Il faut qu'elles soient effectivement construites dans les territoires où elles sont prévues. Si cet amendement sous-amendé est voté, cela permettra de répondre aux deux objectifs que sont, d'une part la dignité humaine, d'autre part l'autorité et la lutte contre l'impuissance de l'État.
Ensuite, il faut que l'État soit ferme et fasse preuve de son autorité plutôt que de son impuissance. Si nous votons l'amendement n° 1072 sous-amendé par le président de la commission et par les trois groupes de la majorité présidentielle, c'est justement pour affirmer que l'État doit être au rendez-vous de la construction de ces nouvelles places de prison. Ce ne doit pas être un amendement d'appel ni un vœu pieux, mais un engagement que l'État prend. À partir du moment où le garde des sceaux s'engage, la parole de l'État est engagée. Cela signifie que nous sommes collectivement engagés : là où nous sommes élus, là où nous avons des élus locaux, ils ...
Je voudrais répondre aux arguments très sincères d'Elsa Faucillon et de Cécile Untermaier. Nous pensons que nous devons trouver ensemble, dans cet hémicycle, les moyens de tenir compte de deux enjeux. Vous avez évoqué celui de la dignité humaine, qui soulève la question de la régulation carcérale et qui ne doit pas être balayé d'un revers de main. Caroline Abadie, notamment, mène ce combat au sein du groupe Renaissance et elle continuera de le mener avec le soutien de notre groupe.
Essayez encore !
Vous n'avez pas gagné !
C'est mieux que la Mélenchonie !
Vous ne l'avez jamais été !
L'excellent M. Cazenave !
Mais on en a besoin !
À la fin, c'est ce qui se produira. C'est un jeu à somme nulle. On diplômera des médecins, puis on les retirera de certains territoires parce qu'on espère qu'ils s'installeront dans d'autres, mais ils ne le feront pas. Ceux qui voteront pour ces amendements identiques iront expliquer dans leurs territoires pourquoi il y a moins de médecins.
Vous savez que la Seine-Saint-Denis est le département le plus carencé. Je vous poserai une seule question : y a-t-il ici un parlementaire qui peut lever la main et dire : « J'ai trop de médecins généralistes dans mon département, enlevez-moi des médecins » ?
Enfin, mes chers collègues, pour défendre cet argument, vous avez été nombreux à parler de zones surdenses, surdotées.
Cela enfreint des principes et des valeurs auxquels nous sommes attachés, à commencer évidemment par la liberté.
Ce sera l'effet immédiat de telles dispositions. Ensuite, vous voulez dire à des personnes qui ont fait dix ans d'études et à leurs familles qu'elles n'ont plus la liberté de choisir le territoire où s'installer.
pour une raison simple. En dix ans, sur 45 000 médecins diplômés, seuls 5 000 se sont installés en libéral. Si vous essayez de les contraindre davantage, ils s'installeront moins.
Nous sommes tous parlementaires, élus de nos territoires, et convaincus que l'urgence, la priorité numéro un pour les Français, c'est la question de la santé. S'il y avait une formule magique, elle aurait été non seulement proposée mais déjà votée à l'unanimité dans cet hémicycle. La proposition qui nous est faite à travers ces amendements identiques n'est pas une proposition magique. Elle risque au contraire d'aggraver la situation ,
Absolument !
Oui, vous avez perdu !
Je veux bien que chacun considère que le simple fait de s'exprimer est une insulte, mais rien ne justifiait un rappel au règlement, si ce n'est la volonté de faire durer les débats alors que, nous, nous aimerions enfin passer aux votes.
Puisque vous m'y invitez, madame la présidente, je souhaite souligner qu'il ne s'agissait pas d'un rappel au règlement. Il n'y a eu ni fait personnel ni insulte.
Ce n'est pas un rappel au règlement !
Enfin, madame la présidente !
Je demande la parole pour un rappel au règlement, madame la présidente !
Pourquoi une « dernière » explication de vote ?
Allez, on passe au vote !
Ce n'est pas un rappel au règlement !
Ce n'est pas un rappel au règlement !
Ça fait deux minutes, madame la présidente !
Les deux minutes sont écoulées, il faut avancer !
On dit : « Mme la Première ministre » !
Mais sur ce sujet, vous ne tromperez personne. À la fin, ceux qui voteront contre ce texte seront ceux qui voudront mettre en cause les policiers et les gendarmes de ce pays ; ils refuseront de soutenir ceux qui font leur travail et qui maintiennent en toute légitimité l'ordre républicain, et aux côtés desquels nous nous tenons.
Chaque jour, hors de cet hémicycle, vous faites usage de votre fonction parlementaire pour essayer d'abaisser un peu plus le débat public.
Sur le fondement de l'article 70, alinéa 6. Chaque jour, dans cet hémicycle, vous cherchez à abaisser un peu plus la fonction parlementaire.
C'est vrai !
Nous avions dit un pour, un contre, madame la présidente !
Il s'agit d'un amendement du groupe LR !
Oui, la politique est une affaire de symboles. Ce soir, nous faisons un choix symbolique en affirmant que nous sommes fiers du drapeau européen, fiers qu'il se trouve aux côtés du drapeau tricolore. Il n'y a pas un choix exclusif à faire entre l'un et l'autre. C'est l'un avec l'autre, car c'est ensemble, Européens et Français, que nous sommes forts.
Vous l'avez dit, madame la secrétaire d'État, c'est le drapeau européen qui a été brandi en Géorgie par ces militants qui, bien que durement réprimés par le régime, n'ont qu'une seule espérance : rejoindre l'Union européenne. Et c'est pour cette même raison qu'il a aussi été brandi au sein du parlement ukrainien.
Et à l'extrême droite, le drapeau européen est évidemment contesté pour ce qu'il représente, à savoir des valeurs de paix, de fraternité, d'unité, d'espérance.
À l'extrême gauche, le drapeau européen donne de l'urticaire à un ancien candidat à l'élection présidentielle, qui avait d'ailleurs promis de le retirer de ce lieu s'il obtenait ici une majorité, ce qu'il a échoué à faire.
Elle est importante, car elle montrera, groupe politique par groupe politique, le niveau d'attachement aux deux drapeaux qui se trouvent derrière vous, madame la présidente, et qui nous font face – deux drapeaux que nous sommes fiers d'avoir dans cet hémicycle.
Ne serait-ce pas le signe que nous posons en réalité une question importante ?