Il s'agit pourtant d'une peine de bannissement numérique !
Mme Rist a bien voulu me laisser cosigner son excellent amendement. L'article 4 A vise à renforcer, en l'actualisant, la répression des délits d'exercice illégal de certaines professions de santé, notamment les médecins, les pharmaciens, les dentistes, et des pratiques commerciales trompeuses dès lors qu'elles ont un support numérique. Les dispositions introduites, parallèlement au projet de loi Sren, sont nécessaires mais ont besoin d'être complétées. Le présent amendement propose de les étendre à l'exercice illégal des professions de masseur-kinésithérapeute, d'infirmier et de pédicure-podologue. Les professions de santé réglementées seront ainsi ...
C'est scandaleux !
Ce n'est pas la présentation de votre amendement !
Et nous, nous ne partageons aucune des vôtres !
Les décideurs politiques ont fauté ! C'est ce qui est écrit dans l'amendement.
Vous avez déjà dit tout ça !
Il parlait des socialistes !
On n'a pas l'habitude !
Non, de nous ériger en juges !
Qui appelle à la violence ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité !
Ah, je pensais que vous parliez d'un autre endroit !
Beaurepaire se situe en Isère !
On l'avait vu venir !
Vous allez casser le micro !
Plus d'une cinquantaine de motions de censure et de motions de rejet préalable ont été déposées. Des centaines de personnes ont été mobilisées, chacune pour des centaines d'heures. Est-ce là ce qu'attendent les Français ? Je ne crois pas. Ils attendent et reconnaissent en vous, monsieur le Premier ministre, le courage et la responsabilité nécessaires pour affronter les défis qui se dressent devant nous. Ils attendent non que nous ayons toujours raison, mais que nous ayons, avec sincérité, essayé de résoudre leurs problèmes. Ils veulent simplement que nous soyons à leurs côtés et à leur écoute, pour trouver des solutions. Les Français attendent des ...
Monsieur le Premier ministre, c'est votre première motion de censure. Ce ne sera pas la dernière, parce que nous la rejetterons, et parce qu'ils en déposeront d'autres. Ils ont crié au scandale à chaque utilisation du 49.3 par votre prédécesseure, Mme Élisabeth Borne – dont je salue l'action et le courage –, mais ils ne sont pas choqués de déposer des motions à la moindre occasion. Ils furent à peine gênés, lors de l'examen du projet de loi « immigration », en décembre dernier, de leur appel du pied, honteux mais appuyé, à leurs alliés de circonstance, la droite et son extrême. Tout cela pour s'étonner, ensuite, que le Sénat ait eu trop ...
Chers collègues de la NUPES, je sens que vous êtes jaloux, pourtant j'avais dit en préambule que vous aviez toujours raison ! Notre majorité vous accorde donc, monsieur le Premier ministre, toute sa confiance pour atteindre le dernier kilomètre qu'il reste à parcourir, après avoir mené les réformes profondes. Ce bout de chemin est parfois plus difficile, parce qu'il exige une attention aux moindres détails, aux effets de bord, aux décrets d'application, et à tous les Français, partout.
…que l'écoute et l'humilité sont vos atouts, avant une puissante mise en action par laquelle vous entraînez administrations et politiques.
… que des modèles déficitaires, enlisés depuis plusieurs décennies, ne vous font pas peur ; que les mots justes, simples et efficaces sont votre vocabulaire ;…
Ils crient au scandale, au déni de démocratie et à la catastrophe, comme toujours. À force, nous devrons bientôt renommer Pierre et le Loup : ce sera « Jean-Luc et le loup ». Montés sur leurs grands chevaux, ils exhument les archives sur les réseaux sociaux. Ils prétendent qu'on a jamais vu ça depuis 1993. Ils enrobent le tout d'odeur de scandale et crient au déni de démocratie. Dans les commentaires, un courageux écrira qu'en situation de majorité relative, Rocard aussi s'était soustrait au vote de confiance. Les trolls de la NUPES corrigeront alors le factieux qui les contredit – car ce sont eux, souvenez-vous, qui ont toujours raison. Monsieur le ...
La NUPES souhaitait un vote de confiance. Ils se sont dit : il est jeune, sur un malentendu cela peut marcher, il se soumettra à un vote de confiance. Monsieur le Premier ministre, vous n'êtes pas tombé dans le panneau.
…autrement dit, pour reprendre la formule qu'employait, avec beaucoup d'autodérision, le regretté Chandler Bing : « ce n'est pas ce que tu dis, c'est la façon dont tu le dis » !
Si le problème soulevé par la motion de censure ne tient pas au fond ni aux personnes, de quoi s'agit-il ? Les députés soutenant cette motion dénoncent un problème de méthode,…
Il connaît les enjeux du modèle agricole, qui doit être réinventé dans ses aspects sociaux, fiscaux, et de gouvernance. Il est conscient de l'urgence, particulièrement pour les petits agriculteurs, qu'il convient désormais de mieux écouter. Vous avez ainsi, monsieur le Premier ministre, assumé avec humilité ce qui n'a pas fonctionné avec le GNR. Qu'ils soient reconduits ou nouvellement arrivés, les membres du Gouvernement sont le reflet d'un large éventail de sensibilités, qui ont montré par le passé leur volonté d'agir pour l'intérêt général. La seule lutte commune aux députés de la NUPES, décrite dans leur motion de censure, tient à leur ...
