Merci pour votre génie inventif, pour nous avoir enfin ouvert les yeux grâce à un argument imparable. Monsieur Léaument, vous ne grandirez pas la RATP en rapetissant l'Assemblée nationale, où vous siégez !
Nous sommes un certain nombre sur les bancs de cette assemblée à réfléchir depuis des mois, parfois des années, sur la santé des Français et les moyens de leur offrir une prise en charge de qualité. Nous avons réfléchi notamment à la suppression du numerus clausus et à la formation des professionnels de santé. Quand vient, soudain, l'idée de génie de M. Roussel qui nous avait totalement échappé : il suffit d'inscrire la bonne santé des Français dans le marbre de la loi pour la garantir et régler, d'un seul coup, tous les problèmes de santé du pays !
Tel est l'exercice qui nous a été confié. Il est difficile, nous en sommes tous conscients, mais il requiert que l'on fasse, à tout le moins, preuve d'un peu de sérieux dans les argumentations que l'on présente. Or, celle de M. Peu, qui nous a expliqué qu'il faut maintenir le régime spécial de la RATP dans le seul but de préserver l'organisation des Jeux olympiques de 2024, me laisse un peu pantois. Est-ce à dire, monsieur Peu, qu'il faut le supprimer dès 2025, aussitôt que les Jeux olympiques seront terminés ? Si tel n'est pas le sens de votre intervention, vous avez fait, excusez-moi de vous le dire, les fonds de tiroir de l'argumentation.
Nous sommes réunis ici depuis hier pour tenter de préserver notre système de retraite par répartition.