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Accélérer le désendettement de la France dans la période actuelle est un non-sens. Transformer notre pays dans une perspective écologique, sociale et solidaire impose de ne pas reproduire les erreurs du passé et de nous détourner des potions amères que préconise le dogme de l'austérité. C'est tout le contraire que vous faites avec ce programme de stabilité.
...ncadrer la croissance des dépenses de l'État. Sage orientation ! Nous savons désormais dans quels postes se situeront les dépenses nouvelles : dans les programmations thématiques comme la défense, l'aide publique au développement (APD), la justice ou l'intérieur. Mais ce chiffre augmente sans cesse. Nous savons également que ces nouvelles dépenses seront affectées par la hausse de la charge de la dette. À ce sujet, vous pariez qu'en 2027 les taux d'intérêt d'emprunt de la France seront d'environ 3,4 %, alors que les autres prévisionnistes prévoient au moins 4 %. La prochaine émission de l'Agence France Trésor (AFT) est prévue à la fin du mois à 3 %, soit une augmentation de 1 point du taux d'intérêt d'ici cinq ans. Or une telle variation reviendrait à augmenter la charge de la dette de 2,4 mill...
Par ailleurs, vous savez que cette politique de réduction des recettes accentue l'effort à faire sur les dépenses : réduire les recettes sans réduire auparavant les dépenses, c'est financer les baisses d'impôt par la dette ! C'est d'ailleurs ce que vous avez fait.
Avec une dette publique de 111,6 % du PIB et un déficit structurel de 4 % en 2022, vous comprendrez que nous restions très sceptiques quant à la future loi de programmation des finances publiques que vous nous proposerez prochainement.
Entendre Charles de Courson critiquer l'augmentation de la dette et de la dépense publique et, dans le même temps, savoir qu'il rejette la réforme des retraites ne manque pas de sel ! Le programme de stabilité démontre combien cette majorité est à la fois du côté de la protection des Français, de la liberté d'entreprendre, mais aussi du sérieux budgétaire qu'incarne notre rapporteur général, à rebours de la double impasse de l'austérité et du laxisme.
À crise majeure, réponse majeure. Évidemment, cette politique a eu des conséquences sur l'endettement de la France et son niveau de dépenses publiques, mais ceux qui en critiquent l'augmentation sont les premiers à proposer des solutions bien plus onéreuses et bien moins efficaces pour les Français, à l'instar de la baisse de la TVA ou du blocage des prix ; les mêmes sont encore les premiers sinon à se féliciter, du moins à se satisfaire des conditions dans lesquelles notre économie a pu être...
Nous reprocher l'endettement de crise, comme le fait le Rassemblement national, c'est considérer qu'il eût mieux valu mettre notre économie à genoux pendant la crise sanitaire et les Français à terre pendant la crise inflationniste. Telle n'est pas notre conception de l'économie.
Nous refusons la fatalité de ce « toujours plus ». Ce redressement doit être poursuivi, non pas pour répondre aux diktats des fonds de pension mais, au contraire, dans le but de ne pas leur verser un euro de plus au titre du service des intérêts de la dette,…
C'est pourquoi le groupe Renaissance salue l'accélération du désendettement que traduit le programme de stabilité. C'est pourquoi nous nous réjouissons également de soutenir une politique sérieuse, qui refuse les mirages d'une dépense facile à diminuer en général mais si difficile à réduire en particulier. Pour y parvenir, nous soutiendrons les mesures qui réduisent les dépenses défavorables à l'environnement, comme l'a proposé la Première ministre, qu'elles soient b...
...érons, contrairement à vous, qu'un euro gagné est un euro durement gagné et que solidarité rime avec exemplarité. Nous considérons aussi que les Français doivent en avoir pour leur impôt, comme l'a annoncé le ministre délégué Gabriel Attal. Voilà, mes chers collègues, les raisons pour lesquelles le groupe Renaissance se réjouit du coup d'envoi de la saison budgétaire, refusant la fatalité d'un endettement qui n'a de limite que l'imagination taxatrice et la démagogie.
