Les amendements de Nicolas Sansu pour ce dossier
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Comme l'écrit Pierre Serna : « La vie politique française, malgré ce qu'en dit toute une tradition historiographique, n'est pas bloquée par une lutte handicapante entre droite et gauche, mais par un poison : celui d'un extrême centre flexible, prétendu modéré, mais implacable qui vide de sa substance démocratique la République, en la faisant ir...
Ni dans la forme, ni dans le fond, nous ne vous donnerons quitus. Les députés communistes et ultramarins du groupe Gauche démocrate et républicaine sont unanimement opposés à votre projet de loi de finances et voteront la motion de censure.
Désormais, madame la Première ministre, nous vous donnons rendez-vous pour la réforme des retraites : la partie est loin d'être terminée !
Il était dix-sept heures trente, ce mercredi 2 novembre, et Mme la Première ministre dégainait son quatrième 49.3 en deux semaines. Cette rengaine, ce n'est pas le radio-réveil d'Un jour sans fin qui tintinnabule, mais la sonnerie d'une Assemblée sans rien, d'un Parlement sans rien – car les mauvais films sont toujours ceux dont la fin e...
Aujourd'hui plus qu'hier, madame la Première ministre, tout amalgame entre les oppositions serait scandaleux : ce serait nier les combats que la gauche – comme tous les amoureux de la République – a menés contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. Ce n'est pas parce que nous refusons – et refuserons toujours – que le budget de la Fran...
Dans notre démocratie, madame la Première ministre, vous n'êtes pas notre ennemie, mais notre adversaire politique, tout simplement parce que nous préconisons un autre chemin que le vôtre. Autant le dire d'emblée : le groupe Gauche démocrate et républicaine – NUPES, composé de députés communistes et de députés ultramarins, votera la motion de ...
Non seulement vous nous avez privés de discussions sur de nombreuses missions et politiques publiques, mais vous souhaitez aller plus loin en nous tordant la main et en comptabilisant un vote d'adhésion qui n'en est pas un. Comment accepter que vous ayez détricoté le travail des députés sur les missions qu'ils ont examinées ? Les avancées décid...
Comment expliquer à nos concitoyens que vous balayiez les choix courageux en faveur de la rénovation énergétique des logements ou du transport ferroviaire, si ce n'est par un atavisme qui ne vous pousse pas – doux euphémisme – à lutter contre le réchauffement climatique, malgré toutes vos rodomontades ?
Comment applaudir votre choix de ne pas débattre des crédits liés à l'éducation nationale, à l'enseignement supérieur et à la recherche ? C'est pourtant là que se joue l'avenir de la nation, que l'on fait vivre les valeurs républicaines, que l'on combat les idées nauséabondes et que l'on porte haut l'égalité, ce qui devrait être notre passion c...
Comment laisser sans réponse la question du statut des diplomates, qui n'a pu être débattue tant il vous est insupportable que ce corps manifeste un tant soit peu d'indépendance ?
Comment ne pas se sentir floué devant la réintroduction, par voie d'amendement, de toutes les mesures qui font peser des contraintes sur les budgets des collectivités locales, alors qu'elles avaient été refusées tant par l'Assemblée que par le Sénat dans le projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 ?
Intégrer les dispositions des articles 16 et 23 de ce projet de loi de programmation inepte, alors qu'elles sont largement contestées par les associations d'élus communaux, c'est donner une gifle aux collectivités locales.
Ne soyez pas fiers de ce petit coup fait en douce – un petit coup qui exige des collectivités une baisse de leurs dépenses publiques, alors même que nos concitoyens, comme l'ensemble du tissu économique et associatif, ont tant besoin de soutien devant l'inflation et devant les crises climatiques et démocratiques. Là encore, le fameux budget de...
Dans la même veine, permettez-moi de déplorer de ne pouvoir, en tant que rapporteur spécial des crédits de la mission "Cohésion des territoires" , croiser le fer sur la nécessaire réévaluation des crédits de programmes tels que la lutte contre les sargasses aux Antilles, l'abondement des investissements en faveur de la Guyane, le combat contre ...
Tout est biffé, tout est rayé par l'imprimatur du 49.3 ! Une Assemblée sans rien, disais-je au début de mon propos ; une Assemblée pour rien serait sans doute de meilleur aloi. Madame la Première ministre, le groupe Gauche démocrate et républicaine, en lien avec les autres groupes de gauche membres de la Nouvelle Union populaire écologique et ...
qui imposent des contre-réformes comme celle de l'assurance chômage ou des retraites. Cette sortie est la première pierre pour construire une fiscalité plus juste, plus progressive, plus directe, pesant moins sur les classes moyennes et modestes et s'attaquant réellement à la rente. Ne croyez pas qu'un 49.3 suffise à éteindre le débat qui enfl...
N'espérez pas qu'un 49.3 masque l'inefficacité de votre action, qui confine à la complicité, pour sortir d'un marché libéralisé de l'énergie, qui fait tant de mal au porte-monnaie et crée des tensions et des rancœurs. Celles-ci vont grandir encore avec l'augmentation de 15 % des tarifs du gaz et de l'électricité en janvier et l'abandon prochain...
…et commenceront par la journée de mobilisation du 10 novembre prochain. Ne rêvez pas que la grogne des élus locaux – municipaux en premier lieu – s'éteigne, alors même qu'ils sont et seront de plus en plus confrontés à des administrés qui n'en peuvent mais pour joindre les deux bouts. Ils devront tailler dans l'investissement local, si essent...
Le match n'est pas plié. Parce que nous ne nous résignons pas à ce tête-à-tête entre les forces libérales – vous, madame la Première ministre – et les forces d'extrême droite qui portent la haine de l'autre et le repli nationaliste, nous voterons pour la motion de censure présentée par le groupe La France insoumise-Nouvelle Union populaire, éco...
Cette motion de censure est l'outil disponible dont nous nous saisissons pour dire non à votre budget de récession, qui porte malheureusement en lui des politiques libérales, véritables germes des idées nationalistes et nauséabondes que nous combattons aujourd'hui et que nous combattrons toujours.