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Réélire le président : tel a été le choix des Français. Leur choix fut aussi de se doter d'un gouvernement en mesure d'agir, sous la direction de la Première ministre – laquelle n'aura perdu ni son calme ni sa détermination, malgré vos vociférations.
Venons-en à l'argument que vous invoquez : le Gouvernement devrait être censuré pour ne pas avoir demandé de vote de confiance à l'Assemblée. Si vous avez parfaitement le droit de déposer une motion de censure, vous devez accepter que rien n'oblige le Gouvernement à solliciter un vote de confiance – c'est son droit, comme c'est le vôtre. Vous usez de votre droit, le Gouvernement aussi ; il vous faut l'accepter : c'est aussi cela, la V
De nombreux gouvernements n'ont d'ailleurs pas sollicité de vote de confiance sous la V
Madame la Première ministre, chacun, ici, mesure la gravité de la situation de notre pays et la responsabilité qui incombe à votre gouvernement, mais aussi à chacun d'entre nous ici présents. Nous traversons déjà une crise sociale, économique et sécuritaire.
Quelle hypocrisie, d'ailleurs, de vouloir faire sauter un gouvernement que vous avez mis au pouvoir !
Vous êtes et vous resterez les responsables de la mise en place de ce gouvernement.
...Ainsi, je regrette, madame la Première ministre, que votre intervention, la semaine dernière, ait été plus proche de la présentation du rapport moral d'une administration froide et technocratique que du discours de la Première ministre de la sixième puissance mondiale. Je déplore également l'exercice d'autosatisfecit indécent auquel nous avons assisté qui démontre la déconnexion des réalités d'un gouvernement borné, décidé à ne rien changer.
...e rassembler. Il faut rassembler un pays fracturé par cinq années de politique trop souvent erratique, déconnectée du réel et – il faut le dire – largement inefficace. Aujourd'hui, dignes héritiers de leur chef de file, les députés de la NUPES s'allient pour proposer dans cet hémicycle ce qu'ils savent faire le mieux : fracturer. Ils le font au détour d'une motion de censure déposée contre votre gouvernement, afin de mettre à genoux votre légitimité, madame le Premier ministre. Il s'agit donc d'une stratégie résolument offensive – pour ne pas dire d'une stratégie de blocage qui vise à nous faire obéir à un homme – vous voyez de qui je parle –, alors que, comme l'a si bien formulé la philosophe Simone Weil, « l'obéissance à un homme dont l'autorité n'est pas illuminée de légitimité, c'est un cauchema...
Je suis heureuse, en ma qualité de vice-présidente et au vu de circonstances assez inhabituelles, de présider cette nouvelle séance relative à l'élection à la présidence de notre commission des Affaires culturelles et de l'Éducation. Notre exceptionnelle bien qu'éphémère Présidente ayant été nommée au Gouvernement, nous devons en effet procéder à une nouvelle élection. À la suite de sa nomination au Gouvernement, Mme Agnès Firmin Le Bodo a fait savoir à la présidence de l'Assemblée qu'elle renonçait immédiatement à sa fonction de présidente de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation afin de permettre son remplacement et le lancement de nos travaux. Conformément à l'usage, j'invite les de...
...d'achat est très attendu par les Français. Mais nous n'en avons pas connaissance. Le délai de dépôt des amendements est fixé à samedi à 17 heures, ce qui nous laissera moins de quarante‑huit heures pour le découvrir. Ce n'est pas ainsi que se créent les conditions d'une concertation, les conditions qui permettent de travailler et de discuter les mesures envisagées. Je vous demande de signifier au Gouvernement, au nom de la Commission, que ces méthodes doivent changer et qu'il faut laisser un minimum de temps aux parlementaires. Nous sommes mercredi après‑midi. Les auditions de la rapporteure n'ont de sens qu'en amont de l'expiration du délai de dépôt des amendements. Quand seront‑elles organisées ? Nous devons pouvoir y assister.
