Et du prix de l'énergie !
Votre majorité s'est longtemps prévalue de succès dans le domaine de l'emploi ; ce n'est désormais plus possible puisque la situation se dégrade. L'une des causes majeures, que vous n'avez pratiquement pas évoquée dans votre propos, c'est la baisse du pouvoir d'achat des Français. Nos concitoyens se sont très sensiblement appauvris, en raison du prix de l'énergie et de bien d'autres choses. Les commerçants le constatent : le montant du ticket moyen a diminué. Cette situation produit des effets, en particulier dans les commerces de centre-ville : combien de boulangeries, de magasins d'alimentation, de commerces de textile sont-ils désormais en redressement ...
Cette politique va continuer, alors ?
Pourquoi s'accélère-t-elle, alors ?
Indiquez-nous les lieux où ces migrants seront affectés, indiquez-nous les moyens alloués à cette politique et affirmez devant nous qu'il y aura une totale transparence vis-à-vis des élus locaux concernés.
Par ailleurs, les migrants seront eux-mêmes les victimes de ce système. Pourquoi sont-ils en région parisienne ? Parce que, bien souvent, ils y trouvent des cousins ou des amis de la diaspora de leur pays d'origine en mesure de les accueillir et de rompre leur solitude. Non seulement c'est l'échec de votre politique migratoire, mais vous prenez le risque de déstabiliser des territoires. Dites-nous tout : nous souhaitons avoir le maximum de transparence sur cette affaire.
Nous sommes tous fiers d'accueillir en France les Jeux olympiques et paralympiques, mais force est de constater que nous subirons également – en province, en particulier – des effets collatéraux qui n'avaient pas été prévus, ni même envisagés. De quoi s'agit-il ? Serge Grouard, maire d'Orléans, a poussé un coup de gueule légitime contre le déplacement vers la province de migrants dont le dossier de demande d'asile est en cours d'instruction à Paris, voire qui se trouvent carrément en situation irrégulière. Orléans ferait partie des dix villes destinées à jouer le rôle de sas pour les migrants de la région parisienne. Comment cela se passe-t-il ? Ils ...
C'est maîtrisé, ça ?
Vous êtes hors sol !
Là encore, vous pourriez citer M. Badinter !
Son passage n'aura pas marqué !
Cela fait sept ans !
Vous êtes en contradiction avec ce texte !
Irène Frachon a défendu les victimes, elle !
Il a bien parlé : il devrait être ministre !
Pasteur était minoritaire !
Lorsque Pasteur a commencé, il était minoritaire et vilipendé. L'histoire lui a donné raison et les vérités d'hier relèvent aujourd'hui bien souvent de l'archaïsme scientifique. Le Conseil d'État a dit très clairement son opposition à ce dispositif : écoutons son avis juridique. Une chose encore : dans ma région, nous avons été très marqués par le combat d'Irène Frachon. Ce combat qu'elle a mené bien seule au début et qui lui a valu peut-être bien des désagréments dans sa carrière, elle a su le mener contre la vérité officielle du moment. Heureusement que nous avons eu des Irène Frachon ! C'est pourquoi, au vu de l'histoire scientifique et juridique, ...
J'entends exprimer mon opposition à cet article. Nous disposons d'une devise républicaine, dont le premier mot est « liberté », non « vérité ». Il n'y a pas de vérité officielle, protégée par je ne sais quelle disposition législative. La liberté, c'est aussi la liberté scientifique qui repose sur le débat, au cœur duquel réside le doute. Voilà la réalité scientifique : la vérité n'est pas majoritaire !
Je veux bien entendre tous les arguments que vous voulez – il est vrai que ce Gouvernement débute. Cependant, ce que j'attends, ce n'est pas que mon message soit transmis mais bien que le problème que je soulève soit résolu. Il y va de la vie des gens. Les responsables de l'hôpital me disent que les choses fonctionnaient mieux avant la loi Rist, qu'elles progressaient. Depuis l'adoption de cette loi, ils assistent à un effondrement. Je suis terrorisé lorsque, le soir, l'ARS me contacte – c'est arrivé en particulier l'été dernier – pour m'informer que le service des urgences ne pourra pas être assuré dans cet hôpital durant la nuit ou le week-end. Voilà ...
J'adresse à mon tour tous mes vœux de succès au Gouvernement en matière de politique sanitaire : beaucoup reste à faire, la situation devenant, à bien des égards, dramatique. Ma question concerne le service des urgences du site du centre hospitalier du Centre Bretagne situé à Kério, entre Loudéac et Pontivy, aux confins du Morbihan et des Côtes-d'Armor. La situation s'y est très sensiblement dégradée à cause de la funeste loi Rist du 19 mai 2023, dont les auteurs étaient, comme souvent, pleins de bonnes intentions, mais dont l'application s'est révélée catastrophique. Ce texte interdit en effet le recrutement des médecins intérimaires, ce qui n'affecte ...
Vous l'avez déjà dit !
Ce n'est pas la peine !
Ce n'est pas nécessaire ! Tout a été dit !
