Une vision nationaliste !
Ce n'est pas le propos du projet de loi !
Ah bah, évidemment !
Il y a d'autres professeurs que le professeur Nisand !
Mais qu'est-ce que ça veut dire, « ce type d'avortements » ? Il y en a combien ? Ça n'existe pas !
Mais arrêtez ! Respectez leur choix !
…quels sont les choix qui peuvent les libérer et leur permettre de mener la vie qui est la leur. Cessons, s'il vous plaît, de proposer aux femmes des cours de morale !
L'avortement peut parfois être un moment difficile dans la vie d'une femme, mais ce n'est pas toujours nécessairement un drame. Il importe effectivement de rappeler qu'il peut aussi être un soulagement, une libération, voire permettre un retour à la vie, une réappropriation du corps. Tout le monde s'accorde à dire que l'IVG est un droit pour les femmes. Dès lors, il est de notre responsabilité non seulement de rendre ce droit effectif, mais aussi de faciliter l'accès à ce droit et de le protéger en l'inscrivant dans la Constitution. Enfin, les femmes sont suffisamment éclairées. Elles sont dotées de la conscience à la fois de leur corps et de leur vie. ...
L'avortement est intrinsèquement un sujet de femmes : elles peuvent le vivre – ou non – dans leur chair. Je saluerai d'abord toutes ces femmes qui se sont battues, que ce soit dans la rue ou dans le cadre d'une association, mais aussi tous les professionnels de santé qui accompagnent celles qui avortent. Je salue également notre mobilisation politique, en particulier depuis 2017, et ce sur tous les bancs. Je pense notamment à Mme Marie-Noëlle Battistel, auteure d'un rapport d'information qui fera date dans notre assemblée. L'avortement se situe au centre du nœud gordien de la liberté des femmes et de leur émancipation, qu'il s'agisse de l'émancipation de ...
Ça s'appelle le patriarcat !
Voilà le discours du backlash !
Non, mais de les promouvoir !
La France insoumise fait preuve de sexisme !
Vous êtes des incapables !
Cela suffit : nous sommes issus d'un parti féministe, nous agissons depuis cinq ans en ce sens, nous continuerons à le faire. Nous n'avons de leçons à recevoir de personne !
En revanche, on a pu entendre un peu partout, y compris sur vos bancs, des propos parfaitement sexistes. Lorsque le président de votre parti invite les jeunes filles à se mobiliser au motif qu'elles resteraient plus que les autres sur leur canapé, ne trouvez-vous pas qu'il s'agit de sexisme ?
Encore une fois, sur l'article 100, madame la présidente. Certes, les personnes citées par Mme Chikirou se trouvent être des femmes, mais en aucun cas elles n'ont été stigmatisées en tant que telles.
…partir de certains bancs des accusations de sexisme. Rappelons que cette notion…
Il se fonde sur l'article 100. Cela fait plusieurs jours que l'on entend systématiquement…
C'est faux !
…et doit intégrer les droits des femmes ; c'est essentiel. Outre l'avortement, nous voulons plus généralement inscrire dans ce texte les droits sexuels et reproductifs. Nous l'avons vu aux États-Unis, nous le voyons en Europe – en Hongrie et en Pologne – : les conservateurs s'attaquent à chaque fois à la possibilité pour les femmes de disposer de leur corps, soit en limitant leur droit à l'avortement, soit en les privant du droit à la contraception. Je suis donc partisane d'inscrire ces deux droits dans la Constitution, car les conservateurs les attaquent en même temps.
Durant les auditions menées en préparation de cette proposition de loi, auxquelles j'ai participé, il a été rappelé la nécessité d'inscrire le droit à l'avortement à l'article 1er de la Constitution. En effet, ce texte a été écrit par des hommes pour des hommes…
Ce droit a fait l'objet de restrictions dans un pays européen, la Pologne, en application d'un arrêt du tribunal constitutionnel du 22 octobre 2022. Cela montre combien il est nécessaire de constitutionnaliser le droit à l'IVG. L'expérience américaine nous montre aussi combien ce droit est fragile : il a cédé, après des dizaines d'années d'activisme juridique. Notre continent n'est pas épargné, puisque, sous l'effet d'un intense lobbying des opposants à l'avortement – financés par des réseaux internationaux bien connus –, la protection de l'IVG est limitée dans le droit européen. L'activisme anti-avortement produit des effets, notamment à la Cour ...
Il convient de rappeler l'objet du débat : devons-nous constitutionnaliser le droit à l'IVG ?
Et il est content ; il est même fier de lui !
Ah non, on est pour…
Monsieur Le Fur, vous allez nous faire le même coup que l'an dernier, lorsque nous avons voté l'allongement du délai légal de l'IVG. Vous êtes défavorable à l'IVG et vous utilisez tous les subterfuges que vous offre le droit parlementaire pour tenter de nous décourager d'inscrire dans la Constitution le droit à l'IVG. Mais, voyez-vous, sur ces bancs, nous sommes probablement majoritaires à vouloir inscrire le droit à l'IVG dans la Constitution et vous ne nous découragerez pas. Nous resterons déterminés face à vous pour protéger les femmes et leurs droits sexuels et reproductifs.
Ne dites pas que les syndicats ne veulent pas du CIR !
Je parle de Nokia !
Absolument !
Moi aussi j'y étais !
Vous viendrez, la prochaine fois !
Ce dispositif a en effet permis de maintenir des emplois en France ainsi qu'un écosystème dans l'Essonne. Manifestement, vous n'avez pas dû bien écouter les syndicats, chers collègues.
Il y a dix jours, j'ai rencontré les organisations syndicales de l'établissement Nokia situé dans ma circonscription, à l'occasion d'une réunion intersyndicale. Étaient présentes la CFDT, la CGT ainsi que la CFE-CGC. Toutes, y compris la CGT, m'ont demandé de plaider auprès du Gouvernement et de vous-mêmes, chers collègues, pour le maintien du CIR.
Oh, ça va !
Et l'article 2 de cette même Déclaration des droits de l'homme, qui institue un droit naturel et imprescriptible à la propriété ?
Il a tout à fait raison !
Absolument !
Oui !