De retour dans l'opposition, ils veulent évidemment plus, plus vite. Ils affirment encore une fois qu'ils ont raison et ils n'ont pas honte de pécher par omission. Au contraire, nous, Ensemble, partis de la majorité, sommes tous fiers de ce bilan et des ministres qui ont contribué à la création de 90 000 emplois industriels depuis 2017, et à une baisse record des émissions de dioxyde de carbone. Leur rôle a été décisif dans le financement des études sur les voies d'accès à la ligne ferroviaire Lyon-Turin, lors d'une négociation entamée il y a plusieurs mois avec le président de région. Ils ont permis à 35 000 étudiants supplémentaires d'accéder à une ...
Mais il reste tellement à faire. Monsieur le Premier ministre, vous souhaitez poursuivre la lutte contre les déserts médicaux, en régularisant les médecins étrangers présents en France et en recrutant 10 000 assistants médicaux. Vous entendez faire de la santé mentale une grande cause de l'action gouvernementale, notamment parce que vous reconnaissez l'échec du dispositif Mon soutien psy. Pour la jeunesse en particulier, vous voulez que chaque département dispose d'un service d'accès aux soins. Autant de mesures précieuses pour préserver et améliorer notre système de santé et de solidarité, qui demeure inégalé. Cependant, la NUPES a fait le choix ...
Cependant, même quand on a toujours raison, difficile d'être opposé à la création de 30 000 logements en trois ans, à la création d'un service civique écologique, à la solidarité à la source, ou encore à la baisse des charges pesant sur les classes moyennes ! Comme ils savent tout, ils savaient qu'ils seraient opposés à vos priorités avant que vous ne les annonciez. Votre première priorité, la valeur travail, est au cœur de notre projet depuis 2017, de l'apprentissage à la retraite, en passant par la revalorisation de la prime d'activité et du Smic – une augmentation de 11 % pour ce dernier. Cela s'accompagne de la diminution du chômage, à son taux ...
Cela ne vous aura pas échappé. Ils ont déposé leur motion avant que vous exposiez au Parlement vos priorités : soutenir plus encore les classes moyennes, renforcer l'offre de logements, libérer davantage le travail et l'économie, accélérer la transition écologique.
Suivant la même logique, ils sont persuadés d'avoir eu raison de déposer cette motion de censure – votre première, monsieur le Premier ministre – avant même votre discours de politique générale.
Puis les tracteurs ont envahi les autoroutes et, soudain, les députés de la NUPES ont affirmé détenir la véritable cause de cette crise : l'excès de normes. Ils n'hésitent plus à réclamer l'application stricte des lois Egalim qu'ils n'ont pas votées. Sitôt les tracteurs retournés aux champs, ils ont encore raison : ils sont les seuls à se soucier de la santé, de l'eau et de la terre – rien que ça ! Voilà leur petit monopole pour trois semaines. Quand on a toujours raison, en toutes circonstances, on se débarrasse très vite du souci de cohérence et d'humilité.
Prenons, au hasard, l'exemple de l'agriculture. Ils ont voté contre la loi Egalim du 30 mars 2023. Péremptoires, ils soutenaient l'interdiction immédiate des produits phytosanitaires, ainsi que les délinquants de Sainte-Soline.
En toutes circonstances, envers et contre tous, ils ont toujours raison. Ils le revendiquent même : ils ne font jamais d'erreur, ils ont toujours raison.
Savez-vous ce qui me fascine le plus chez les députés de la NUPES ?
Vous avez la mémoire courte !
Ils s'y connaissent en agriculture !
Ce qui compte, c'est ce qui se passe en détention, nous le voyons bien. Avec 75 % de détenus ayant au mieux un certificat d'aptitude professionnelle (CAP), l'éducation et la formation professionnelle s'avèrent essentielles. En 2020, je m'étais alarmée du taux très faible de la formation professionnelle en milieu carcéral, particulièrement dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Avez-vous obtenu des régions une progression en la matière ? Je tiens par ailleurs à mettre en lumière les structures de contrôle judiciaire avec placement probatoire (CJPP) que vous avez créées ainsi que les trente centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales (CPCA) ...
Lorsqu'il est question de politique pénitentiaire, je pense d'abord aux 43 000 agents de l'administration pénitentiaire et de l'approbation dont je salue ici le dévouement et l'engagement constant. Leurs conditions de travail sont souvent compromises par une surpopulation carcérale chronique, nous le savons. Ce phénomène est ancien et après des années d'immobilisme, nous devons constater que jamais le ministère de la justice n'a consacré autant de moyens aux prisons. Regardons un instant dans le rétroviseur : lancement du plan « 15 000 places de prison » dès 2017 – le programme immobilier le plus ambitieux depuis trente ans –, rénovation de nos prisons ...
Dans tes rêves !
Il ne fallait pas demander au RN de voter votre motion de rejet !
Il fallait venir en commission des lois, monsieur Marleix !
Ce n'est pas la question ! On débat du texte ou pas ?
Donc il faut débattre !