En matière de sécurité des élus, la situation a évolué dans le mauvais sens. Chacun peut constater la hausse des agressions à l'égard des élus, mais aussi de tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, représentent l'autorité : forces de police et de gendarmerie, pompiers, entre autres. Nous devons affirmer clairement notre soutien à ceux qui s'investissent au service de leurs concitoyens. Le Sénat a bien travaillé sur cette question et l'Assemblée se grandirait en adoptant cette proposition de loi. Pour toutes ces raisons, je soutiens non seulement l'article, mais aussi le texte dans son ensemble.
Je le reprends !
Pas ceux des députés !
Les CLSPD sont un cadre de concertation d'ordre général, ce ne sont absolument pas des structures opérationnelles, contrairement à ce que vous avez affirmé – et c'est très bien ainsi. Le genre de discussion que vous avez cité en exemple n'y aurait d'ailleurs pas sa place.
Contrairement à M. Sitzenstuhl, je pense que l'article 14 a toute sa place dans le texte. Il nous offre l'occasion d'améliorer – fût-ce à la marge – le fonctionnement de la démocratie de la sécurité qui, dans la commune, s'organise autour du maire : saisissons-la ! En revanche, je souscris à la proposition défendue dans son amendement : je pense qu'il est de mauvaise politique de tirer au sort une partie des membres des conseils locaux ou intercommunaux de sécurité et de prévention de la délinquance. Pour que ces conseils soient vraiment utiles, il faut qu'y siègent des personnes que leur parcours a sensibilisées aux préoccupations touchant à la sécurité ...
Maintenez-le !
Je soutiens l'amendement n° 42 et le sous-amendement n° 132, en insistant sur le rôle que peuvent jouer les membres de la réserve citoyenne. On a affaire à des gens qui s'engagent, qui respectent une logique. Cela me semble autrement plus intéressant que des associations qui, pour certaines d'entre elles, sont militantes, et peuvent fausser l'activité de prévention de la délinquance que nous voulons développer. De même, je voudrais manifester quelques réserves à l'égard du tirage au sort. Je sais que c'est la mode du moment, néanmoins cela peut aboutir à la désignation de personnes qui ne sont pas spécialement motivées pour travailler à ces questions et qui ...
C'est trop long !
C'est exactement ça !
…alors même qu'ils pourraient, comme ceux qui survivent – les enfants, les jeunes adultes, les adultes plus âgés, atteints de trisomie 21 – travailler, faire du sport ou être comédiens ou acteurs. Il faut savoir qu'ils sont capables d'avoir une vie – certes difficile – et de donner de l'amour autour d'eux. Voilà les quelques mots que je voulais avoir pour ces personnes qui sont, hélas, et j'espère que nous en avons tous conscience, les grandes victimes de l'avortement.
Cet amendement vise à lutter contre toutes les formes d'eugénisme. Hélas, l'IVG est, de fait, souvent utilisé à des fins d'eugénisme. Je pense à ceux qui sont atteints de trisomie 21 et qui disparaissent – c'est bien de cela qu'il s'agit –,…
Quitte à mobiliser l'Assemblée nationale, à mobiliser le Sénat et à nous réunir en Congrès à Versailles – tout cela coûte cher –, autant que cela serve à quelque chose. En l'occurrence, à dénoncer et à lutter contre la GPA, cette forme moderne d'esclavage, de marchandisation du travail de la femme et de marchandisation du travail de l'enfant. J'espère qu'un certain nombre d'entre nous en sont convaincus et que nous pourrons saisir cette occasion pour dénoncer, sanctionner et interdire la gestation pour autrui.
Nous souhaitons donc que le droit aux solutions alternatives à l'IVG soit affiché et, surtout, concrétisé, sachant que la réponse à cette attente fait actuellement défaut.
La principale défaillance du système actuel est qu'on informe sur l'IVG, mais qu'on n'informe peu, voire pas du tout, sur les autres possibilités qui pourraient être laissées aux femmes qui traversent souvent des situations compliquées de poursuivre leur grossesse, d'être accueillies – certaines sont abandonnées – ou d'être hébergées – de façon à échapper aux pressions diverses et variées qui peuvent s'exercer sur elles.
Ils ne sont pas très attentifs, à côté de vous !
C'est le travail d'un ministre !
Et les auxiliaires, et les autres !
Je n'ai pas cette prétention !
Nous attendons que le ministre réponde ! Les explications qu'il nous a données jusqu'à présent ne me conviennent qu'à moitié !
Enfin, j'attends la réponse à ma question sur le nombre de poursuites pénales engagées par les parquets à l'encontre des personnes qui forcent des jeunes femmes à recourir à l'avortement.
Les responsables ne sont pas seuls concernés. Il ne faut pas oublier les personnels qui jouent un rôle plus modeste et qui ont aussi leur conscience et la volonté d'accompagner la vie à naître. Il conviendrait donc que vous en précisiez la liste exhaustive.
Vous allez nous le répéter, comme cela les choses seront plus claires ! Nous vous en remercions par avance.
Cet amendement vise à rappeler que, en matière d'interruption volontaire de grossesse, la clause de conscience concerne bien évidemment les médecins – on l'évoque souvent –, les sages-femmes plus encore, puisque ce beau métier consiste à accompagner la naissance, mais aussi les infirmiers, les infirmières et les auxiliaires médicaux. Monsieur le ministre, quand vous évoquez la clause de conscience pour réaffirmer son importance – cela me va bien –, vous ne visez que les médecins.
On est là pour ça !