Vous soulevez une question très importante, que notre majorité a prise très au sérieux. Nous avons franchi une étape essentielle le 2 mars dernier avec la loi qui a créé le délit de harcèlement scolaire. La lutte contre le harcèlement scolaire est une priorité, à laquelle nous consacrons des moyens, notamment au travers d'un programme dédié, intitulé Phare. L'institution scolaire s'appuie en la matière sur les infirmiers et médecins de l'éducation nationale, sur les personnels sociaux, pédagogiques et éducatifs, ainsi que sur les psychologues. Un numéro d'écoute, le 3020, a été mis en place. Certes, on peut toujours se demander si les moyens sont suffisants, mais je demande le retrait de l'amendement.