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Vous m'avez convaincu, c'était si brillant !
Ça n'a rien à voir !
Parole d'expert !
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Nous allons enfin entendre des choses intéressantes !
Quelle blague !
Pas de leçon !
La preuve que non !
Monsieur le Premier ministre, je vous le demande solennellement : pour répondre de vos engagements passés, pour répondre à l'urgence climatique, pour répondre aux citoyens et citoyennes qui seront mobilisés contre ce projet dimanche prochain à Bordeaux, ferez-vous prévaloir la protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique sur les intérêts financiers ? Exigerez-vous sans tergiverser l'interdiction de ces nouveaux forages en pleine forêt ?
Je connais vos arguments : il vaut mieux du pétrole local que du pétrole importé. Voilà donc « l'écologie à la française » que vous nous vantiez ici même la semaine dernière. Polluons, oui, mais polluons français ! Détruisons la biodiversité, mais détruisons français ! Vous aurez ainsi la fierté cocardière d'avoir dépassé les dernières limites planétaires avec un désastre bleu, blanc, rouge.
Ironie cruelle, cette forêt usagère panse encore les plaies des incendies dévastateurs de l'été 2022.
Mme Borne déclarait au mois de juillet 2022 « vouloir faire de la France la première grande nation industrielle à s'émanciper des énergies fossiles ». Les experts du Giec – Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat – disent que tout nouveau projet d'extraction est incompatible avec un réchauffement de la planète à moins de 1,5 degré, mais vous, vous regardez, passifs, le possible forage de huit nouveaux puits de pétrole au cœur de la forêt de La Teste-de-Buch, en Gironde.
Avec votre bénédiction, il s'apprête à procéder à de nouveaux forages autour du bassin d'Arcachon. Ce projet est la définition parfaite du mot incohérence.
Monsieur le Premier ministre, il y a une semaine, vous déclariez ici avec assurance vouloir faire rimer climat et croissance. C'était votre dernière trouvaille, vous l'avez appelée « l'écologie à la française ». Aujourd'hui, c'est votre ami, le pétrolier Vermilion Energy, qui inaugure ce nouveau concept.
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C'est notre argent !
S'il s'était agi d'un collège musulman, il aurait déjà été dissous !
Mais si, allez !
La démesure et l'inutilité du grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) ne sont plus à démontrer, mais son caractère absurde est particulièrement bien illustré par la ligne nouvelle entre Bordeaux et Dax. En effet, ces deux villes sont déjà reliées par une ligne sous-utilisée dont la modernisation permettrait, à faible coût, d'accroître sa capacité et d'augmenter la vitesse des TGV. Pourtant, il est prévu de construire une ligne nouvelle à travers les Landes, plus longue de 32 kilomètres, dont le coût atteindra au moins 4 milliards d'euros et dont l'impact écologique est inquantifiable. Le seul argument avancé pour justifier ce choix – un gain de ...
Nous commençons à nous habituer aux défilés des candidats à l'Afit France : vous êtes le troisième depuis dix-huit mois. Comme vos prédécesseurs et comme la très large majorité des personnes que nous auditionnons au titre de l'article 13 de la Constitution, vous présentez le défaut d'être un homme. L'Afit France est connue pour être la boîte noire du ministère des transports, un paravent, un écran de fumée destiné à dissimuler le fait que le financement des transports échappe aux parlementaires et est géré directement par le cabinet du ministre délégué – un 49.3 permanent, en somme. L'Afit France ne sert donc guère qu'à faire décoller ou ...
Votre litanie le prouve, vous défendez une république bananière contre l'intérêt général, mais aussi contre les agriculteurs eux-mêmes.
…mais avec une cocarde tricolore.
Mais rassurez-vous, monsieur Millienne, vous n'êtes pas seul : c'est une arnaque agronomique et environnementale en bande organisée, couverte et appuyée par l'État, puisque nous avons découvert ce matin que des méga-primes seront accordées aux préfets qui feront passer ces chantiers coûte que coûte. Tout cela est aussi pourri et malhonnête que le barrage illégal de Caussade,…
sur ces mêmes fondements techniques et scientifiques. En fait, vous êtes les méga-trolls de l'agrobusiness.
