Très juste !
Oh, arrêtez de nous donner des leçons, ça suffit !
…et non s'apparenter à des peurs dont on espère, à quelques semaines des élections, qu'elles mobiliseront les électeurs. La peur, en politique, a toujours conduit à des catastrophes démocratiques !
Oui à l'exigence, à condition qu'elle nous permette de continuer à produire et à avancer. J'ajoute que les risques doivent être clairement identifiés et certains...
…et, in fine, on délocalise la pollution dans des pays qui n'ont pas, comme nous, les moyens de la réduire et d'innover. Des mesures telles que celles que vous proposez ont ainsi coûté, il y a quelques semaines, soixante-dix emplois dans ma circonscription. De fait, si l'on ne produit plus en France, on le fera à l'autre bout de la planète. La production ne s'arrête pas ; elle se fait ailleurs.
Mais lorsqu'on cherche à isoler l'Europe du reste du monde, on handicape notre industrie…
Le confort dans lequel nous vivons et l'amélioration de notre santé, nous les devons à notre capacité de produire à grande échelle des solutions aux problèmes environnementaux et sanitaires. L'accroissement du confort quotidien de nos concitoyens contribue lui-même à améliorer leur santé.
et prolonger l'espérance de vie, à commencer par l'industrie, qui est à l'origine de nombreux progrès.
On verse dans la caricature à force de vouloir construire des clivages là où il n'y en a pas. Tout le monde veut protéger la santé
Très bien !
Parce que vous n'en avez pas, chez LFI ?
Il m'arrive par exemple de défendre les intérêts des Alsaciens. Seulement, nous sommes tous réunis ici pour construire ensemble l'intérêt de la nation, définir le bien commun et prendre les meilleures décisions.
L'ingérence est une tout autre chose : il s'agit d'une démarche cachée, sournoise, menée en vue de pénétrer notre système décisionnel. Elle n'a pas cours au sein de l'Union européenne, parce qu'on ne peut pas considérer qu'il existe un tel niveau de déloyauté entre ses États membres. Oui, nous avons des intérêts différents, et c'est heureux. C'est précisément pourquoi il existe un espace de règlement politique de nos conflits, à savoir l'Union européenne. Il se trouve d'ailleurs, monsieur Tanguy, que même au sein de la nation française, certains territoires ont des intérêts propres.
Que les États de l'Union européenne aient des intérêts différents, c'est une évidence. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on a créé l'Union européenne : pour régler les divergences d'intérêts des États de façon pacifique et politique, au vu et au su de tous, en poursuivant un bien commun européen qui nous rassemble, nous dépasse et nous permette d'aller plus loin. Nos États ont des intérêts différents, mais ils les règlent de façon pacifique, politique et transparente, comme le montre d'ailleurs le fonctionnement du registre de transparence européen.
M. Tanguy joue sur la confusion entre deux termes : intérêt et ingérence.
On s'éloigne un peu de l'amendement, non ?
C'est sûr que la cohérence, il ne faut pas la chercher au RN !
C'est parce que vous êtes vendus aux soviets !
Je ne peux pas laisser dire que la fermeture de Fessenheim est le fruit d'une ingérence de l'Allemagne. Il faut faire la part des choses entre ce qui relève du débat public et ce qui constitue une influence cachée, qui ne dit pas son nom, contre laquelle nous devons lutter. Dans le cas cité, les Allemands ont dit ouvertement qu'ils souhaitaient la fermeture de la centrale. Il se trouve que des compromis politiques passés pour accéder au pouvoir en 2012, puis pour le conserver en 2017, ont conduit à des accords électoraux en ce sens. Je ne vois pas en quoi il s'agit d'une ingérence étrangère. Ce fut une promesse électorale – certes inique et ...
C'étaient les socialistes, plus que les Allemands !
Heureusement qu'on a changé de ministre de la ville !
Le remaniement est terminé, il n'y a plus de place à prendre !
Vous cramez la caisse !
Le problème avec le « quoi qu'il en coûte », c'est qu'on n'a plus les moyens de payer quoi que ce soit !
Vous parlez pour ne rien dire, là !
Elle est absente !
Et après, vous vous vantez de faire baisser les impôts !
C'est ça, continuez !
Comme c'est long !
C'est un amendement de bon sens pour les députés qui ne savent pas faire une recherche sur internet !
L'ASNR aura donc rang constitutionnel !
Les expertises techniques, pas les avis scientifiques. Soyez précise !
C'est vous qui muselez la presse !
Vu leur absentéisme, les élus de La France insoumise en prendront-ils seulement connaissance ?
C'est un amendement scélérat !
Faire taire le peuple ! Voilà votre vision de la démocratie !
C'est honteux de dire cela !
On doit en être à cinq minutes !
Oh, il faut se calmer !
Ah, vous utilisez des mots dont vous ne connaissez pas le sens !
Quand on colle un mot derrière « démocratie », ce n'est jamais bon signe !
Cet amendement pourrait être intéressant s'il n'était pas moins disant que le droit positif ! La CNDP n'est pas seulement chargée d'émettre des avis, elle doit aussi rendre des décisions en matière de participation du public à de grands projets. En invitant la CNDP à rendre des avis pour ne rien dire, vous entendez lui confier des prérogatives moindres que celles prévues par le code de l'environnement. Cet amendement est surtout révélateur : vous considérez que toutes ces organisations indépendantes – autonomes, détachées du fonctionnement de l'État – devraient demander l'autorisation du législateur avant de s'exprimer, ce qui est contraire au ...
Si c'est multiplié par 30 %, c'est que ça baisse !
C'est quoi une culture de radioprotection chez les citoyens ?
Depuis quand définissons-nous le plan de communication des autorités administratives indépendantes dans la loi ?
Cependant, que prévoit l'amendement ? Que l'ASNR est autorisée à communiquer et qu'on la sollicite pour qu'elle communique – mais ce qu'on n'interdit pas, on a le droit de le faire en France, surtout quand on est une autorité administrative indépendante ! L'amendement parle de la culture de radioprotection. Serait-ce le seul sujet sur lequel l'ASNR doit sensibiliser le public ? Quid de la sûreté, de la sécurité ? Enfin, on vise les citoyens – mais lesquels ? Ceux qui font l'objet d'un traitement radiologique à l'hôpital ? Ceux qui prennent l'avion, donc une dose à chaque fois qu'ils font un voyage ?