Les amendements de Léo Walter pour ce dossier
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Vous avez soutenu quelque chose d'approchant, monsieur le ministre, vous m'excuserez si je ne suis pas tout à fait exact. On ajoute à ces festivals une charge supplémentaire. En effet, je rappelle que dans ce genre de festivals, le public n'est pas forcément très ouvert à l'idée d'être surveillé par des caméras et encore moins par des caméras ...
…saute, crie, quand on fait un slam, est-ce un comportement anormal ? Ce sera extrêmement compliqué de déterminer ce qu'est un comportement problématique dans un festival de musique qui accueille parfois énormément de public – du reste, je rappelle que la jauge définie par ce projet de loi est très basse.
Quand nous nous sommes rencontrés, madame la ministre, à l'occasion d'auditions ou au ministère pour débattre du projet de loi, vous nous avez rassurés à plusieurs reprises en indiquant que la reconnaissance faciale en est très clairement exclue. Nous en avons pris note, et nous proposons de l'écrire noir sur blanc dans le projet de loi. Il s'a...
Par cet amendement de repli, nous proposons d'instaurer la mesure promue par l'amendement n° 472 uniquement pendant la durée des Jeux olympiques. Je profite de cette prise de parole pour revenir sur la question des études. Celles-ci montrent l'inutilité de la vidéosurveillance, contrairement à ce qu'affirment Mme Spillebout et les députés du R...
…mais dans les moyens humains. Il se trouve que, le coût de la vidéosurveillance étant énorme, cette dépense s'effectue au détriment des embauches : or ce sont les moyens humains, non la vidéosurveillance, qui assurent la sécurité.
Pour ma part, je soutiendrai cet amendement. Selon vous, ces situations particulières ne se produiront pas et, le cas échéant, elles seront encadrées. Notre collègue propose justement d'inscrire ces hypothèses dans la loi. Vous nous excuserez, ces temps-ci, de ne pas avoir totalement confiance lorsqu'on entend parler de réquisition et de la man...
Si vous ne cherchez pas à procéder à des réquisitions autrement que dans les circonstances qui sont prévues dans le texte, pourquoi ne pas l'inscrire de manière formelle, comme le demande notre collègue par cet amendement ? Cela nous rassurerait. Si cela ne change rien au texte de loi, inscrivez-le. Si cela change quelque chose, c'est que cet a...
Il va dans le même sens que celui de M. Iordanoff. Dans son avis, le Conseil d'État estime que « l'atteinte à la vie privée induite par ces analyses exige, sauf à ce que le projet encoure un grief d'inconstitutionnalité, que la personne contrôlée y ait préalablement et expressément consenti et qu'elle ait été informée de la finalité et de la na...
Je suis ennuyé : l'avis du Conseil d'État affirme qu'il est indispensable de recueillir le consentement mais selon l'étude d'impact le Conseil constitutionnel ne s'est pas expressément prononcé. Je ne sais pas ce qu'il faut faire pour se prononcer « expressément » à vos yeux, mais selon moi, le Conseil d'État l'a fait. Le groupe La France inso...
L'article 1er prévoit donc la création d'un centre de santé spécifique, dédié à la prise en charge des athlètes et de leurs délégations. Certes, c'est nécessaire – et c'est pourquoi nous voterons cet article –, mais ce n'est pas suffisant. Nous ne pouvons examiner cet article 1er sans alerter sur la situation globale de nos services de soins, e...
Durant les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, le monde aura les yeux rivés sur la France, notre pays autrefois envié pour son système de santé.
Je l'ai dit, le groupe LFI – NUPES votera cet article, mais nous défendrons des amendements visant à soutenir et à améliorer l'offre de soins et à assurer la prise en charge de toutes et tous : les athlètes, les touristes et les habitants.
Nous proposons d'ajouter, après le premier alinéa de l'article, une mention explicite indiquant que le centre de santé est accessible aux athlètes étrangers qui peuvent être examinés, s'ils le souhaitent, par des médecins français. Il s'agit selon nous d'une précision importante, afin de signifier aux athlètes qu'un lieu d'accueil sans aucune d...
Je le maintiens. J'entends les remarques qui viennent d'être faites, mais la mention explicite dans le projet de loi du droit à l'accès à la polyclinique serait un message important adressé aux athlètes étrangers.
Il est un peu surréaliste de monter à cette tribune pour parler des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, après la semaine qui vient de s'écouler.
Je ne suis pas sûr que les Jeux de 2024 soient au cœur des préoccupations de nos compatriotes dans la période que nous traversons. Mais il se trouve que cette loi ne parle guère des Jeux olympiques et paralympiques. À tel point que le Conseil d'État, dans son avis du 15 décembre dernier, a demandé d'en modifier l'intitulé en le renommant « Proj...
Le chapitre IV, passe encore : il concerne, mais pas seulement, les Jeux olympiques et paralympiques. Nous nous opposerons fermement à toutes les dispositions qui s'étendent au-delà ou en amont des Jeux. Nous nous opposerons plus fermement encore à celles qui mettent en péril le droit du travail ou de l'environnement, en permettant la marchandi...
Madame la ministre, vous avez tenté, lors de votre audition, de nous rassurer, en insistant sur le caractère provisoire et expérimental des mesures annoncées. Toutefois, onze des dix-neuf articles initiaux du projet de loi « créent des dispositions nouvelles ou modifient des dispositions existantes de façon pérenne et seront donc susceptibles d...
« Nombre de ces mesures ont un caractère permanent et sont conçues pour s'appliquer y compris en dehors de la période des Jeux olympiques et paralympiques. » Ce n'est pas moi qui le dis, mais le Conseil d'État.
Madame la ministre – et je le dis également à M. le ministre de l'intérieur, même s'il est absent –, le chapitre III implique un basculement majeur de nos politiques de sécurité. Il doit absolument être discuté dans un autre cadre que dans celui d'une loi portant sur les Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Il y a beaucoup à dire sur ce ch...