Mais je reviendrai aux préfets plus tard. Vous niez les arguments techniques et scientifiques en prétendant que ces bassines seraient des réserves de substitution. Et bim : vous vous prenez une méga-annulation de quinze mégabassines illégales par le tribunal administratif
Vous vous asseyez sur l'instruction du Gouvernement de 2019 relative au PTGE, puisque la préfète des Deux-Sèvres en poste à l'époque a viré les parties prenantes, notamment les citoyens, du tour de table.
Vous nous faites le coup des grandes concertations, mais vous êtes des méga-forceurs.
qui va tuer des filières entières, et qu'il y a moins de deux heures, vous avez refusé les prix planchers pour les mêmes agriculteurs.
Ce défilé de défenseurs de l'agriculture est cocasse pour qui sait qu'il y a moins de quarante-huit heures, vous avez voté un accord de libre-échange entre la Nouvelle-Zélande et l'Union européenne
Vous n'avez rien écouté de ce débat !
C'est vous qui êtes responsables ! N'est-ce pas vous qui gouvernez depuis sept ans ?
Mais non ! Vous dites n'importe quoi !
Le cycle de l'eau, ça vous parle ?
La prochaine fois, on t'appellera !
Vous n'y connaissez rien !
Ce n'est pas le sujet !
Dans l'intérêt d'une minorité, oui !
Dix agriculteurs par bassine !
Les retenues collinaires stockent les eaux de surface, vous mélangez tout !
Mais le vôtre est déjà mort !
Et le 49.3 ? C'est pour bientôt le millième 49.3 ?
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Lorsque notre collègue Manon Meunier a évoqué mon rapport d'information, j'ai entendu quelqu'un dire que ce travail était orienté. Je rappelle que Mme Frédérique Tuffnell était corapporteure. Nous avions notamment auditionné la préfète des Deux-Sèvres, ce qui nous a permis de comprendre la genèse des problèmes concernant les méga-bassines, car il n'y avait pas eu de débat démocratique préalable. L'instruction du Gouvernement du 7 mai 2019 sur les PTGE n'avait pas été respectée puisque des parties prenantes avaient été exclues du tour de table. Bizarrement, il s'agissait de celles qui n'étaient pas favorables à l'accaparement de la ressource. Mme Le ...
Mme Heydel Grillere et d'autres membres de la majorité contestent l'accaparement de la ressource par quelques-uns et la nécessité d'un moratoire, tout en nous reprochant de ne pas parler de gouvernance, de méconnaître le sujet, etc. Rappelons que cette proposition de loi pose les questions suivantes : quelle part inaliénable de l'eau reste dans les nappes, le meilleur stockage qui soit ? Quels sont les usages prioritaires de l'eau ? Comment la répartir entre les habitants qui en font un usage domestique, les industriels et les agriculteurs ? Puisque nous sommes nuls, incompétents et incapables d'employer les bons termes juridiques, je vais vous renvoyer au préfet ...
Vous vous félicitez beaucoup !
Oui, mais ce qu'on vous demande, ce ne sont pas des constats : ce sont des actions !
Est-ce qu'elles passent au travers de la toxicologie réglementaire pour des raisons de méthode d'évaluation ou de méthode scientifique ? Les manipulations sont-elles les mêmes sur le plan scientifique ?
Je précise par souci de transparence que je fais partie des parlementaires qui ont demandé votre audition, madame Huc. J'ai lu cette phrase que vous avez écrite : « Si on écoutait la science, le glyphosate serait interdit ». Je me suis dit qu'il était nécessaire de documenter cette différence entre toxicologie réglementaire et toxicologie académique. Cette différence tient-elle au choix du corpus ou à une obsolescence en termes de méthodologie de la toxicologie réglementaire ? Vous avez notamment évoqué le fait qu'un seul critère sur 14 a été retenu pour décrire la cancérogénicité. Le poids des pétitionnaires l'emporterait-il finalement sur la ...