...iscours que vous avez tenu n'est pas sans me faire penser au Candide de Voltaire et à ce brave Pangloss répétant à qui veut l'entendre que « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». C'est, en tout cas, ce que vous tentez de vendre aux Français, mais force est de constater que cette réalité est bien loin de ce que vivent une large partie d'entre eux. Qu'on en juge plutôt. La dette française frôle, fin 2022, les 3 000 milliards d'euros, en progression de 732 milliards depuis fin 2017 – et ce n'est pas fini. La charge de la dette a évolué en 2022 de 33 %, pour dépasser 50 milliards ; ce sera pire encore en 2023, en raison de l'effet de la hausse des taux d'intérêt, effet renforcé par la souscription d'emprunts indexés que nous dénonçons d'ailleurs. Le solde des administrati...
Si je gagnais 1 euro chaque fois qu'un libéral me parle de la dette pour justifier la privatisation totale de notre économie, je serais déjà millionnaire !
Aujourd'hui encore, vous nous servez le même refrain. J'aimerais m'éloigner quelques instants de ce débat qui a certes son importance, celui de l'utilité de la dette pour un État qui veut investir, protéger, éduquer ou soigner sa population, mais sur lequel M. le président Coquerel s'est déjà exprimé. La charge de la dette augmente, dites-vous. C'est terrible !
Douze pour cent de notre dette totale sont calibrés sur l'inflation. Cela signifie qu'à chaque augmentation des prix, la charge de la dette, passée à 43 milliards d'euros de 2017 à 2022, s'accroît. Si l'inflation augmente de 1 point en France et dans la zone euro sur un an, l'État doit débourser 2,5 milliards de plus. Savez-vous combien nous coûte cette indexation ? Quinze milliards en 2022, et autant en 2023. Au fait, à combi...
...la dépense publique ordinaire, au point que la France affiche désormais le taux de dépense publique le plus élevé d'Europe. Je l'ai dit, et je le répète : nous approuvions les dépenses exceptionnelles visant à affronter la crise, mais celle-ci a trop souvent servi d'excuse pour augmenter des dépenses qui n'avaient rien à voir avec elle. Conséquence de ce dopage à la dépense publique et de notre endettement croissant, la charge de la dette explose dans des proportions affolantes. De 38 milliards d'euros il y a deux ans, elle est passée à 46 milliards actuellement et grimpera à plus de 71 milliards en 2027. Elle sera alors le premier poste de dépenses de l'État – vous l'avez souligné, monsieur le ministre délégué. C'est bien la preuve que la dette n'est pas indolore, contrairement à ce que vous p...
D'ailleurs, alors même que le M. le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique nous promet d'accélérer un désendettement qu'il n'a jamais commencé, nous ne cessons de voir fleurir de nouvelles promesses de dépenses : un jour, les enseignants sont revalorisés ; un autre, on annonce 1 milliard d'euros pour le lycée professionnel ; le lendemain, on nous promet 2 milliards pour le plan Vélo. Je ne remets pas forcément en cause le bien-fondé de ces dépenses, mais tout cela donne fichtrement l'impression que le règne...
... l'orientation et la programmation des finances publiques, conformément au calendrier modernisé des rendez-vous budgétaires, nous voulons nous assurer que le décollage de notre économie est bien préparé. Nos finances publiques, qui subissent le contrecoup de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, se trouvent dans un état particulièrement préoccupant. À l'aube d'un nouveau quinquennat, la dette publique pourrait atteindre le niveau alarmant de 108,3 % du PIB en 2027. L'inflation, quant à elle, pourrait grimper à 4,9 % en moyenne en 2023, avant de redescendre à 2,6 % en 2024. Le programme de stabilité présente malgré tout des signes encourageants. La croissance fait ainsi l'objet de prévisions prometteuses : après s'être établie à un très bon niveau – plus 2,6 % – en 2022, elle montrera...
Vous nous proposez une contraction de la dépense publique de 4 points du PIB d'ici à 2027, soit une baisse sans précédent de la dépense publique. Vous n'avez jamais réussi à obtenir une telle baisse par le passé, tant il est vrai que le quinquennat Macron a été celui de l'augmentation des déficits et de l'explosion de notre dette.
C'est aussi celui du désarmement fiscal, qui continue, avec 50 milliards d'euros par an de baisses d'impôts non financées, ce qui a augmenté d'autant notre dette. Cela continuera dans les prochaines années, puisque ce programme de stabilité prévoit, monsieur le ministre délégué, 130 milliards d'euros supplémentaires de baisses d'impôts, alors que nous ne pouvons pas nous le permettre étant donné l'étendue des dégâts et de notre déficit. Le recours accru aux obligations indexées sur l'inflation est également criminel. Bien que nous soyons le premier pays ...