens ; humaniste, car on ne peut laisser mourir des milliers de femmes et d'enfants sans agir. La France dans l'Union européenne doit appeler à un cessez-le-feu car les risques d'escalade du conflit au niveau régional, et potentiellement au niveau mondial, sont réels. La France dans l'Union européenne doit appeler à un cessez-le-feu car cette guerre nourrit celles et ceux qui ve...
Depuis ce terrible samedi 7 octobre, l'humanité a sombré dans l'horreur et la barbarie du terrorisme avec des actes de torture, des mises en scène que nul ne pouvait imaginer. Ce jour-là, 1 400 Israéliens, des vieillards, des jeunes, des femmes, des femmes enceintes, des enfants, des bébés, ont été délibérément tués, sauvagement assassinés. Les témoignages qui arrivent chaque jour de ce massacre à l'encontre de civils israéliens soulèvent le cœur. Nous pensions le XXI
C'est pourquoi, plus que jamais, les voix de la paix doivent pouvoir s'exprimer. Les rassemblements pacifiques qui s'élèvent contre l'ensemble de ces crimes, qui dénoncent le terrorisme et appellent à la paix, au cessez-le-feu, à la fin du blocus criminel et à l'ouverture de négociations pour qu'enfin un État palestinien puisse voir le jour aux côtés d'un État israélien, ne peuvent être interdits. Chaque parole compte, chaque décision pèse. Nous avons donc, madame la Première ministre, besoin d'entendre votre gouvernement s'exprimer d'une voix forte en direction des peuples du Proche-Orient, une voix qui condamne le terrorisme mais aussi la vengeance criminelle du gouvernement Netanyahou. Vous avez commencé à le dire aujourd'hui : faire gagner la paix et rejete...