Je partage les propos de M. Thibault Bazin. Nous voyons mal quel peut être le sens des auditions dans ces conditions. Il faut signifier sans attendre au Gouvernement qu'elles ne peuvent devenir une habitude. La majorité est faible ; le Parlement peut être fort. Notre rôle n'est pas d'avaliser les positions du Gouvernement, mais de formuler, sur la question du pouvoir d'achat, des propositions qui correspondent aux attentes du pays. Par ailleurs, si le temps de parole des orateurs des groupes pouvait atteindre cinq minutes, nous ne serions pas mécontents.
Nous voudrions tous disposer de davantage de temps. Mais souvenons‑nous qu'il y a le Gouvernement d'un côté, le Parlement d'un autre, et puis il y a les Français. Si nous voulons adopter des mesures sur le pouvoir, qui sont attendues par les Français et sur le principe desquelles nous sommes tous d'accord, il faut mener la procédure législative à bien. Pour aboutir au plus tard au 1er septembre, une certaine célérité est nécessaire.
Il est paradoxal de désigner un rapporteur sur un texte qui n'a pas encore été déposé alors même que le Gouvernement l'a annoncé depuis deux mois. Il est aussi paradoxal de subir une telle urgence alors qu'il était question de gouverner et de légiférer différemment. Il est enfin paradoxal que l'intergroupe NUPES, nouvellement créé, ait été capable de déposer hier une proposition de loi sur le pouvoir d'achat, qui alimentera nos débats sur le projet de loi, alors qu'un Gouvernement installé en réalité depuis deu...
Nous venons à peine d'installer la commission des affaires sociales pour cette législature, et nous sommes déjà au travail. Je me réjouis de constater qu'une proposition de loi a déjà été déposée, qui nourrira le débat sur le projet de loi du Gouvernement en matière de pouvoir d'achat.
…la planète à préserver. C'est le sens de l'action du Président de la République depuis cinq ans ; c'est notre mission collective, au Gouvernement comme sur ces bancs. Avec vous, avec tout le Gouvernement, avec nos concitoyens, nous réussirons ; j'y suis déterminée. Ces dernières semaines, à quatre reprises, les Françaises et les Français se sont exprimés. Par le résultat des urnes, ils nous demandent d'agir, et d'agir autrement. Par leur message, ils nous demandent de prendre collectivement nos responsabilités. Nous le ferons. Ensemble, ...
Rappelons-nous que c'est le gouvernement Rocard – qui n'avait pourtant qu'une majorité relative sur ces bancs – qui a créé le revenu minimum d'insertion (RMI), la contribution sociale généralisée (CSG) et a lancé le processus de paix en Nouvelle-Calédonie. Nous avons encore des droits à conquérir, des progrès à réaliser, des protections à bâtir. Si d'autres y sont parvenus, nous y parviendrons.
Ces dernières semaines, le Président de la République – garant de nos institutions – et moi-même, nous avons consulté et écouté. Nous avons proposé plusieurs manières de faire, dans l'urgence comme pour les années à venir. Le résultat de nos échanges est clair : une nouvelle page de notre histoire politique et parlementaire commence, celle des majorités de projet. Avec mon gouvernement, j'en serai l'infatigable bâtisseuse. Je sais combien nous sommes attendus et je ne suis pas femme à me dérober, ni devant les défis ni devant les débats.
Je n'ai qu'une boussole, qui sera celle de mon gouvernement : bâtir pour notre pays.
Mon gouvernement ne sera jamais celui des clivages factices et des idées toutes faites,…
Je suis fière d'avoir servi dans les gouvernements de Premiers ministres qui n'avaient pas la même histoire politique que moi ; fière de mener aujourd'hui une équipe diverse où les parcours et les expériences se complètent et se renforcent ; fière et impatiente de commencer avec vous un travail de fond et d'idées, projet par projet, au service des Français. Nous mènerons pour chaque sujet une concertation dense. Nous aborderons chaque texte dan...